Stagnation

Stagnation

que de la cendre
au bord de ma porte
les papillons ne dansent plus dans mon jardin
je vais chercher des cartons
y emballer mes émotions inertes
puis suivre de cercueil de mes pensées

au bord du désespoir ?

Bonsoir Eric,

Ne te renferme pas ainsi,
Ne t'enferme pas comme ci
Dehors, il y a la vie
Et elle est véritable booster d'envie !

Je déteste tes mots, ils me font pleurer,
Je suis là pour te revigorer,
Et tkt, ça ira mieux
Crois-moi, et ne réemploie plus ces mots si durs ...

Bisous.

Béa

Muriel Jammes a écrit:au bord du désespoir ?

non
non
juste une idée-pensée de passage.
merci de ton partage.

miss Béa a écrit:Bonsoir Eric,

Ne te renferme pas ainsi,
Ne t'enferme pas comme ci
Dehors, il y a la vie
Et elle est véritable booster d'envie !

Je déteste tes mots, ils me font pleurer,
Je suis là pour te revigorer,
Et tkt, ça ira mieux
Crois-moi, et ne réemploie plus ces mots si durs ...

Bisous.

Béa

bisou ma béa

ils forment une des facettes
de la beaute naturelle de la vie
les mots noirs bien choisis
sont aussi beaux au printemps
comme les jours d'enterrement
aux regards innocents des enfants

bibi 2011


bravo Poete eric bourgeois !

En procession lente
Les noirs écrits s'avancent
Tout chargés de défiance
File brinquebalante...

A votre place j'aurais: soufflé la cendre du bord de ma porte, dessiné des papillons dans mon jardin de coeur, crié mes émotions inertes et voler avec mes pensées.. !

Sourire.... tout passe!
Merci & Douce journée.

AS.

bibi a écrit:ils forment une des facettes
de la beaute naturelle de la vie
les mots noirs bien choisis
sont aussi beaux au printemps
comme les jours d'enterrement
aux regards innocents des enfants

bibi 2011


bravo Poete eric bourgeois !

""Ce sentiment amère au vent qui s'effrite sans but apparent
Quand calvaire finit
Je ressasse mes insomnies ""

Eschyle a écrit:En procession lente
Les noirs écrits s'avancent
Tout chargés de défiance
File brinquebalante...

mon gros cœur s'effondre dans ses bleus;
quelques gouttes amères,
un bout de chagrin,
et la plume pour gagner le large des soupirs
après tant de vagues remuées en essai poétique !!

Alosa Salar a écrit:
A votre place j'aurais: soufflé la cendre du bord de ma porte, dessiné des papillons dans mon jardin de coeur, crié mes émotions inertes et voler avec mes pensées.. !

AS.

vivre n'est pas une affaire aisée : la vie n'est pas que jardin de plaisir et désir, elle est monde fiévreux d'images et de rivages; chagrin-ci,rêve impossible espoir bleu-lavande, amertume d'anciennes lettres, d'amour, de mouchoirs trempés.....et de cris.

Stagnation

que de la cendre
au bord de ma porte
les papillons ne dansent plus dans mon jardin
je vais chercher des cartons
y emballer mes émotions inertes
puis suivre de cercueil de mes pensées

Éric, le cercueil de mes pensées

Ben, Brel parlait Fernand

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vivre n'est pas une affaire aisée : la vie n'est pas que jardin de plaisir et désir, elle est monde fiévreux d'images et de rivages; chagrin-ci,rêve impossible espoir bleu-lavande, amertume d'anciennes lettres, d'amour, de mouchoirs trempés.....et de cris.

Oui, Éric.

ma mère a 92 ans et les lettres


Lettres de guerre

(Hommage aux combattants
inspiré du correspondant de guerre de ma Mère)

Tranchée dans l’âme pour la vie
Ne plus connaître son pays
Les enfants de la liberté
Ont fait la guerre deux par deux
Leurs mots creusés au cimetière
Leurs femmes présentant des prières
Ils disaient surtout c’est normal
Gagner nos vies est peu banal
Ne savoir lire que sur les lèvres
La chimère aux bruits des canons
Faisait refrain pour la chanson
Voyant, je tu ils, sur la grève

À ma fiancée

À Bastogne est venu l’hiver
La forêt hébergeait l’enfer
Leurs HLM en démesures
Les civières pour charcutés
L’hôpital venait d’exploser
J’en ai oublié la césure
Je t’écris maintenant ma belle
L’histoire de Jean qui nous rappelle
Qu’ici il fait temps dur toujours
Qu’une partie de jambes en l’air
En permission ferait l’affaire
En attendant de voir le jour

Marcel


À ma fiancée

Chez toi les lilas sont en fleurs
Un printemps maquillé de pleurs
Ici la paix qui sait..l’automne
Mes pieds sont gelés moindre mal
Ils vont nous canarder de balles
Valse des obusiers en somme
Et je dois reprendre…
Pour que mon corps ne se…
Ma Blanche j’ai reçu hier
Tes mots si doux à mon oreille
Je les lis à mon frère d’arme
Tes dentelles mon univers…

Je ..

Marcel

Il avait écrit avec son sang …

atouthasard

à tout hasard :
au hasard des mots
je vous dis:
les maux vibrent et finissent par voir l'aube
je vous remercie pour le partage délicat des lettres.....
mes amitiés.