Derrière le miroir

par papillon11 Lun 26 Sep - 18:06

Cela faisait déjà quelques heures, qu'Alice piétinait devant le miroir. Hésitante , elle n'osait (ah bon?) faire l'ultime pas. Elle tergiversait sans cesse , cherchant des excuses auprès d'une morale qu'elle exécrait et réfutait .
Mais n'y tenant plus elle déboutonna le miroir et s'engouffra dans l'orifice ainsi mis à nu.
L'espace d'un instant elle ferma le yeux, mais ses autres sens furent sollicités comme jamais. Des tourbillons d'odeurs inconnues agrémentées de fragrances interdites embaumèrent ses narines, elle toucha de sa main l'air qui lui semblait doux fait d'une non matière soyeuse. Une pluie sucrée humectait ses lèvre légèrement entrouvertes. Elle but ce nectar goulûment. Le vent récitait nonchalamment des psaumes aux paroles d'outre temps. Elle consentit enfin à soulever ses paupières et ce qu'elle vit la projeta de l'autre coté du miroir....

par **Admin** Lun 26 Sep - 20:05

le conte adopte tes mots
au plaisir...

par Invité Mer 28 Sep - 8:07

Serait-ce au derrière du miroir le pays merveilleux d'Alice?
Où l'impensable d'aujourd'hui s'octroie formes et existence,
Le verso du recto,tout un autre monde en son arborescence,
En cet univers notre Alice ne peut qu'en être son ambassadrice.

Bien à toi papillon11.

par eric bourgeois Mer 28 Sep - 9:30

le miroir attend la suite(s'il y 'en a)
beau poème
amitiés
salutations

par motschuchotes Mer 28 Sep - 11:04

papillon11 a écrit:Cela faisait déjà quelques heures, qu'Alice piétinait devant le miroir. Hésitante , elle n'osait (ah bon?) faire l'ultime pas. Elle tergiversait sans cesse , cherchant des excuses auprès d'une morale qu'elle exécrait et réfutait .
Mais n'y tenant plus elle déboutonna le miroir et s'engouffra dans l'orifice ainsi mis à nu.
L'espace d'un instant elle ferma le yeux, mais ses autres sens furent sollicités comme jamais. Des tourbillons d'odeurs inconnues agrémentées de fragrances interdites embaumèrent ses narines, elle toucha de sa main l'air qui lui semblait doux fait d'une non matière soyeuse. Une pluie sucrée humectait ses lèvre légèrement entrouvertes. Elle but ce nectar goulûment. Le vent récitait nonchalamment des psaumes aux paroles d'outre temps. Elle consentit enfin à soulever ses paupières et ce qu'elle vit la projeta de l'autre coté du miroir....

une alice version alain merci j'ai aimé te lire motschuchotes