Et l'on voyage solitaire

Un éclat
Qui dessine soigneusement
Les contours brisés de ma maison

Ma voix
Qui oscille jusqu'à perdre
Sa peau claire, sa chair et son sang

Une sonde qui
Telle une plume légère
S'enfoncent jusqu'au cœur
De mon âme dichotome

Et tente d'y attraper
Les discrètes ombres bleues
Qui planent sur mes trèfles

Il n'y a à la fin
Que ce que l'on voit
Et ce que l'on croit voir
Depuis l'étrave de la nef

Et l'on voyage solitaire
Sur les courants bohémiens

l'esprit à cela de phénoménale
il peut voyager seul
en tous sens en tout lieu dans tous les mondes
réel illusoire subliminal
alors rien ne lui est interdit
pour profiter au mieux de tout un imaginaire

Un
amitiés poétiques
Tikalo

..... le voyage se fait dur
et le chemin prend une ligne pas droite
le cœur boite et miroite le vide
amitié.