Pensées flottantes

Se pourrait-il que soit de trop
le crayon
qui par ma main exprime
des apparences le profil ?

Univers en lignes mineures

Peu importe !
D’une caresse sur le papier
je dessinerai du bout de mes doigts
contrariés
à l’encre sympathique
des contours impalpables

Rien ne demeurera
Rien
de tous ces mots qui me brûlent
aucune trace de mes contours
malhabiles ne subsistera

J’oublierai la forme
et son gouffre vide de sens
où s’épuisent les couleurs
que je désire libres
Libres de se déployer
dans la boréale mouvance
toute proche de mes jours

et flotte la douce rime sous plume assoiffée de mots.

j'apprécie votre poésie.

Les mots s'effacent toujours
seuye la ligne pensée
reste une droite indéformable


amitié poétique

tikalo

sauraya ilyas a écrit:et flotte la douce rime sous plume assoiffée de mots.

j'apprécie votre poésie.

Merci sauraya. Assoiffée, oui, mais dans le doute quand à l'utilité de peindre, dessiner et écrire !

tikalo a écrit:Les mots s'effacent toujours
seuye la ligne pensée
reste une droite indéformable


amitié poétique

tikalo

Je crois bien que le problème vient de là, ma pensée n'est pas assez ferme dans la confiance de mes éphémères réalisations.

Merci de m'avoir lue.

la pensée parfois gambade trop loin..
et j'aime bien les pensées qui poussent à écrire.

Nicolas josephe... les miennes "gambadent" fort (j'ai repris ton verbe dans mon poème d'aujourd'hui)