Balade à Guérande

Je marche dans des petites rues salées
Sous un ciel qui ne sait que pleurer
La mer grise s'amuse à s'ennuyer
Les nuages blancs ne savent plus voler

L'air est embué de ce petit crachin
Qui vient de plus loin que ton lointain
Et du sable vendangé par un vent malicieux
Vient s'égarer dans le coin de mes yeux

Mais dans mes poches , mes rêves j'ai caché
Pour les regarder avant de me coucher

Sur le sentier parsemé de brouillard
Je marche à reculons,vers un nul part
Où je ne croiserai plus ton hasard
Même si il est toujours en retard

Le long des grandes et mornes falaises
Les mouettes me racontent des fadaises
Et enfin mes noires pensées se taisent
Quand mes pieds s'enfoncent dans la glaise

Mais dans mes poches, de l'amour je t'ai gardé
Pour qu'il refleurisse quand je serai arrivé

Le vent enivré d'embruns et de lavande
Me raconte les dernières légendes
Et j’aperçois dans la fossette de l'horizon
Le soleil sortant enfin de sa prison

J'ai posé mon sac de vagabond
Près du port, j'ai trouvé une maison
Chaque jour, je répare des filets à papillon
En essayant de me souvenir de ton prénom

Mais le fond de ma poche était percé
Sur le chemin des écoliers, je t'ai semé

Ma tristesse n'est pas de contrebande
Même si la vie ne manque pas de sel à Guérande
J'attends que le ciel me fasse une offrande,
Et que ton sourire enfin il me rende

Mais le fond de ma poche était troué
Un autre que moi est venu te récolter

garder les rêves le long du chemin
garder une lueur pour demain
c'est si bon de sentir qu'on est riche par des rêves purs.....

papillon11 a écrit:Je marche dans des petites rues salées
Sous un ciel qui ne sait que pleurer
La mer grise s'amuse à s'ennuyer
Les nuages blancs ne savent plus voler

L'air est embué de ce petit crachin
Qui vient de plus loin que ton lointain
Et du sable vendangé par un vent malicieux
Vient s'égarer dans le coin de mes yeux

Mais dans mes poches , mes rêves j'ai caché
Pour les regarder avant de me coucher

Sur le sentier parsemé de brouillard
Je marche à reculons,vers un nul part
Où je ne croiserai plus ton hasard
Même si il est toujours en retard

Le long des grandes et mornes falaises
Les mouettes me racontent des fadaises
Et enfin mes noires pensées se taisent
Quand mes pieds s'enfoncent dans la glaise

Mais dans mes poches, de l'amour je t'ai gardé
Pour qu'il refleurisse quand je serai arrivé

Le vent enivré d'embruns et de lavande
Me raconte les dernières légendes
Et j’aperçois dans la fossette de l'horizon
Le soleil sortant enfin de sa prison

J'ai posé mon sac de vagabond
Près du port, j'ai trouvé une maison
Chaque jour, je répare des filets à papillon
En essayant de me souvenir de ton prénom

Mais le fond de ma poche était percé
Sur le chemin des écoliers, je t'ai semé

Ma tristesse n'est pas de contrebande
Même si la vie ne manque pas de sel à Guérande
J'attends que le ciel me fasse une offrande,
Et que ton sourire enfin il me rende

Mais le fond de ma poche était troué
Un autre que moi est venu te récolter

Balade à Guérande
ça valait le détour !
Bonne journée

Le troubadour signe son retour par une douce ballade mélancolique....non dénuée de romantisme!

papillon11 a écrit:Je marche dans des petites rues salées
Sous un ciel qui ne sait que pleurer
La mer grise s'amuse à s'ennuyer
Les nuages blancs ne savent plus voler

L'air est embué de ce petit crachin
Qui vient de plus loin que ton lointain
Et du sable vendangé par un vent malicieux
Vient s'égarer dans le coin de mes yeux

Mais dans mes poches , mes rêves j'ai caché
Pour les regarder avant de me coucher

Sur le sentier parsemé de brouillard
Je marche à reculons,vers un nul part
Où je ne croiserai plus ton hasard
Même si il est toujours en retard

Le long des grandes et mornes falaises
Les mouettes me racontent des fadaises
Et enfin mes noires pensées se taisent
Quand mes pieds s'enfoncent dans la glaise

Mais dans mes poches, de l'amour je t'ai gardé
Pour qu'il refleurisse quand je serai arrivé

Le vent enivré d'embruns et de lavande
Me raconte les dernières légendes
Et j’aperçois dans la fossette de l'horizon
Le soleil sortant enfin de sa prison

J'ai posé mon sac de vagabond
Près du port, j'ai trouvé une maison
Chaque jour, je répare des filets à papillon
En essayant de me souvenir de ton prénom

Mais le fond de ma poche était percé
Sur le chemin des écoliers, je t'ai semé

Ma tristesse n'est pas de contrebande
Même si la vie ne manque pas de sel à Guérande
J'attends que le ciel me fasse une offrande,
Et que ton sourire enfin il me rende

Mais le fond de ma poche était troué
Un autre que moi est venu te récolter

une petite pincée de poivre pour accompagné ton sel de guerande alain motschuchotes