UNE VUE ET DES MURMURES…
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UNE VUE ET DES MURMURES…
UNE VUE ET DES MURMURES…
…Je m’attarde à la croisée ouverte
Quand l’ombre feutrée
Prend peur, recule dans son silence
Se fait tout petit
Et finit par s’évanouir…
La lumière prend ses racines
Continue sa conquête
Et je vois cette femme coquette
Avant de sortir dans la rue
Cherche dans la glace
Le pourtour de son visage…
Elle cache les fils d’argent
Hier par une alchimie de henné
Qui rendait sa chevelure cuivrée
Aujourd’hui elle veut tout transformer
Elle choisit la teinte noire
Et ses cheveux couleur de geai
Luisent sous l’effet de ses yeux…
Elle frémit de voir les rides avancer
Former des rus sur un visage blême
Voir ses prunelles cernées par l’insomnie
Elle soupire derrière les maux du temps
L’insensible tatouage continue son érosion
Et elle se met à méditer
Hier la jeunesse avec sa folie
Ses mille amusements dans les prés
Ses danses fougueuses, l’appel du corps
Et aujourd’hui elle veut cacher les empreintes
Permettre à la peau de reprendre son éclat
Elle use de la palette de crèmes diverses
Des pincées aux saveurs raffinées
Et le visage devient une toile mouvante
Où le tout émerge et s’efface sous les doigts…
Je ferme les persiennes sur une rue
Plus de clameur, plus de paysage, plus de foule…
La femme intègre de nouveau son monde
Et moi, je fais les mille pas sur les dalles nues
Fatigué par cette marche solitaire
Je m’attable à un bureau poussiéreux
J’essaie de faire le vide de mes visions
Une fois de plus, comme de coutume
J’ébauche une autre ligne de navigation
Le ciel fleurit de mille étoiles pétillantes
Et j’écoute le murmure du grand cosmos…
© kacem loubay
Vendredi 10 Février 2006
Khénifra – Maroc
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Le poète de l’autre rive
…Je m’attarde à la croisée ouverte
Quand l’ombre feutrée
Prend peur, recule dans son silence
Se fait tout petit
Et finit par s’évanouir…
La lumière prend ses racines
Continue sa conquête
Et je vois cette femme coquette
Avant de sortir dans la rue
Cherche dans la glace
Le pourtour de son visage…
Elle cache les fils d’argent
Hier par une alchimie de henné
Qui rendait sa chevelure cuivrée
Aujourd’hui elle veut tout transformer
Elle choisit la teinte noire
Et ses cheveux couleur de geai
Luisent sous l’effet de ses yeux…
Elle frémit de voir les rides avancer
Former des rus sur un visage blême
Voir ses prunelles cernées par l’insomnie
Elle soupire derrière les maux du temps
L’insensible tatouage continue son érosion
Et elle se met à méditer
Hier la jeunesse avec sa folie
Ses mille amusements dans les prés
Ses danses fougueuses, l’appel du corps
Et aujourd’hui elle veut cacher les empreintes
Permettre à la peau de reprendre son éclat
Elle use de la palette de crèmes diverses
Des pincées aux saveurs raffinées
Et le visage devient une toile mouvante
Où le tout émerge et s’efface sous les doigts…
Je ferme les persiennes sur une rue
Plus de clameur, plus de paysage, plus de foule…
La femme intègre de nouveau son monde
Et moi, je fais les mille pas sur les dalles nues
Fatigué par cette marche solitaire
Je m’attable à un bureau poussiéreux
J’essaie de faire le vide de mes visions
Une fois de plus, comme de coutume
J’ébauche une autre ligne de navigation
Le ciel fleurit de mille étoiles pétillantes
Et j’écoute le murmure du grand cosmos…
© kacem loubay
Vendredi 10 Février 2006
Khénifra – Maroc
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Le poète de l’autre rive
Re: UNE VUE ET DES MURMURES…
très tôt le matin ou tard dans la nuit
la muse ouvre le jardin des mots et suit
la trace de la lune dans l'esprit
du poète affamé à la rime qui séduit !
la muse ouvre le jardin des mots et suit
la trace de la lune dans l'esprit
du poète affamé à la rime qui séduit !
amina chami- Nombre de messages : 423
Date d'inscription : 05/11/2010
Re: UNE VUE ET DES MURMURES…
Superbe poème. En tant que femme à l'âge qui s'avance dans les mouvances d'un temps un peu trop pressé, j'ai frissonné de ces vers de vérité.
Invité- Invité
Re: UNE VUE ET DES MURMURES…
amina chami a écrit:très tôt le matin ou tard dans la nuit
la muse ouvre le jardin des mots et suit
la trace de la lune dans l'esprit
du poète affamé à la rime qui séduit !
Bonsoir Amina Chami
...Nulle muse à mes côtés, elles semblent quitter mon domaine,
elle vivent ailleurs dans le temps et en dehors de mon temps des
anciennes inspirations. Tout est rébellion dans un cercle restreint
où il me semble que je suis rivé au même endroit avec le même
décor. Je ne fais que retourner l'album des souvenirs, glaner un
texte et le remettre sur les rails.
Merci pour cette pensée
Amicalement
Le poète de la rive marocaine
...Nulle muse à mes côtés, elles semblent quitter mon domaine,
elle vivent ailleurs dans le temps et en dehors de mon temps des
anciennes inspirations. Tout est rébellion dans un cercle restreint
où il me semble que je suis rivé au même endroit avec le même
décor. Je ne fais que retourner l'album des souvenirs, glaner un
texte et le remettre sur les rails.
Merci pour cette pensée
Amicalement
Le poète de la rive marocaine
Re: UNE VUE ET DES MURMURES…
fleurdepat a écrit:Superbe poème. En tant que femme à l'âge qui s'avance dans les mouvances d'un temps un peu trop pressé, j'ai frissonné de ces vers de vérité.
Bonsoir FleurDePat
...Nous ne pouvons que frissonner devant un spectacle grandiose.
Lire et s'inprégner du texte et surtout voir que les cris/l'écrit nous
intercepte est un honneur.L'âge n'a aucun pouvoir sur l'état d'âme
d'un poète, il est l'omniprésent des faits et effets des autres. C'est
que les " vers... " et les visions qui nous donne cette sensation de
vibrer sous la densité et la musicalité des images.
Mes amitiés de ma rive marocaine
...Nous ne pouvons que frissonner devant un spectacle grandiose.
Lire et s'inprégner du texte et surtout voir que les cris/l'écrit nous
intercepte est un honneur.L'âge n'a aucun pouvoir sur l'état d'âme
d'un poète, il est l'omniprésent des faits et effets des autres. C'est
que les " vers... " et les visions qui nous donne cette sensation de
vibrer sous la densité et la musicalité des images.
Mes amitiés de ma rive marocaine
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