la chaleur écrase Valence
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la chaleur écrase Valence
L’été écrase Valence.
Le Rhône somnole entre les arches du pont de pierre
Et son flot verdâtre semble immobile et comme en exil
Dans le petit port de plaisance les mâts fins comme fils
Pointent droits vers le ciel sans bouger leur hampe fière.
En juillet, l’incandescence du soleil nous voit somnolents ;
Écrasés par la chaleur, ne voyant dans l’air aucune nuance,
Entre les heures de la nuit et du jour, l’on cherche le silence,
et La fraicheur relative d’une douche sur le corps ruisselant.
Mes roses cramées, se ratatinent en couleurs inanimées.
La route tremble en miroir reflétant l’air devenu irrespirable.
Seul un chat se terre, sous les herbes de chaleur consumées.
Epuisée de soleil on dirait que Valence a pactisé avec le diable.
Où sont mes nuits bleutées et si fraiches de Nérac la belle,
Ces nocturnes vols d’oiseaux sur la Baïse et ses flots verts,
La fraicheur de la terrasse et la brume vaporisée qui se perd
Dans les chevelures, en poudre sublimée d’eau très claire ?
Le Rhône somnole entre les arches du pont de pierre
Et son flot verdâtre semble immobile et comme en exil
Dans le petit port de plaisance les mâts fins comme fils
Pointent droits vers le ciel sans bouger leur hampe fière.
En juillet, l’incandescence du soleil nous voit somnolents ;
Écrasés par la chaleur, ne voyant dans l’air aucune nuance,
Entre les heures de la nuit et du jour, l’on cherche le silence,
et La fraicheur relative d’une douche sur le corps ruisselant.
Mes roses cramées, se ratatinent en couleurs inanimées.
La route tremble en miroir reflétant l’air devenu irrespirable.
Seul un chat se terre, sous les herbes de chaleur consumées.
Epuisée de soleil on dirait que Valence a pactisé avec le diable.
Où sont mes nuits bleutées et si fraiches de Nérac la belle,
Ces nocturnes vols d’oiseaux sur la Baïse et ses flots verts,
La fraicheur de la terrasse et la brume vaporisée qui se perd
Dans les chevelures, en poudre sublimée d’eau très claire ?
TITEFEE- Nombre de messages : 1437
loisirs : poésies, ballades
Humeur : rêveuse
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: la chaleur écrase Valence
TITEFEE a écrit:L’été écrase Valence.
Le Rhône somnole entre les arches du pont de pierre
Et son flot verdâtre semble immobile et comme en exil
Dans le petit port de plaisance les mâts fins comme fils
Pointent droits vers le ciel sans bouger leur hampe fière.
En juillet, l’incandescence du soleil nous voit somnolents ;
Écrasés par la chaleur, ne voyant dans l’air aucune nuance,
Entre les heures de la nuit et du jour, l’on cherche le silence,
et La fraicheur relative d’une douche sur le corps ruisselant.
Mes roses cramées, se ratatinent en couleurs inanimées.
La route tremble en miroir reflétant l’air devenu irrespirable.
Seul un chat se terre, sous les herbes de chaleur consumées.
Epuisée de soleil on dirait que Valence a pactisé avec le diable.
Où sont mes nuits bleutées et si fraiches de Nérac la belle,
Ces nocturnes vols d’oiseaux sur la Baïse et ses flots verts,
La fraicheur de la terrasse et la brume vaporisée qui se perd
Dans les chevelures, en poudre sublimée d’eau très claire ?
Tu es dans le midi,tu ne vas pas te plaindre,tu ne serais pas du genre:Le beurre,l'argent du beurre et le fermier par dessus?J'ai aimé cet interlude bien terrestre.Bises.
Invité- Invité
Re: la chaleur écrase Valence
continue de nous enchanter avec ta belle poesie chere TITEFEE.
bibi 2008
bibi 2008
bibi- Nombre de messages : 2351
Date d'inscription : 13/01/2008
Re: la chaleur écrase Valence
clairedelune nostalgique
nous présente un poème manifique
merci pour ce partage
nous présente un poème manifique
merci pour ce partage
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