Je suis...
3 participants
Page 1 sur 1
Je suis...
Je suis celui collant à vos pas
Et que vous ne voyez même pas
Trop cernées que vous êtes
Par vos ombres muettes
Je suis celui pesant sur vos épaules
Courbées et désormais si peu folles
Point un regain sinon une plongée
Bien loin de votre apogée
Je suis celui frappant au carreau
Juste à vous tenir un peu chaud
Lierre grimpant sur votre coeur
Jusqu'à étouffer le bonheur
Otant ce soupir qui vous cabre
D'un soupçon , tristes ténèbres
Qui vous maintiennent enfermée
Las, privée d'un élan affamé
Je suis ô bien triste refrain
Rythmant ce morne quotidien
Tel un éternel hiver
Qui vous trouve le coeur à l'envers
Serais-je morne plaine?
A vous arracher soudaine plainte
Du genre celles si pleines
Qu'au final elle vous éreinte?
Et si vous y perdez le goût de vivre
Sachez q'un horizon ivre
Parfois dissimule quelque vacuité
Et qu'à la lumière succède l'obscurité
Je suis ce silence où l'infini ment
Un espace rendu oppressant
Venin voyageant dans votre sang
Prémices d'un renoncement
J'en suis à égrenner ce temps
Inscrit à la surface de quelque cadran
Je suis celui que l'on prénomme l'ennui
Qui vampirise jusque vos nuits
Compagnon fidèle et coriace
Résistant , plus que vivace
Rien ne fait qui peut vous soustraire
Au linceul de mon arbitraire....
Et que vous ne voyez même pas
Trop cernées que vous êtes
Par vos ombres muettes
Je suis celui pesant sur vos épaules
Courbées et désormais si peu folles
Point un regain sinon une plongée
Bien loin de votre apogée
Je suis celui frappant au carreau
Juste à vous tenir un peu chaud
Lierre grimpant sur votre coeur
Jusqu'à étouffer le bonheur
Otant ce soupir qui vous cabre
D'un soupçon , tristes ténèbres
Qui vous maintiennent enfermée
Las, privée d'un élan affamé
Je suis ô bien triste refrain
Rythmant ce morne quotidien
Tel un éternel hiver
Qui vous trouve le coeur à l'envers
Serais-je morne plaine?
A vous arracher soudaine plainte
Du genre celles si pleines
Qu'au final elle vous éreinte?
Et si vous y perdez le goût de vivre
Sachez q'un horizon ivre
Parfois dissimule quelque vacuité
Et qu'à la lumière succède l'obscurité
Je suis ce silence où l'infini ment
Un espace rendu oppressant
Venin voyageant dans votre sang
Prémices d'un renoncement
J'en suis à égrenner ce temps
Inscrit à la surface de quelque cadran
Je suis celui que l'on prénomme l'ennui
Qui vampirise jusque vos nuits
Compagnon fidèle et coriace
Résistant , plus que vivace
Rien ne fait qui peut vous soustraire
Au linceul de mon arbitraire....
rychar- Nombre de messages : 5906
loisirs : écriture, vélo,musique,
Humeur : rêveur
Date d'inscription : 17/03/2010
Re: Je suis...
Admin a écrit:un écho d'émoi ...
au plaisir de te relire richard...
Bonjour Aziza....
Juste un ressenti, je ne connais pas l'ennui....
bonne journée
R.
rychar- Nombre de messages : 5906
loisirs : écriture, vélo,musique,
Humeur : rêveur
Date d'inscription : 17/03/2010
Re: Je suis...
un ressenti ou il y a sous estime de soi,alors qu'on y lit pourtant envie de partager de donner,une belle générosité pas toujours donné a tous...belle journee petite marie
motschuchotes- Nombre de messages : 301
loisirs : randonnee,billard cuisine exposition cinema lecture
Humeur : egale a elle meme parfois reveuse
Date d'inscription : 25/09/2011
Re: Je suis...
motschuchotes a écrit:un ressenti ou il y a sous estime de soi,alors qu'on y lit pourtant envie de partager de donner,une belle générosité pas toujours donné a tous...belle journee petite marie
Oui, envie de donner....mais à trop donner parfois on récolte les ennuis, puis l'ennui....sourire
Un certain repli aide à faire le point...
Merci petite marie (comme chantait si bien cabrel)
bien
R.
rychar- Nombre de messages : 5906
loisirs : écriture, vélo,musique,
Humeur : rêveur
Date d'inscription : 17/03/2010
Re: Je suis...
La lassitude est mère de beaucoup de désagrément,
Trompons donc volontier ce néfaste désoeuvrement,
L'existence n'est que principe de vases communicants,
Alors l'ennui est pour moi un terrain que je laisse vacant.
Mes amitiés Rychar.
Trompons donc volontier ce néfaste désoeuvrement,
L'existence n'est que principe de vases communicants,
Alors l'ennui est pour moi un terrain que je laisse vacant.
Mes amitiés Rychar.
Invité- Invité
Re: Je suis...
rychar a écrit:Je suis celui collant à vos pas
Et que vous ne voyez même pas
Trop cernées que vous êtes
Par vos ombres muettes
Je suis celui pesant sur vos épaules
Courbées et désormais si peu folles
Point un regain sinon une plongée
Bien loin de votre apogée
Je suis celui frappant au carreau
Juste à vous tenir un peu chaud
Lierre grimpant sur votre coeur
Jusqu'à étouffer le bonheur
Otant ce soupir qui vous cabre
D'un soupçon , tristes ténèbres
Qui vous maintiennent enfermée
Las, privée d'un élan affamé
Je suis ô bien triste refrain
Rythmant ce morne quotidien
Tel un éternel hiver
Qui vous trouve le coeur à l'envers
Serais-je morne plaine?
A vous arracher soudaine plainte
Du genre celles si pleines
Qu'au final elle vous éreinte?
Et si vous y perdez le goût de vivre
Sachez q'un horizon ivre
Parfois dissimule quelque vacuité
Et qu'à la lumière succède l'obscurité
Je suis ce silence où l'infini ment
Un espace rendu oppressant
Venin voyageant dans votre sang
Prémices d'un renoncement
J'en suis à égrenner ce temps
Inscrit à la surface de quelque cadran
Je suis celui que l'on prénomme l'ennui
Qui vampirise jusque vos nuits
Compagnon fidèle et coriace
Résistant , plus que vivace
Rien ne fait qui peut vous soustraire
Au linceul de mon arbitraire....
Vous êtes celui dont on évite
La présence et la visite
Mais qui à chaque fois s'invite
Sitôt qu'on hésite
Vous êtes le compagnon de nuit
De celui/celle qui n'a pas d'ami
Et qui rend le temps infini
Pour le coeur alangui
Vous êtes le début et la fin
D'un destin triste et froid
Dont le sort vous rend souverain
D'un temps sans émoi
Vous êtes partout et nulle part
À l'affut de chaque être
Mais il suffit d'un sourire, d'un regard
Pour vous faire disparaître
doux
motschuchotes- Nombre de messages : 301
loisirs : randonnee,billard cuisine exposition cinema lecture
Humeur : egale a elle meme parfois reveuse
Date d'inscription : 25/09/2011
Re: Je suis...
celui qui sait a écrit:La lassitude est mère de beaucoup de désagrément,
Trompons donc volontier ce néfaste désoeuvrement,
L'existence n'est que principe de vases communicants,
Alors l'ennui est pour moi un terrain que je laisse vacant.
Mes amitiés Rychar.
En fait cet écrit ne reflète pas tout à fait mes états d'âme...sourire
S'il m'arrive de m'ennuyer, cela ne dure pas longtemps, juste le temps de prendre ma plume par exemple
Ou bien ....
chut....
bien
R.
rychar- Nombre de messages : 5906
loisirs : écriture, vélo,musique,
Humeur : rêveur
Date d'inscription : 17/03/2010
Re: Je suis...
motschuchotes a écrit:rychar a écrit:Je suis celui collant à vos pas
Et que vous ne voyez même pas
Trop cernées que vous êtes
Par vos ombres muettes
Je suis celui pesant sur vos épaules
Courbées et désormais si peu folles
Point un regain sinon une plongée
Bien loin de votre apogée
Je suis celui frappant au carreau
Juste à vous tenir un peu chaud
Lierre grimpant sur votre coeur
Jusqu'à étouffer le bonheur
Otant ce soupir qui vous cabre
D'un soupçon , tristes ténèbres
Qui vous maintiennent enfermée
Las, privée d'un élan affamé
Je suis ô bien triste refrain
Rythmant ce morne quotidien
Tel un éternel hiver
Qui vous trouve le coeur à l'envers
Serais-je morne plaine?
A vous arracher soudaine plainte
Du genre celles si pleines
Qu'au final elle vous éreinte?
Et si vous y perdez le goût de vivre
Sachez q'un horizon ivre
Parfois dissimule quelque vacuité
Et qu'à la lumière succède l'obscurité
Je suis ce silence où l'infini ment
Un espace rendu oppressant
Venin voyageant dans votre sang
Prémices d'un renoncement
J'en suis à égrenner ce temps
Inscrit à la surface de quelque cadran
Je suis celui que l'on prénomme l'ennui
Qui vampirise jusque vos nuits
Compagnon fidèle et coriace
Résistant , plus que vivace
Rien ne fait qui peut vous soustraire
Au linceul de mon arbitraire....
Vous êtes celui dont on évite
La présence et la visite
Mais qui à chaque fois s'invite
Sitôt qu'on hésite
Vous êtes le compagnon de nuit
De celui/celle qui n'a pas d'ami
Et qui rend le temps infini
Pour le coeur alangui
Vous êtes le début et la fin
D'un destin triste et froid
Dont le sort vous rend souverain
D'un temps sans émoi
Vous êtes partout et nulle part
À l'affut de chaque être
Mais il suffit d'un sourire, d'un regard
Pour vous faire disparaître
doux
JOLI Mary...
Aprés ça, je ne veux plus te voir nourrir de complexes! sourire
superbe....
R.
rychar- Nombre de messages : 5906
loisirs : écriture, vélo,musique,
Humeur : rêveur
Date d'inscription : 17/03/2010
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum