CE QU'IL ME RESTE

De mon âme qui déambule,
Je décalque ton nom
Sur les pavés des rues,
Sur les volets mi-clos
Qui masquent les amours,
J'entremêle chaque lettre
Dans les feuilles des arbres,
Et le vent les tire
Jusque derrière les nuages !
Je t'aime dans le rouge des coquelicots,
Dans l'épi de blé qui mûrit,
Je baigne ton souvenir
Dans les eaux de la Laize
Qui le fait revivre,
Je te rêve au fil de mes poèmes,
je me languis dans l'attente
Que nulle rossée matinale
Ne rafraîchit ...
J'ai ce mal de toi
Et je le camouffle
Sous des sourires figés ;
Mal, si mal,
A ne pouvoir perdre de vue
ton visage,
Pour boire la douleur qui me torture !
Je reprends les chemins
Par lequels j'ai bâti mes espoirs .
Tu es le maître de mes délires,
Je tisse mes lieux fréquentés
Avec les lambeaux de ce qu'il reste
De ton nom !
J'ai l'absence de toi !

annwen

quelle superbe traduction de l'absence!!!

j'aurais aimé pouvoir aimer ou d'être aimé autant

bibi 2012

Aimé et être aimé.... un vaste sujet ! c'est vrai que c'est tellement agréable !

l'amour de nos jours et souvent éphémère
il est comme ces objets que l'on consomme
on commence par la passion
on continue par l'habitude
puis on s'en lasse et on les met au rebut
malheureusement si être aimé , aimer est le plus beau des sentiments que la nature nous offre, le paradoxe c'est que nous sommes pressés de tout, nous voulons tout alors que l'amour vrai l'amour intense nous impose la fidélité

Un
amitiés poétiques

Tikalo

cela a touours été ainsi tikalo... cela n'enlève rien au "précieux" de l'amour ! merci