miss boule & terre de gomme

bloemveld a écrit:



C’est une douleur de temps froid

de crachin pour pulmonaire

ou pour cheval de mine aveugle

distraite elle signe ses actes

d’une onglée ou d’un panaris



une de celles rares

qui donnent aux bronzes

des monuments

et des cimetières

ce gris vert lichen

qui nous dégoute

et nous en éloigne



ce n’est qu’une

misérable douleur

sans grade sans galons

qui sent mauvais

et laide

par-dessus tout





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Voilà de la poésie comme je l'aime, de la vraie, c'est de mon vieil ami Christian Erwin Andersen, je reconnaitrais cette écriture n'importe où !

Crachin, onglée, panaris, cimetières, mauvais et laide...
Tout y est. Ou presque ! On se croirait dans un sanatorium...
La poésie est parfois si imprévisible !

Merci pour ce partage.

Kamel

La poésie est toujours imprévisible ! Quel beau poème que celui là, écrit avec une pudeur insoupçonnable par un vrai poète en proie à la douleur, une douleur vraie, dure, qu'il réussit à rendre belle... Voilà l'art poétique qui s'élève au dessus des coulées de sucre fondant et des mièvreries.

La poésie n'est point que douleur, elle est aussi lumière...Elle est diverse, et c'est comme cela que nous l'apprécions!

la poésie est la terre qui nous réunit tous sans frontières et sans barrières
aimons les unis vers pour un univers plus unis.

rychar a écrit:

La poésie n'est point que douleur, elle est aussi lumière...Elle est diverse, et c'est comme cela que nous l'apprécions!

Merci d'avoir rectifié le tir, je vous avais préparé une réponse à la mesure de l'attaque... mais n'en parlons plus.

ni tir ni attaque
la magie des mots devrait opérait en paix et en harmonie !
amitiés à tous
et sincères salutations à Richard.