VANITUFFE

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VANITUFFE
Souffrez monsieur que je ne puisse vous écouter.
A vous entendre, il faut loin s'en faut croire
Que vous dirigez le clavier du monde déchiqueté
Pour parler, vous vous installez dans votre parloir
Qui n'impose que pour vous même
A vous convaincre jusqu'aux fonds de l'héme.
Il est lassant, monsieur, de vous entendre
Narrer vos rencontres cérémonieuses ou tendres;
Avec ceux dont vous faites des princes
Au point de vous prendre pour un sphinx.
Ces hommes ,monsieur, sont aussi banaux
Que vous et nous mêmes à s'y méprendre
Et, vous nous rasez l'ouie et la patience "O moineau"
D'esprit, à vous vautrer dans le lourd et pédant récit
De vos élucubrations et confidences rancies.
Sachez monsieur, que de tout cela, certes,
Rien n'est d'importance: d'un atome même
Ni d'intérêt , voire, pour un baudet qui disserte.
Redescendez, monsieur, sur votre séant un tantième,
Et apprenez à contenir votre saillante exubérance déserte!
Pour découvrir vos facettes de vaniteux et de tartuffe

vanituffe, un très beau et acceptable néologisme pour désigner un être vaniteux et tartuffe à la fois.

à cela près, du style qui nous renvoie aux salons littéraires tenus par les Précieux, j'ai beaucoup aimé le fond de ce poème.

bibi 2012

ton appreciation est reçue avec déléctation cher bibi a la fibre très poetique

ton appreciation est reçue avec déléctation cher bibi a la fibre très poetique

le vaniteux ne voit que son nombril......beau texte..

Le vanituffe avance à petits pas contrits
Il se gonfle de lui et de sa modestie
Il ira, si Dieu veut, dedans la sacristie
Afin de Le prier de bien faire Ses tris
Car Dame Modestie l'a choisi entre tous...
Quel est ce trouble-fête, en haut qui, bien fort, tousse ?

donner sa langue aux chats
quand vanituffe devient celèbre
et inspire la reflexion ecclésiastique!

salutations sinceres