Chefchaouen
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Re: Chefchaouen
Esquisse historique
« … La ville enfoncée dans un repli de la montagne, ne se découvre qu’au dernier moment ; on a gravi tous les premiers échelons de la chaîne, on est parvenu à la muraille rocheuse qui la couronne… Tout à coup ce labyrinthe cesse, la roche fait un angle : A cent mètres de là, d’une part adossée à des montagnes à pic ; de l’autre bordée de jardins toujours verts ; apparaît la ville …» Ch. Foncauld.
Ce texte déclare la raison pour laquelle la ville a été fondée ; la ville doit être un refuge, au sein du quel on peut résider en sécurité, en paix, en tolérance…
« … Les Chorfas Alami ont fondé Chefchaouen afin d’être une forteresse pour les musulmans menacés par les Chrétiens de Ceuta ; car ces derniers après avoir occupé Ceuta, ont commencé à attaquer tous les villages environnants… »
Donc la ville de Chefchaouen, qui est le chef-lieu de la province, tire son nom du mot berbère «CHEFCHAOUEN» qui signifie «Cornes» en raison des sommets montagneux qui dominent la cité. Elle a été édifiée en l'an 876 de l'hégire ; en 1471 par Moulay Ali Ben Rachid, fondateur et parrain de la famille gouvernante arrivée avec l’exode de l’Andalousie à Chaouen ;elle a été nommée province par le Dahir portant loi n° 1-75-688 du 11 Rabia II 1395 (23 Avril 1975).
« … La ville enfoncée dans un repli de la montagne, ne se découvre qu’au dernier moment ; on a gravi tous les premiers échelons de la chaîne, on est parvenu à la muraille rocheuse qui la couronne… Tout à coup ce labyrinthe cesse, la roche fait un angle : A cent mètres de là, d’une part adossée à des montagnes à pic ; de l’autre bordée de jardins toujours verts ; apparaît la ville …» Ch. Foncauld.
Ce texte déclare la raison pour laquelle la ville a été fondée ; la ville doit être un refuge, au sein du quel on peut résider en sécurité, en paix, en tolérance…
« … Les Chorfas Alami ont fondé Chefchaouen afin d’être une forteresse pour les musulmans menacés par les Chrétiens de Ceuta ; car ces derniers après avoir occupé Ceuta, ont commencé à attaquer tous les villages environnants… »
Donc la ville de Chefchaouen, qui est le chef-lieu de la province, tire son nom du mot berbère «CHEFCHAOUEN» qui signifie «Cornes» en raison des sommets montagneux qui dominent la cité. Elle a été édifiée en l'an 876 de l'hégire ; en 1471 par Moulay Ali Ben Rachid, fondateur et parrain de la famille gouvernante arrivée avec l’exode de l’Andalousie à Chaouen ;elle a été nommée province par le Dahir portant loi n° 1-75-688 du 11 Rabia II 1395 (23 Avril 1975).
Re: Chefchaouen
CINQUIEME ETAPE :
L’EXTENSION VERS LE NORD-OUEST :
LE QUARTIER SOUK
Décédé en 1516, Moulay Ali Ben Rachid n’a pas pu voir achever l’édification de la ville de Chefchaouen car le dernier quartier, quartier Souk, a été construit en 1541, au temps de son fils le Prince Sidi Mohamed. Le seul document écrit confirmant cette date est celui du Colonel Kabath : « …Quant au quartier Souk, les travaux y ont débuté dans les années 1541. Trente ans après, une partie des musulmans andalous rentrant du sud de l’Espagne après la révolution d’Alpujarras à Grenade en 1571, s’y est installée.
Le quartier Souk était entouré d’une muraille avec une porte, Bab Souk, connue à l’époque sous le nom de Bab Letnine (lundi).
C’est ainsi que finalement Chefchaouen disposait de six quartiers, en plus de la Kasba et de la Tour Sidi Abdelhamid. Ce sont :
Le quartier Souika
Le quartier Khaeeazine
Le quartier Rif Sebbanine
Le quartier Rif Andalous
Le quartier Onsar
Le quartier Souk
Les six quartiers étaient entourés d’une muraille qui protégeait la ville et qui comportait les huit portes
suivantes :
Bab Hammar
Bab Harmoun
Bab Aïn
Bab Rif Sebbanine
Bab Jnane Khayed
Bab Mahrok
Bab Onsar
Bab Souk.
L’EXTENSION VERS LE NORD-OUEST :
LE QUARTIER SOUK
Décédé en 1516, Moulay Ali Ben Rachid n’a pas pu voir achever l’édification de la ville de Chefchaouen car le dernier quartier, quartier Souk, a été construit en 1541, au temps de son fils le Prince Sidi Mohamed. Le seul document écrit confirmant cette date est celui du Colonel Kabath : « …Quant au quartier Souk, les travaux y ont débuté dans les années 1541. Trente ans après, une partie des musulmans andalous rentrant du sud de l’Espagne après la révolution d’Alpujarras à Grenade en 1571, s’y est installée.
Le quartier Souk était entouré d’une muraille avec une porte, Bab Souk, connue à l’époque sous le nom de Bab Letnine (lundi).
C’est ainsi que finalement Chefchaouen disposait de six quartiers, en plus de la Kasba et de la Tour Sidi Abdelhamid. Ce sont :
Le quartier Souika
Le quartier Khaeeazine
Le quartier Rif Sebbanine
Le quartier Rif Andalous
Le quartier Onsar
Le quartier Souk
Les six quartiers étaient entourés d’une muraille qui protégeait la ville et qui comportait les huit portes
suivantes :
Bab Hammar
Bab Harmoun
Bab Aïn
Bab Rif Sebbanine
Bab Jnane Khayed
Bab Mahrok
Bab Onsar
Bab Souk.
Re: Chefchaouen
QUATRIEME ETAPE :
L’EXTENSION VERS LE NORD-EST :
LE QUARTIER ONSAR
Aussiôt après la publication par la Reine de Castille le 14 février 1502 du décret relatif à l’expulsion des musulmans ayant refusé de se convertir au catholicisme, une troisième exode des musulmans de l’Andalousie est arrivée au nord du Maroc dont une partie s’est établie à Tétaouen au moment où l’autre s’est installée à Chefchaouen et a construit le quartier Onsar muni d’une entrée, Bab Onsar.
Chefchaouen à présent dispose, en plus de la Kasba et de la Tour Sidi Abdelhamid, de cinq quartiers suivants :
Le quartier Souika
Le quartier Khaeeazine
Le quartier Rif Sebbanine
Le quartier Rif Andalous
Le quartier Onsar
Tous ces quartiers étaient entourés de murailles dotées des portes suivantes :
Bab Hammar
Bab Harmoun
Bab Aïn
Bab Rif Sebbanine
Bab Jnane Khayed
Bab Mahrok
Bab Onsar
L’EXTENSION VERS LE NORD-EST :
LE QUARTIER ONSAR
Aussiôt après la publication par la Reine de Castille le 14 février 1502 du décret relatif à l’expulsion des musulmans ayant refusé de se convertir au catholicisme, une troisième exode des musulmans de l’Andalousie est arrivée au nord du Maroc dont une partie s’est établie à Tétaouen au moment où l’autre s’est installée à Chefchaouen et a construit le quartier Onsar muni d’une entrée, Bab Onsar.
Chefchaouen à présent dispose, en plus de la Kasba et de la Tour Sidi Abdelhamid, de cinq quartiers suivants :
Le quartier Souika
Le quartier Khaeeazine
Le quartier Rif Sebbanine
Le quartier Rif Andalous
Le quartier Onsar
Tous ces quartiers étaient entourés de murailles dotées des portes suivantes :
Bab Hammar
Bab Harmoun
Bab Aïn
Bab Rif Sebbanine
Bab Jnane Khayed
Bab Mahrok
Bab Onsar
Re: Chefchaouen
TROISIEME ETAPE :
L’EXTENSION VERS LE NORD :
LE QUARTIER RIF ANDALOUS
La deuxième vague de l’immigration des musulmans de l’Andalousie était en 1493, après la chute de Grenade. Une partie de cette population s’est installée dans les tribus du Rif, Ghmara et Jbala, au moment où l’autre partie, établie à Tétaouen, a été chargée par Moulay Ali Ben Rachid de développer et d’urbaniser la ville de Tétaouen, et ce sous le commandement de Sidi Mandri. Un troisième groupe a pris en charge la construction d’un quartier dans la ville de Chefchaouen, le quartier Rif El Andalous, doté d’une muraille avec deux portes :
Bab Jnan Kayed, connu sous le nom de Bab Sidi Bouchouka
Bab Mahrok
Ainsi, Chefchaouen se composait à cette époque, en plus de la Kasba et de la Tour de Sidi Abdelhamid, des quatre quartiers suivants :
Le quartier Souika
Le quartier Kharrazine
Le quartier Rif Sebbanine
Le quartier Rif Andalous
Elle était également entourée d’une muraille qui contenait les portes suivantes :
Bab Hammar
Bab El Harmoun
L’EXTENSION de Chefchaouen
L’EXTENSION VERS L’EST ET L’OUEST:
LES QUARTIERS KHARRAZINE ET SEBBANINE
1483 était la période de la première immigration des musulmans de l’Andalousie vers le nord du Maroc. Une partie de cette population immigrante avait choisi de s’installer à Tétaouen ; Moulay Ali Ben Rachid l’a chargée de restaurer la médina de Tétaouen que les portugais avaient démolie en 1437. Il a permis aux autres installés à Chefchaouen de bâtir :
Le quartier Kharrazine, entouré d’un mur muni d’une porte, Bab El Aïn.
Le quartier Sebbanine, cernée du même mur muni d’une porte, Bab Rif Sebbanine
Chefchaouen de ce fait commence à se développer géographiquement parlant; en plus de la Kasba et la Tour de Sidi Abdelhamid, la ville était composée de trois quartiers :
Le quartier Souika
Le quartier Kharrazine
Le quartier Rif Sebbanine
La muraille cernant la ville était dotée des portes suivantes :
Bab El Harmoun
Bab El Aïn
Bab Rif Sebbanine
PREMIER NOYAU DE LA VILLE DE CHEFCHAOUEN
L’EXTENSION GEOGRAPHIQUE DE LA VILLE DE CHEFCHAOUEN
La construction de la ville de Chefchaouen s’est déroulée en plusieurs étapes qui se sont étalées sur plusieurs années, de 1471 à 1541. Moulay Ali Ben Rachid avait opté pour un emplacement plus sûr de point de vie solidité du sol et plus sécurisé pour se protéger des attaques de l’en
LE QUARTIER SOUIKA ET LA KASBA :
PREMIER NOYAU DE LA VILLE DE CHEFCHAOUEN
Le lieu propice à l’exécution du projet de construction de la ville de Chefchaouen, projet conçu par Abi Jemaa, était donc situé à la rive droite de Oued El Fouarat au lieu de « Adoua ».
D’après l’historien Sadik Raïssouni :
« Moulay Ali Ben Rachid a fondé tout d’abord le quartier Souika et, à côté, Dar makhzen (la Kasba) composée de mechoir, d’une caserne, d’une prison et d’une resserre. Les frontières de cet ouvrage monumental étaient des murailles assez massives qui s’étalaient jusqu’à Sidi Abdelhamid. Il a bâti également à Sidi Abdelhamid une tour pour que la ville soit gardée aussi bien de l’intérieur que de l’extérieur»
Les écrits du colonel Kabath attestent que le début des travaux était au mois d’octobre 1471 et concernait tout d’abord la construction de :
La Kasba :
Mechoir
Résidences
Mosquée
Caserne
Resserre
La Médina :
Elle se confinait en ce temps là dans un seul quartier, Souika, d’une superficie atteignant 39.910 mètres carrés. La Kasba et le quartier Souika étaient délimités par une muraille compacte dotée des portes suivantes :
Bab Kasba
Bab Sour
Bab Mokaf
Bab Hammar
La construction de la ville de Chefchaouen s’est déroulée en plusieurs étapes qui se sont étalées sur plusieurs années, de 1471 à 1541. Moulay Ali Ben Rachid avait opté pour un emplacement plus sûr de point de vie solidité du sol et plus sécurisé pour se protéger des attaques de l’en
LE QUARTIER SOUIKA ET LA KASBA :
PREMIER NOYAU DE LA VILLE DE CHEFCHAOUEN
Le lieu propice à l’exécution du projet de construction de la ville de Chefchaouen, projet conçu par Abi Jemaa, était donc situé à la rive droite de Oued El Fouarat au lieu de « Adoua ».
D’après l’historien Sadik Raïssouni :
« Moulay Ali Ben Rachid a fondé tout d’abord le quartier Souika et, à côté, Dar makhzen (la Kasba) composée de mechoir, d’une caserne, d’une prison et d’une resserre. Les frontières de cet ouvrage monumental étaient des murailles assez massives qui s’étalaient jusqu’à Sidi Abdelhamid. Il a bâti également à Sidi Abdelhamid une tour pour que la ville soit gardée aussi bien de l’intérieur que de l’extérieur»
Les écrits du colonel Kabath attestent que le début des travaux était au mois d’octobre 1471 et concernait tout d’abord la construction de :
La Kasba :
Mechoir
Résidences
Mosquée
Caserne
Resserre
La Médina :
Elle se confinait en ce temps là dans un seul quartier, Souika, d’une superficie atteignant 39.910 mètres carrés. La Kasba et le quartier Souika étaient délimités par une muraille compacte dotée des portes suivantes :
Bab Kasba
Bab Sour
Bab Mokaf
Bab Hammar
Dernière édition par Admin le Mer 31 Oct - 12:04, édité 1 fois
Chefchaouen:regarde les sommets des montagnes
Chefchaouen
Le nom Chefchaouen est composé de deux mots : « Chouf » qui signifierait « regarde » et « echaouen » le pluriel de « ech » en amazighe et qui signifierait « corne » désignant ainsi souvent le sommet de la montagne. Par conséquent, la signification de « Chefchaouen » serait alors « regarde les cornes » et plus précisément « regarde les sommets des montagnes ».
Le nom Chefchaouen est composé de deux mots : « Chouf » qui signifierait « regarde » et « echaouen » le pluriel de « ech » en amazighe et qui signifierait « corne » désignant ainsi souvent le sommet de la montagne. Par conséquent, la signification de « Chefchaouen » serait alors « regarde les cornes » et plus précisément « regarde les sommets des montagnes ».
historique de la ville de chefcah
Les circonstances historique associées à l'édification de la ville de chefcahouen
A vrai dire, l’idée n’était pas de construire une ville ordinaire en réponse à un besoin grégaire quelconque ; le projet de la construction de la ville de chefchaouen était plutôt une réaction contre le danger des assauts intermittents perpétrés par les forces portugaises au nord du Maroc.
C’est donc pour des causes d’auto – défense que les honorables Alami ont pu construire cette ville et la fortifier contre les invasions et les ambitions coloniales des étrangers.
On peut résumer les circonstances historiques qui ont amené à l’édification de Chefchaouen dans les points
suivants :
1. le Roi portugais Juan Premier menait régulièrement des attaques militaires contre les villes marocaines pour les confisquer et les coloniser, et ce depuis la fin de l’ère Mérinide et Ouatasside ; son projet fut réalisé car le Portugal a réussi à coloniser Sebta le 21 août 1415.
2. La première action entreprise par le Roi portugais fut de transformer la grande mosquée de la ville de Sebta en église, acte que le pape Markino a béni en ratifiant un arrêté qui donne à la nouvelle église le statut d’une cathédrale, et ce le 4 avril 1417. C’était la première cathédrale sur le sol marocain.
3. Avant son départ de Sebta, le Roi portugais Juan Premier a nommé El Conde Pedro Meneses gouverneur de Sebta. Mais l’armée portugaise ne va pas tarder à capituler.
4. En juillet 1437, les portugais ont commencé à démolir la ville de Tétouan et ils ont même essayé en octobre de la même année d’envahir, mais en vain, la ville de Tanger.
5. La ville de Ksar Sghir fut envahie et colonisée par les portugais le 23 octobre 1458. Ils ont essayé, sans résultat d’ailleurs, de pénétrer une seconde fois dans la ville de Tanger le 7 novembre 1463, puis une troisième tentative manquée portée cette fois sur Tanger et Assila les 18 et 20 août 1464.
6. Enfin, les portugais ont réussi à coloniser Assila et Tanger les 24 et 28 août 1471.
Après la chute d’Assila et de Tanger entre les mains des envahisseurs portugais, certains intellectuels de l’époque ont appelé la population à la lutte contre les occupants et à la fortification de leur ville, notamment après la colonisation de Sebta et de Ksar Sghir et les menaces imminentes qui les guettaient du côté des envahisseurs.
Face à cette insécurité croissante, il s’était avéré urgent de se prémunir contre les assauts menaçants de l’ennemi. C’est pourquoi lors de la fondation de la ville de Chefchaouen, deux impératifs ont été pris en compte :
Choix d’un territoire éloigné des attaques fréquentes des portugais.
Choix d’un emplacement géographique inextirpable et difficile d’accès pour les envahisseurs.
C’est ainsi que Chefchaouen, blottie dans une région enclavée des montagnes rifaines à l’image d’une forteresse, loin de Sebta à 100 kms environ, bénéficierait des conditions requises sur le plan sécuritaire pour se lancer dans une résistance acharnée contre le danger imminent des envahisseurs portugais.
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A vrai dire, l’idée n’était pas de construire une ville ordinaire en réponse à un besoin grégaire quelconque ; le projet de la construction de la ville de chefchaouen était plutôt une réaction contre le danger des assauts intermittents perpétrés par les forces portugaises au nord du Maroc.
C’est donc pour des causes d’auto – défense que les honorables Alami ont pu construire cette ville et la fortifier contre les invasions et les ambitions coloniales des étrangers.
On peut résumer les circonstances historiques qui ont amené à l’édification de Chefchaouen dans les points
suivants :
1. le Roi portugais Juan Premier menait régulièrement des attaques militaires contre les villes marocaines pour les confisquer et les coloniser, et ce depuis la fin de l’ère Mérinide et Ouatasside ; son projet fut réalisé car le Portugal a réussi à coloniser Sebta le 21 août 1415.
2. La première action entreprise par le Roi portugais fut de transformer la grande mosquée de la ville de Sebta en église, acte que le pape Markino a béni en ratifiant un arrêté qui donne à la nouvelle église le statut d’une cathédrale, et ce le 4 avril 1417. C’était la première cathédrale sur le sol marocain.
3. Avant son départ de Sebta, le Roi portugais Juan Premier a nommé El Conde Pedro Meneses gouverneur de Sebta. Mais l’armée portugaise ne va pas tarder à capituler.
4. En juillet 1437, les portugais ont commencé à démolir la ville de Tétouan et ils ont même essayé en octobre de la même année d’envahir, mais en vain, la ville de Tanger.
5. La ville de Ksar Sghir fut envahie et colonisée par les portugais le 23 octobre 1458. Ils ont essayé, sans résultat d’ailleurs, de pénétrer une seconde fois dans la ville de Tanger le 7 novembre 1463, puis une troisième tentative manquée portée cette fois sur Tanger et Assila les 18 et 20 août 1464.
6. Enfin, les portugais ont réussi à coloniser Assila et Tanger les 24 et 28 août 1471.
Après la chute d’Assila et de Tanger entre les mains des envahisseurs portugais, certains intellectuels de l’époque ont appelé la population à la lutte contre les occupants et à la fortification de leur ville, notamment après la colonisation de Sebta et de Ksar Sghir et les menaces imminentes qui les guettaient du côté des envahisseurs.
Face à cette insécurité croissante, il s’était avéré urgent de se prémunir contre les assauts menaçants de l’ennemi. C’est pourquoi lors de la fondation de la ville de Chefchaouen, deux impératifs ont été pris en compte :
Choix d’un territoire éloigné des attaques fréquentes des portugais.
Choix d’un emplacement géographique inextirpable et difficile d’accès pour les envahisseurs.
C’est ainsi que Chefchaouen, blottie dans une région enclavée des montagnes rifaines à l’image d’une forteresse, loin de Sebta à 100 kms environ, bénéficierait des conditions requises sur le plan sécuritaire pour se lancer dans une résistance acharnée contre le danger imminent des envahisseurs portugais.
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Chefchaouen
dans les montagnes du Rif et jusqu'à la Mer Méditerranée: les saveurs du Maroc dans un environnement qui fascinera les amateurs de nature.
Médina de Chefchaouen
De part sa position géographique la ville de Chefchaouen et son territoire appartiennent au domaine de la montagne du Rif. C’est une région qui se caractérise par paysage collinaire, des vallées encaissées et un couvert végétal typiquement méditerranéen. La construction de la ville de chefchaouen fut instiguée en 1415 JC par le Chérif Moulay Ali Ibn Rachid plus connu par Ibn Joumaa.. Son entreprise s’inscrivait dans un contexte de résistance locale à la conquête ibérique .
Ibn Joumaa n’avait pu mener à terme son projet puisqu’il est mort assassiné par les Portugais. C’est son cousin Abou Al-Hassan Ali Ibn Rachid qui, de retour d’un séjour guerrier à Grenade, conduisit les travaux de construction en 1480 après avoir transplanté le site à la rive droite de oued fowarat.
Construite dans un style architectural andalous-maghrébin, la ville comprenait :
Une citadelle (la kasba) rectangulaire de 72m x 52m qui occupe la partie nord-ouest, le quartier de Souiqa
-une grande mosquée
-Un puissant rempart flanqué de tours et percés par sept portes qui sont Bab Souq, Bab El Ayne, Bab El Harmoune, Bab El Himar, Bab El Mahrouq, Bab El Maqaddam et Bab El Ansar.
L’arrivée massive et successive de familles andalouses durant la période de la reconquista espagnole contribua au développement démographique et architectural de la ville et lui donna un cachet typiquement grenadin. Ainsi Chefchaouen connaîtra l’apparition de cinq nouveaux quartiers historiques :
- El Kharrazine,
- Rif El Andalous qui a reçu les immigrés arabes venus après la chute de Grenade(1492),
- Rif El Sabbanin célèbre par ses huileries,
- Hawmat El Ansar ;
- Hawmat El Souq.
Une esplanade de plus de 3000m2 appelée Wataa El Hamam, réhabilitée aujourd’hui en place publique, faisait office de marchée hebdomadaire de la ville.
En plus de son rôle militaire, Chefchaouen a constitué à travers son histoire un pôle religieux et spirituel qui exerçait une influence régionale mobilisatrice contre le danger ibérique. C’est ce qui lui a valu le toponyme de El Madine El Saliha « la ville sainte ». Ainsi et bien que petite d’envergure, elle compte un important patrimoine matériel religieux qui se traduit par la présence de 20 mosquées et oratoires, 11 zawiyas et 17 mausolées. Au nombre de ces monuments nous trouvons.
- lchefchaouen-mosqueea grande mosquée « El Masjid El Aadam » construit par Mohammed Ibn Ali Ibi Rachid en contiguïté de la Kasba. C’est une mosquée à nefs longitudinales relevées par des arcs plein cintre. La salle de prière dispose de quatre portes: la porte principale Bab El Hamraa, Bab El Janayaz, Bab El Wodoua, Bab El Madrassa. la mosquée connaîtra des travaux d’agrandissement sur l’initiative du cadi de chefchaouen Abou El Abbas Ahmed Ibn Cherif El Alami en au 17ème siecle. Hormis l’entrée principale, le sanctuaire est dépourvu de la traditionnelle décoration luxuriante qui enjolive l’espace intérieur. L’intérêt architectural réside dans son minaret octogonal très caractéristique du style des minarets du nord du Maroc notamment de Tanger et de Tétouan
Médina de Chefchaouen
De part sa position géographique la ville de Chefchaouen et son territoire appartiennent au domaine de la montagne du Rif. C’est une région qui se caractérise par paysage collinaire, des vallées encaissées et un couvert végétal typiquement méditerranéen. La construction de la ville de chefchaouen fut instiguée en 1415 JC par le Chérif Moulay Ali Ibn Rachid plus connu par Ibn Joumaa.. Son entreprise s’inscrivait dans un contexte de résistance locale à la conquête ibérique .
Ibn Joumaa n’avait pu mener à terme son projet puisqu’il est mort assassiné par les Portugais. C’est son cousin Abou Al-Hassan Ali Ibn Rachid qui, de retour d’un séjour guerrier à Grenade, conduisit les travaux de construction en 1480 après avoir transplanté le site à la rive droite de oued fowarat.
Construite dans un style architectural andalous-maghrébin, la ville comprenait :
Une citadelle (la kasba) rectangulaire de 72m x 52m qui occupe la partie nord-ouest, le quartier de Souiqa
-une grande mosquée
-Un puissant rempart flanqué de tours et percés par sept portes qui sont Bab Souq, Bab El Ayne, Bab El Harmoune, Bab El Himar, Bab El Mahrouq, Bab El Maqaddam et Bab El Ansar.
L’arrivée massive et successive de familles andalouses durant la période de la reconquista espagnole contribua au développement démographique et architectural de la ville et lui donna un cachet typiquement grenadin. Ainsi Chefchaouen connaîtra l’apparition de cinq nouveaux quartiers historiques :
- El Kharrazine,
- Rif El Andalous qui a reçu les immigrés arabes venus après la chute de Grenade(1492),
- Rif El Sabbanin célèbre par ses huileries,
- Hawmat El Ansar ;
- Hawmat El Souq.
Une esplanade de plus de 3000m2 appelée Wataa El Hamam, réhabilitée aujourd’hui en place publique, faisait office de marchée hebdomadaire de la ville.
En plus de son rôle militaire, Chefchaouen a constitué à travers son histoire un pôle religieux et spirituel qui exerçait une influence régionale mobilisatrice contre le danger ibérique. C’est ce qui lui a valu le toponyme de El Madine El Saliha « la ville sainte ». Ainsi et bien que petite d’envergure, elle compte un important patrimoine matériel religieux qui se traduit par la présence de 20 mosquées et oratoires, 11 zawiyas et 17 mausolées. Au nombre de ces monuments nous trouvons.
- lchefchaouen-mosqueea grande mosquée « El Masjid El Aadam » construit par Mohammed Ibn Ali Ibi Rachid en contiguïté de la Kasba. C’est une mosquée à nefs longitudinales relevées par des arcs plein cintre. La salle de prière dispose de quatre portes: la porte principale Bab El Hamraa, Bab El Janayaz, Bab El Wodoua, Bab El Madrassa. la mosquée connaîtra des travaux d’agrandissement sur l’initiative du cadi de chefchaouen Abou El Abbas Ahmed Ibn Cherif El Alami en au 17ème siecle. Hormis l’entrée principale, le sanctuaire est dépourvu de la traditionnelle décoration luxuriante qui enjolive l’espace intérieur. L’intérêt architectural réside dans son minaret octogonal très caractéristique du style des minarets du nord du Maroc notamment de Tanger et de Tétouan
Dernière édition par Admin le Ven 19 Oct - 12:05, édité 1 fois
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