chute et fin

Je ne vois plus le jour
Q'au travers de ma nuit
C'est un bruit sourd
Dans un autre pays.

Je suis ainsi devenu
Je n'entend que mes pas
Allant sur une route perdue.
Je ne m’interroge pas.

J'ignore jusqu'a votre langue.
Et puis je suis allé trop loin.
Seul sur ma barque qui tangue,
Je n'ai nul envie, nul besoin.

Condamné à être prisonnier innocent,
Mes scarifications forment une croix.
Je n'ai pas compris vos règlements,
Et mon front n'est plus à moi.

Au dessus du ciel grillagé,
Se superpose l'étoile de ma prison,
Ainsi mes pensées ombragées,
Viennent elles briser ses rayons.

Personne ne peut plus me toucher maintenant
Ni atteindre mon coeur que j'ai supplicié.
Alors ! n'est ce pas suffisant ?
Vous faut ils que je disparaisse en totalité ?

C"est arrassé, épuisé...Lorsque je m'endors,
Que disparaissent les barreaux pointus.
Repos torturé toi seul me laisse dehors,
Toujours enfant libre et ingénu.

Souvenirs... de paix, d’insouciance à jamais révolues.

l'amer perse ce cœur qui crie à fond ses tourments
suis touché par votre sincérité.

La peine trop forte stimule la
muse et l'inspiration n'en est que plus douce.
j'aime bien ce cri.