Le sein est-mai. Cancer
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Le sein est-mai. Cancer
Le sein est-mai. Cancer
Pastiche de soir d’hiver (Émile Nelligan)
Ah! Tel un hier que j’ai mai!
Mon lit est un jardin de l’ivre.
Ah! Tel un hier que j’ai mai!
Tout cet espace où je dois vivre
Et tout ce nœud qui sait, qui sait!
Quand sous le vent l’arbre givré,
L’alarme est soir, où suis-je ? où neige…?
Pour cet espoir si esseulé.
Je suis sur un nouvel arpège.
Ou l’essentiel est la portée.
Vaguez votre eau pour y semer.
Toute leçon et autre chose.
Vaguez votre eau pour y semer.
La clef des fleurs, la clef de prose
Au jardin du plus que passé.
Ah! Tel un hier que j’ai mai!
Mon lit est un jardin de l’ivre.
Ah! Tel un hier que j’ai mai!
Tout cet espace où je dois vivre
À toute nuit, cancer est-mai.
atouthasard
Pastiche de soir d’hiver (Émile Nelligan)
Ah! Tel un hier que j’ai mai!
Mon lit est un jardin de l’ivre.
Ah! Tel un hier que j’ai mai!
Tout cet espace où je dois vivre
Et tout ce nœud qui sait, qui sait!
Quand sous le vent l’arbre givré,
L’alarme est soir, où suis-je ? où neige…?
Pour cet espoir si esseulé.
Je suis sur un nouvel arpège.
Ou l’essentiel est la portée.
Vaguez votre eau pour y semer.
Toute leçon et autre chose.
Vaguez votre eau pour y semer.
La clef des fleurs, la clef de prose
Au jardin du plus que passé.
Ah! Tel un hier que j’ai mai!
Mon lit est un jardin de l’ivre.
Ah! Tel un hier que j’ai mai!
Tout cet espace où je dois vivre
À toute nuit, cancer est-mai.
atouthasard
atouthasard- Nombre de messages : 1113
Date d'inscription : 11/10/2008
Re: Le sein est-mai. Cancer
vous mettez le doigt là où il touche fort à tout hasard !
Rita-kazem- Nombre de messages : 4254
Date d'inscription : 18/02/2010
Re: Le sein est-mai. Cancer
Une amie a un cancer du sein
un pastiche est une reproduction de l'oeuvre
Merci la mi ré
un pastiche est une reproduction de l'oeuvre
Emile NELLIGAN (1879-1941)
Soir d'hiver
Ah! comme la neige a neigé!
Ma vitre est un jardin de givre.
Ah! comme la neige a neigé!
Qu'est-ce que le spasme de vivre
A la douleur que j'ai, que j'ai.
Tous les étangs gisent gelés,
Mon âme est noire! Où-vis-je? où vais-je?
Tous ses espoirs gisent gelés:
Je suis la nouvelle Norvège
D'où les blonds ciels s'en sont allés.
Pleurez, oiseaux de février,
Au sinistre frisson des choses,
Pleurez oiseaux de février,
Pleurez mes pleurs, pleurez mes roses,
Aux branches du genévrier.
Ah! comme la neige a neigé!
Ma vitre est un jardin de givre.
Ah! comme la neige a neigé!
Qu'est-ce que le spasme de vivre
A tout l'ennui que j'ai, que j'ai...
Merci la mi ré
atouthasard- Nombre de messages : 1113
Date d'inscription : 11/10/2008
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