LES ROSEAUX

motschuchotes a écrit:LES ROSEAUX

La nature a toujours eu ses hosties
Les roseaux sont du nombre
Souffre-douleur de ces pies
Auxquelles ils font de l'ombre
Elles sont tellement bavardes
Ces péronnelles qui n'arrêtent de jacasser
Qu'on souhaiterait qu'on les canarde
Pour entendre un silence planer
Malgré leurs beaux plumages
Du noir ténébreux d'un corbeau
Elles accablent de leurs bavardages
Ces pauvres roseaux ont bon dos;

Voleuses de tout objet qui brille
Elles survolent constamment le décor
Un éclat, les voilà plongeant en vrille
Récupérer le précieux trésor
Sous le soleil qui caresse leur ventre
Elles vont , viennent et agacent
Mais jamais ne pensent rendre
Tous les bijoux qu'elles amassent
Ces pies ramassent tout ce qui leur plaît
Ces petites chipies sont si mauvaises
Que être la plus belle est leur seul sujet
Dont elles se délectent et se plaisent

Leur vie ne serait que paresse et agrément
S'il n'y avait, pour leur barrer le passage,
Ces grandes tiges se balançant mollement
Et qui font, à leur vol, un véritable barrage
Chargées de tous ces bibelots clinquants
Des verres colorés aux pièces argentées
Des chaînettes dorées aux cailloux brillants
Ces chapardeuses sont lourdement chargées
Elles doivent ainsi changer de direction
Plouf ! Voilà les bijoux tombant à l'eau
Alors, menteuses, elles vous diront : Que c'est la faute aux roseaux !

c'est avec passion que vous ecrivez et nous en sommes ravis

kojok

mohamed ali kojok a écrit:

motschuchotes a écrit:LES ROSEAUX

La nature a toujours eu ses hosties
Les roseaux sont du nombre
Souffre-douleur de ces pies
Auxquelles ils font de l'ombre
Elles sont tellement bavardes
Ces péronnelles qui n'arrêtent de jacasser
Qu'on souhaiterait qu'on les canarde
Pour entendre un silence planer
Malgré leurs beaux plumages
Du noir ténébreux d'un corbeau
Elles accablent de leurs bavardages
Ces pauvres roseaux ont bon dos;

Voleuses de tout objet qui brille
Elles survolent constamment le décor
Un éclat, les voilà plongeant en vrille
Récupérer le précieux trésor
Sous le soleil qui caresse leur ventre
Elles vont , viennent et agacent
Mais jamais ne pensent rendre
Tous les bijoux qu'elles amassent
Ces pies ramassent tout ce qui leur plaît
Ces petites chipies sont si mauvaises
Que être la plus belle est leur seul sujet
Dont elles se délectent et se plaisent

Leur vie ne serait que paresse et agrément
S'il n'y avait, pour leur barrer le passage,
Ces grandes tiges se balançant mollement
Et qui font, à leur vol, un véritable barrage
Chargées de tous ces bibelots clinquants
Des verres colorés aux pièces argentées
Des chaînettes dorées aux cailloux brillants
Ces chapardeuses sont lourdement chargées
Elles doivent ainsi changer de direction
Plouf ! Voilà les bijoux tombant à l'eau
Alors, menteuses, elles vous diront : Que c'est la faute aux roseaux !

c'est avec passion que vous ecrivez et nous en sommes ravis

kojok

merci cher poete,de votre fidélité belle journée marie

Un tendre petit écrit me ramenant à un célèbre album de tintin
"les bijoux de la castafiore...."

R.

Roseaux qui coupent si facilement la peau,
Pies voleuses perchées sur leur baliveau,
Même dame nature se pare de trahison,
Bel écrit Marie au seul la de ton diapason.

Bise Miss.

rychar a écrit:Un tendre petit écrit me ramenant à un célèbre album de tintin
"les bijoux de la castafiore...."

R.

ah oui ça me rappelle quelque chose j'ai du le lire mon copain

celui qui sait a écrit:Roseaux qui coupent si facilement la peau,
Pies voleuses perchées sur leur baliveau,
Même dame nature se pare de trahison,
Bel écrit Marie au seul la de ton diapason.

Bise Miss.

bonsoir "troubadour" merci de ton passage sur mes lignes au plaisir de te lire Marie

elles sont si vilaines ces pies???

je ne savais pas !


j ai bien aimé cet écris..

josy a écrit:elles sont si vilaines ces pies???

je ne savais pas !


j ai bien aimé cet écris..

merci d'avoir apprécié marie