Tunnel circulaire

Tes maux longs, Longent le tunnel circulaire
Plient le temps en courbant ta montre bleue
Deux ombres jumeaux prirent le noir, tossant contre ton ciel bas à avaler la terre
Souriaient aux étoiles, sirotaient le froid d’une lointaine nuit
Au bout de ton âme
Au bout du monde, plus de lucarnes
Malgré moi j’entendais ton silence Crier au fond de la nuit sans fin

L’écho accouchera du sens de sa mort
Posera un doux baiser sur la colline froide
De beaux faisceaux essuyaient la rosée sur son corps
Des papillons s’endormirent,
Le dégel s’éloigna, s’éloigna…

Tunnel ! As-tu vu une lumière divine, une traversée satanique ?
Mur de la honte ! Ton sablier agonise, tétanise le temps Regorge de vide et d’amertume
As-tu vu un départ vers le passé lointain ?

Du dernier wagon rhomboédrique, une voix s’élève
Faisait taire les distances, ponctuant le silence des années
Anonnant une phrase qui n’a jamais commencé
Une voix isomère chuchota, recréa son image
Ils se regardaient dans les yeux
Des flocons sur le lieu ceint
Des braises ardentes retirées d’une main tremblante Frôlant l’adret et l’ubac
Une joie intense Un passage périlleux .


C’était écrit, la place s’est évaporée
Un hexagone sans âme Les roseraies se retirèrent
Les seins tarissent, et le chemin s’est replié
Les souvenirs rasent un mur vieillissant
Le corps se lézarde, le crépi tombe
Trouant la mémoire des riverains …

Ö lieu de nos symétriques agonies
Pleure, raconte tes mômes et tes vieillards
Chaque nuit le papillon meurt au pied de l’érable oublié
La voix bleu caresse le bout des rêves
Crie fort à réveiller la rose endormie dans son salon suspendu

Main tendue, bras ouverts, une lumière transposa le sourire
Tunnel circulaire !
Nous mèneras tu entre les deux mondes? où la terre s’intercalera
Pria sa lune avant la fusion promise
Du bout du regard, L’amandier pleure en scrutant les sentiers battus
Tout chemin te mènera aux vieux remparts
Une ville à hauteurs fleuries.

fleurit ton encrier de ces bourgeont de poésie sublime.

ombre et lumière est ta poésie que je savoure.

merciií Amina .merci najat de bien apprécier.votre passage me reconforte

J'apprécie les belles images de ce poème.
AMICALEMENT