Tes ombres

Tu me parles de tes ombres
Et le monde tourne
Des nuits trop longues avant le matin
Des nuits, qui ne devraient jamais prendre fin
D’une aurore dans un crépuscule qui se cristallise
D’un moment ou tout est clair dans un obscur translucide
D’une route au bitume de ton âme
D’un Phénix, qui naît de tes cendres
De tes reins en alternance et de tes hanches
Et je rêve juste de sentir cette odeur sous l’oreille
Te lire au plus profond de tes yeux
Poser ma tête sur ton ventre chaud et t’entendre
Te sentir frémir juste pour te recouvrir
Et m’envelopper de tes rêves, le poing serré au creux de ta main
Tu dors maintenant, mais je t’écoute encore
Ce resac m’éloigne loin et je plane telle une aile
Perdu dans la spirale des ondes en alternance
Le rythme de ton coeur qui bat sa cadence
Et ce souffle du vent qui change
Dans tes yeux et mon regard

G’night

ColOc