Premier baiser...

Je me souviens déjà enfant
quand tu passais chaque soir,
mon cœur frétillait souvent
à l'idée de te revoir !

Je te regardais, grandir
et je sentais, à chaque fois
de douces pensées envahir
mon corps transi d'effroi !

j'ignorais tout de l'amour
et j'étais la risée du collège
résolu, j'attendais le jour
où, j'aurai ce doux privilège !

Je t'aimais au plus fort de moi-même
mais je n'osais pas te le dire
devant toi, je devenais blême
et j'entendais mon cœur gémir !

La nuit, je dormais si mal
et, mon état était piteux
ma mère trouva anormal
ce comportement douteux !

J'essayais alors de réagir
et je pris mon courage à deux mains
je répétais, sans faillir
les mots doux, que je lui dirai demain !

Elle était là, dans sa jolie tunique !
Ses cheveux au vent, et son visage nacré
ses yeux bleus et son sourire pudique
attisait mon désir, de mille feux sacrés !

Je n'osais pas bouger, de peur
de briser, cet instant idyllique
émerveillé, j'admirais avec stupeur
ce corps frêle, dans ce décor magique !

Je fis un pas pour toucher sa hanche
Alors, elle s'avança vers moi, pudibonde !
je pris ses deux mains et sa tête se penche
sur mes épaules, évasive, vagabonde...

Elle était là ! Je caressais ses cheveux !
Et, je sentais la fragrance suave de son corps !
Je l'enlaçais et mon souffle devint nerveux !
Mon étreinte se fit lascive de plus en plus fort !

Mes gestes devenaient mièvres
mon cœur se pâmait
Et mon corps en fièvre
de désir s'enflammait !

Comme un bébé qu'on sèvre,
avec mes sens embrasés
par la passion,
elle m'offrit, enfin ses lèvres
avec émotion !
c'était mon premier baiser !

goutdemiel a écrit:Je me souviens déjà enfant
quand tu passais chaque soir,
mon cœur frétillait souvent
à l'idée de te revoir !

Je te regardais, grandir
et je sentais, à chaque fois
de douces pensées envahir
mon corps transi d'effroi !

j'ignorais tout de l'amour
et j'étais la risée du collège
résolu, j'attendais le jour
où, j'aurai ce doux privilège !

Je t'aimais au plus fort de moi-même
mais je n'osais pas te le dire
devant toi, je devenais blême
et j'entendais mon cœur gémir !

La nuit, je dormais si mal
et, mon état était piteux
ma mère trouva anormal
ce comportement douteux !

J'essayais alors de réagir
et je pris mon courage à deux mains
je répétais, sans faillir
les mots doux, que je lui dirai demain !

Elle était là, dans sa jolie tunique !
Ses cheveux au vent, et son visage nacré
ses yeux bleus et son sourire pudique
attisait mon désir, de mille feux sacrés !

Je n'osais pas bouger, de peur
de briser, cet instant idyllique
émerveillé, j'admirais avec stupeur
ce corps frêle, dans ce décor magique !

Je fis un pas pour toucher sa hanche
Alors, elle s'avança vers moi, pudibonde !
je pris ses deux mains et sa tête se penche
sur mes épaules, évasive, vagabonde...

Elle était là ! Je caressais ses cheveux !
Et, je sentais la fragrance suave de son corps !
Je l'enlaçais et mon souffle devint nerveux !
Mon étreinte se fit lascive de plus en plus fort !

Mes gestes devenaient mièvres
mon cœur se pâmait
Et mon corps en fièvre
de désir s'enflammait !

Comme un bébé qu'on sèvre,
avec mes sens embrasés
par la passion,
elle m'offrit, enfin ses lèvres
avec émotion !
c'était mon premier baiser !

le premier réveil du cœur; première vibration vers l'autre, début d'une série de frustration.........que l'amour illumine nos cœur encor et toujours

premier soleil qui réhauffe et brûle en même temps le coeur au début de son ouverture vers l'autre.
j'aime ce poème.

Bonsoir,

@yassine, c'est vrai ! Un début très prometteur puis des frustrations.
Ensuite, un long et dur apprentissage !
Ah l'amour, toujours lui...
Amen ! Lol

@Lynda, merci mon amie pour ce généreux commentaire.
Merci d'être passée...

Amicalement. Kamel

je viens de vous découvrir. j'en suis ravie.

Je découvre votre magnifique poème et je crois que l'Humain connaît dans sa vie plusieurs moments qui restent dans la mémoire.

Merci d'avoir partagé ce moment de poésie.
Mes salutations amicales
Prince de velours

Bonsoir,

@angelina Charles, ravi de votre visite. Au grand plaisir de vous relire...
Merci d'être passée !

@PrincedeVelours, merci pour votre commentaire très amical.
J'apprécie, mon ami. Oui, énormément de choses nous marquent à jamais ! C'est selon : de bons souvenirs ou parfois d'autres, pleins d'amertume...


Amicalement. Kamel

Un baiser, premier sur la joue
C’est la chaleur d’un fou
Qui va aller jusqu’au bout
Le prochain on se demande où

Bonsoir simon,

Si cette chaleur devient fièvre.
Aisé,
il détalera comme un lièvre.
Apaisé
Et déposera sur ses lèvres
Un baiser...

Merci d'être passé.

Amitiés. Kamel