CARTE POSTALE DE LA CRÊTE-A-PIERROT
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CARTE POSTALE DE LA CRÊTE-A-PIERROT
sur la Crête-à-Pierrot
chante mon coq sentinelle
il dissimule sous ses ailes
les 365 blessures de Papa Loko
oh ce brave gallinacé
choisi, béni et protégé
par les gémissements d'un tambour
qui a la gorge nouée et la voix cassée
comme un grand buveur de tafia
qui ayant bu toutes les étoiles des cieux
dans un verre de cinq étoiles brunes
chante en ce moment le chant de la Citadelle
qui regarde avec peine Port-au-Prince en gris
et qui comme un navire blessé est à la dérive
les fières emblèmes de la gloire délavée
est comme un oiseau qui sur une frêle tige
espère avoir le vertige des mots désankylosés
de Davertige qui trouvent refuge dans ma plume
qui saigne son encre deshumanisée
par les bruits de bottes à haleine de miasme
des casques imbibées de tout l'indigo du ciel
qui foulent sournoisement la fierté salée
de Dessalines à qui l'on offre une abshinte
pour appaiser ses chagrins d'avant et après 1804
aujourd'hui seule la Citadelle chante
pour tout ce temps perdu
sous le drapeau délavé qui trépasse
un chant qui n'est plus la dessalinienne
comme on dit de l'histoire
un perpétuel recommencement
alors sur la Crête-à-Pierrot
chante mon coq sentinelle
cette fois-çi il étale en grand plan
sous les yeux du monde entier
les 365 blessures de Papa Loko
bibi 2012
chante mon coq sentinelle
il dissimule sous ses ailes
les 365 blessures de Papa Loko
oh ce brave gallinacé
choisi, béni et protégé
par les gémissements d'un tambour
qui a la gorge nouée et la voix cassée
comme un grand buveur de tafia
qui ayant bu toutes les étoiles des cieux
dans un verre de cinq étoiles brunes
chante en ce moment le chant de la Citadelle
qui regarde avec peine Port-au-Prince en gris
et qui comme un navire blessé est à la dérive
les fières emblèmes de la gloire délavée
est comme un oiseau qui sur une frêle tige
espère avoir le vertige des mots désankylosés
de Davertige qui trouvent refuge dans ma plume
qui saigne son encre deshumanisée
par les bruits de bottes à haleine de miasme
des casques imbibées de tout l'indigo du ciel
qui foulent sournoisement la fierté salée
de Dessalines à qui l'on offre une abshinte
pour appaiser ses chagrins d'avant et après 1804
aujourd'hui seule la Citadelle chante
pour tout ce temps perdu
sous le drapeau délavé qui trépasse
un chant qui n'est plus la dessalinienne
comme on dit de l'histoire
un perpétuel recommencement
alors sur la Crête-à-Pierrot
chante mon coq sentinelle
cette fois-çi il étale en grand plan
sous les yeux du monde entier
les 365 blessures de Papa Loko
bibi 2012
bibi- Nombre de messages : 2351
Date d'inscription : 13/01/2008
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