Trop d'ailes
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Trop d'ailes
J'ai appris si tôt dans mon enfance
ce pas en retrait de moi même
pour me regarder
pour me prendre dans mes propres bras
et tutoyer l'autistique frontière
que parfois le monde où je gravite
ce monde dans lequel je vis
n'a plus aucune prise
aucun sens
aucun intérêt...
Je me soustrais
me dérobe
me dégravite
Je suis un électron libre.
Quelle heure est elle ?
Maison smoke de l'heure...
Le temps s'est cool de mes yeux,
s'inspire de mes narines
Le temps perd son temps à repeindre mes cheveux...
Quel temps fut-il ?
Je suis un photon, ici et là en même temps,
sans y être
tout en y étant pourtant...
Je suis vide et creux
débordant de cet amour
dont jeune puits me remplir...
Mon coeur saigne
de cet amour en trop peu
dont je déborde pour te noyer
me noyer.
Tu m'es si vitale, si nécessaire toute entière
que sans plénitude de toi
je choisis le vide.
Mais quelle heure est elle ?
Quel temps fait il ?
Comme un enfant placard enfin libre
je troque ma liberté psychotique
sur la pointe des pieds,
un pied de nez dans une main
dans l'autre une rose,
le regard facétieux et l'âme désinvolte
qui de nouveau
se désélectrise et s'épuise de l'Autre...
Comme on s'emparfume de fleur
je m'ensommeille de toi
dans le froissement soyeux d'une étoffe légère.
Une brise marine te déposa,
papillonne surprise,
au bord de mon âme effarée... puis te voila
paisiblement endormie contre mon coeur,
ta peau caressant la mienne à la mesure de ton souffle.
Si d'aventure je me languis de toi,
divine psyché,
je ferme les yeux et t'hologrammise
à tendre la main.
Et je tais mes silences
au son de tes couleurs de rêves.
Loran (février 2010)
ce pas en retrait de moi même
pour me regarder
pour me prendre dans mes propres bras
et tutoyer l'autistique frontière
que parfois le monde où je gravite
ce monde dans lequel je vis
n'a plus aucune prise
aucun sens
aucun intérêt...
Je me soustrais
me dérobe
me dégravite
Je suis un électron libre.
Quelle heure est elle ?
Maison smoke de l'heure...
Le temps s'est cool de mes yeux,
s'inspire de mes narines
Le temps perd son temps à repeindre mes cheveux...
Quel temps fut-il ?
Je suis un photon, ici et là en même temps,
sans y être
tout en y étant pourtant...
Je suis vide et creux
débordant de cet amour
dont jeune puits me remplir...
Mon coeur saigne
de cet amour en trop peu
dont je déborde pour te noyer
me noyer.
Tu m'es si vitale, si nécessaire toute entière
que sans plénitude de toi
je choisis le vide.
Mais quelle heure est elle ?
Quel temps fait il ?
Comme un enfant placard enfin libre
je troque ma liberté psychotique
sur la pointe des pieds,
un pied de nez dans une main
dans l'autre une rose,
le regard facétieux et l'âme désinvolte
qui de nouveau
se désélectrise et s'épuise de l'Autre...
Comme on s'emparfume de fleur
je m'ensommeille de toi
dans le froissement soyeux d'une étoffe légère.
Une brise marine te déposa,
papillonne surprise,
au bord de mon âme effarée... puis te voila
paisiblement endormie contre mon coeur,
ta peau caressant la mienne à la mesure de ton souffle.
Si d'aventure je me languis de toi,
divine psyché,
je ferme les yeux et t'hologrammise
à tendre la main.
Et je tais mes silences
au son de tes couleurs de rêves.
Loran (février 2010)
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