Comme un albatros

Comme un albatros

Comme un albatros perdu, je volette et tournoie
Flirtant avec le ciel, où brillent des milliers d’étoiles.
Je crie mais personne ne m’entend…j’ai perdu la voile,
Je flotte, mais je ne contrôle plus rien, je me demande pourquoi ?

Je me laisse porter au gré des forces,
Irrésistiblement attiré sur les hauteurs.
Plus je monte, plus les nuages deviennent douleurs,
Sombres, menaçants et souffrances.

J’ai l’impression de me perdre pour toujours
La solitude braillarde, dans le cœur,
Elle me brise en sanglots, j’ai vraiment peur,
Peur à voyager seul, dans ce tunnel non retour.

J’ai tellement peur que je pleure et je crie
Dans les draps de la nuit sombre et froide ;
Pourtant je dois partir, quitter ce vide,
Aller dans la serre en miroirs bleutés de l’envie.

Une fois de plus, atterri sur l’île dorée, la réalité
Rattrape mes visions oniriques : mon lit fait de mousse
Et je dors à la belle étoile en pensant à sa chevelure rousse
Qui réveille en moi, des sentiments adolescents : sa beauté …!

Je ne guérirai pas de cet amour, le cœur démoli
Elle m’a pris ma lumière, ma sève, ma confiance
Etrange à la vie, je me laisse porter par le flux de la souffrance
J’évite les regards, les couples qui s’embrassent, ceux qui vivent la vie…

Lorsque l’on perd l’amour, sans lui, on est qu’attente
On a faim de sa peau, de ses lèvres, de l’odeur de ses cheveux
C’est elle qui a les clés de la porte du paradis, dans ses yeux
L’amour débarque à l’improviste, un instant, plus rien n’existe.

Soudain, on a le cœur en flammes, le cœur qui tremble
La tête à l’envers, un vide au creux du ventre
La solitude pèse et pour s’évader, on se met à la fenêtre
Le regard dans le vague, on ressent un manque affectif…un trouble !

Australie : Novembre 2011.
From the window
Nothing remains : only the wound of memory and the meeting place.

Les ravages de la douleur d'aimer....
Un état proche parfois du malaise, le corps et le coeur enserrés, une anxiété permanante, heureusement le temps reste un précieux allié....

déferlement de coeur en vers forts et purs

La phrase ne sait plus quoi dire
Devant tous ces mots.....
bravo tout simplement.

La solitude, cette brume qui nous cache la lumière et fait de nos jours des nuits!
MurmuresS

il n’est de remède, de solution facile,
à cette sensation de silence incompatible,
qui nous fait avancer avec un air amer au cœur

rychar a écrit:Les ravages de la douleur d'aimer....
Un état proche parfois du malaise, le corps et le coeur enserrés, une anxiété permanante, heureusement le temps reste un précieux allié....

Bonjour cher Rychar,
Comme tu le soulignes bien: le temps est le meilleur pansement pour la douleur...
Merci pour ta sympathie .
Mes amitiés
BTT

Rita-kazem a écrit:déferlement de coeur en vers forts et purs

Bonjour chère Rita,
Merci pour ces mots gentils, j'apprécie beaucoup.
Amitiés
BTT

maurice rolland a écrit:La phrase ne sait plus quoi dire
Devant tous ces mots.....
bravo tout simplement.

Bonjour "mauris rolland"
Merci cher poète pour ces mots gentils, j'apprécie bien ta sympathie.
Amitiés
BTT

MurmuresS a écrit:La solitude, cette brume qui nous cache la lumière et fait de nos jours des nuits!
MurmuresS

Bonjour "Murmures",
La nuit noire de l'âme où il fait toujours sombre sous la lampe de la solitude.
Merci pour votre partage.
Amitiés
BTT

cristopher-cris a écrit:il n’est de remède, de solution facile,
à cette sensation de silence incompatible,
qui nous fait avancer avec un air amer au cœur

Bonjour cher Cristopher-cris,
Comment sortir de cette spirale de la solitude?
Seul, on marche plus vite; à deux, on marche plus loin.(Proverbe Africain)
Merci l'ami fidèle pour ton partage.
Amitiés
BTT

mots sympathiques, à vous relire.

jessy-j-paul a écrit:mots sympathiques, à vous relire.

Bonsoir"jessy-j-paul",
Ca me fait plaisir de vous lire, merci pour votre gentillesse.

Amitiés
BTT