Matin blanc et sève

Matin blanc et sève

Le blanc feu des matins d’hiver
se déchire vite – le jour
finissant – en loques grises.

Comme on s’enivre de vin nouveau
juste ce qu’il faut pour être joyeux
juste ce qu’il faut pour que glisse
la robe de tristesse……....À nu
le corps dépouillé offre son été.

Le malheur aime qu’on l’embrasse
aime qu’on l’accepte… et la plaie
ouverte aux promesses à venir
– parce qu’elle est vive –
creuse un pont en-deçà du néant.

.

Carmen P. a écrit:Matin blanc et sève

Le blanc feu des matins d’hiver
se déchire vite – le jour
finissant – en loques grises.

Comme on s’enivre de vin nouveau
juste ce qu’il faut pour être joyeux
juste ce qu’il faut pour que glisse
la robe de tristesse……....À nu
le corps dépouillé offre son été.

Le malheur aime qu’on l’embrasse
aime qu’on l’accepte… et la plaie
ouverte aux promesses à venir
– parce qu’elle est vive –
creuse un pont en-deçà du néant.

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Ravie de retrouver votre belle plume Carmen. Bonne journée.

toute plaie se plait à nous rappeler qu'on est des êtres fragiles.

mikaela a écrit:
Ravie de retrouver votre belle plume Carmen. Bonne journée.

Bonjour mikaela.
Quand l'inspiration s'éloigne de nous... il ne reste qu'à attendre son retour !
Elle est venue, hier, me faire un petit .

reem rawane a écrit:toute plaie se plait à nous rappeler qu'on est des êtres fragiles.

Mais c'est difficile de l'accepter quand on est dans la souffrance. (je signale au passage que je vais bien... )

Bonsoir Carmen P.

J'aime autant cette austérité dans des mots si sûrs !
Et cette fatalité qui vous guette au détour d'une phrase où la sève coule tout le long des meurtrissures !
Tenir dans les moments les plus forts, rassure !
Ne sommes-nous pas humains ? Puis l'euphorie trompeuse de cet éclat vermeil du liquide que la grappe assure...
En coulant, il devient vite, la seule espérance...à nos blessures

Éternel recommencement !
Pot de fer et pot de terre.
L'amour est cruel...

Merci pour le partage. Kamel

Nos existences oscillent entre bonheurs et plaies....Les êtres heureux n'ont pas d'histoire...