Je ne suis qu’un rêveur

Je ne suis qu’un rêveur

Où le temps, qui à pied.
Marche des hivers
Tant si peu...
Son métier.

S’il y avait gens
Tant

Que nombre puisé
Compte sur l’heure
Ce savoir, d’aimer

Je ne suis que passant
Au livre de la vie
Je ne suis qu’un enfant
À prévoir le sous-ci

Mais, je suis l’encore
D’être, par ici
Le vivant d’une lieue
Que la forêt plieuse
Avait mise en son lit
Au dortoir d’une feuille

Le vers sans l’accord
Que je couche plié
Était-il ce décor
Que l’on nomme péché

Tel un sujet nommé
Un rêve épuisé
La somme des années
Qui ne verra le jour

La mémoire du vent accoudée sur l’aurore
Le savoir du présent quand il n’y avait Thor
Ce dieu qui sans instant martelait le remord
Le plus précieux d’avant celui n’a mort

Je ne suis qu’un rêveur
Sans savoir la moitié
De tous ces gens seuls
Qui ne fussent aimé

Tant le cour de la nuit
Avait des vers lunaire
Pour changer réverbère
En lueurs éclatantes
De joies et de bontés

Pour une année
Et pour tout ce meilleur

Que l’on sait de cœur, pleurer une amie
Que l’on sait par chœur, pleurer un ami

La tombée du jour est un soleil

Si vous êtes instruit aux rêves
Du rêveurs, nez-nu-phare.

La mère vient d’enfanter
La couleur d’une vague plume

atouthasard