Infinie

Infinie

Ça y est
J’arrête d’écrire
A force de raconter ma vie
Je me suis laissé envahir
Par la tristesse sans pouvoir rebondir
Tout explosaient autour de moi
Jusqu'à parfois vouloir
Un peu mourir
Juste un peu
Histoire d’oublier le plaisir
De grandir…
Perdu dans mes pages noirs
J’extérioriser pour mieux dormir
Car il faut savoir
Qu’elle était mon seul espoir
Qui ne faisait que me punir
Pour des siècles de plaisir
M’oubliant pour cette autre…empire
J’ai souvent parlé de ses cheveux
Je sais, c’est un peu classique
Mais je me sentais tellement religieux
Que je ne savais pas comment la décrire
Pour un peux mieux l’écrire
Et enfermé dans une souffrance sordide
Tellement paradoxale face à elle…elle si splendide
Qui ne faisait que de me répéter
« Oublie moi, oublie moi pour l’éternité
Il n’y a que lui, qui sera me faire rêver »
Ainsi, seul, je marchais dans l’impossible
En comprenant qu’elle était libre
De toute poésie
Alors que moi je ne vivais que pour cet art
Qui se personnifiait dans sa peau d’ivoire
Dans son cœur et ses remparts
Je m’étais enfermé
Et les étoiles se faisaient de plus en plus rare
Je pleurais
Pendant qu’elle riait
Mais ça y est
J’arrête décrire
A force de raconter ma vie
Je me suis laissé envahir
Par la tristesse sans pouvoir rebondir
Tout explosaient autour de moi
Jusqu'à parfois vouloir
Un peu mourir…