L'écorchure

par Invité Ven 19 Aoû - 9:41

Un silence à tout rompre envahissait les jours,
Ou bien était-ce le tumulte de l'ennui
Assourdissant la chambre blanche horizontale ?
Le temps s'était figé, privé d'heures et de nuits
Sous un plafond mité, blafard, imaginal
Où je traçais des yeux d'improbables contours.
Jeanne avait déposé sur la table des fleurs,
Un glaïeul méprisant dans un bouquet d'iris.
Mais j'ignore qui est Jeanne, ou bien était-ce Blanche ?
Du bout des cils j'allongeais mes pâles esquisses,
Le galbe d'un sein ou la courbe d'une hanche,
Des corps enchevêtrés, des creux et des rondeurs,
Puis le plafond céda, comme une déchirure
Silencieuse et sournoise, d'une totale impudeur.
Alors une larme coula puis les corps churent.

Loran

par Invité Ven 19 Aoû - 13:47

Un continuum espace-temps avorté..............?
Mais tout n'est que relativité,
A défaut d'être restreinte,
Celle-ci t'a ceinte.

Bien à toi Laurent.

par ahmed mazen Ven 19 Aoû - 14:07

flash vers un souvenir douloureux? une expérience qui a tatoué la mémoire?
le texte est condensé de plaies, j'ai bien aimé le ressenti qui s'en dégage.
salutations.

par Lucie Ven 19 Aoû - 15:20

le silence qui chute vers la larme
entre le prelier et le dernier vers
s'agite les mots
et transpirent des rimes
trés beau votre poème
bienvenue(j'ai lu votre intervew superbement tissée)