Rousseur

Chevelure voilée, rousseur, douceur éclipsées
Pleine lune rayonnante dans un voile gris
Timides ces rayons , charme et beauté
Une voix , douce , chaque matin écrit
De belles notes soyeuses et bleutées

Rouquine charma les vieux cèdres
Se tait, pleure, meurt au seuil
De son premier printemps au bas de sa première lettre
Peur du loup, du vent bleu , des feuilles
Mortes voltigeant en vrille, c’était la question : être ou ne pas être

Une beauté éclipsa les rayons froids d’un soleil , surgit au sein d’un itinéraire qui n’arrêta pas à s’allonger,se recroqueviller ,une douceur,une chaleur ni d’enfer ni de paradis .
Tôt, avant l’avènement de la brise matinale,de mots et des fleurs ,des brins de paille,des akènes à géométrie rayonnante viennent caresser le vieux tronc endormi au cœur de la forêt des angoisses,sans autant le réveiller…
Il est entre la vie et la mort , entre l’amour et l’amitié ,entre les sensations ignées et le froid du Québec ;
Que faire ?
Image saine , icône de madone,pureté divine ;elle ose aimer la nature et les hommes,fleur de l’est talée par les années qui, passent, s’entassent pliant ainsi l’ardeur ,attisant la fougue de fructification en fruits beaux ,angéliques métisses entre rousseur et couleur ocre du bled qui ne cesse de se rétrécir ,blêmir …
Le méchant cèdre froissa le silence et la beauté de sa rose sans jamais la côtoyer , pria les rayons de son soleil de couvrir son corps de douceur ,de rousseur et puis s’en alla mourir au fond du bois où une naïade l’attendait pour le rebaptiser,le laisser vivre sa mort tout seul …même des hauteurs de Lalla setti, elle ne pourrait rien voir ou entrevoir .
Même si les arbres préfèrent mourir debout, l’arbre fatigué de grandir ,de souffrir préféra périr dans le néant,dans le calme absolu ,sauf des voix divines rythmaient le passage vers l’état minéral ;il est mort cet arbre tout en gardant trois belles images : trois très belles roses ,une rousse et deux blanches ;elles s’en souviendront et se reconnaîtront .
Dire,écrire, aimer les roses ,c’est beau mais …
Ö rouquine des bois et des villes blanches souviens- toi du vent de l’est qui venait bercer les bourgeons de tes rosiers juvéniles qui tardent à aimer la lumière et le redoux du printemps.

Une beauté éclipsa les rayons froids d’un soleil , surgit au sein d’un itinéraire qui n’arrêta pas de s’allonger,se recroqueviller ,une douceur,une chaleur ni d’enfer ni de paradis .
Tôt, avant l’avènement de la brise matinale,de mots et des fleurs ,des brins de paille,des akènes à géométrie rayonnante viennent caresser le vieux tronc endormi au cœur de la forêt des angoisses,sans autant le réveiller…
Il est entre la vie et la mort , entre l’amour et l’amitié ,entre les sensations ignées et le froid du Québec ;
Que faire ?