Alternative

Alternative

de la plus vive lumière
du nid de tendresse tapissé
d’un horizon ouvert sur velours
chute
larmes amères
éclosion d’envers sur Taire

dans la stupeur de l’instant
crève l’âme aimante
et la conscience perd
ce nom qui ne sait être
que révolte et cri

la bêtise frappe à toutes les portes
dans l’entrebâillement
chancelle la demande d’amnésie

une idée où s’engouffre le dé-vécu
une partance vers la possible liberté

la poésie serait-elle un havre
d’ultime amitié
le lieu où le corps assume sa peine ?

.

La poésie serait-elle ton exutoire Miss Carmen?

Bise Miss.

la poésie est-elle refuge? déluge des maux?
au plaisir Carmen...

Fascinant, tu écris comme moi, mais très différent et c'est la la deuzième fois que, le monde est si petit

une idée où s’engouffre le dé-vécu

Entre 1970 et 1973

Textes brouillons retrouvés il y a quelques années dans une boite classée
après le feu 1975, je suis né en 1955 donc entre 15 ans et 18 ans j'avais.

À jeunesse comme rivière
Le bateau aux mats pendus
De mouettes et de silence

À vieillesse comme hier
Un berceau plus rieur
Des oiseaux et des instances

La parole est une étoile lorsque l’éclaircie scintille

J’aurais aimé amours
Te fleurir au printemps de juin
J’aurais aimé amours
Te caresser en lendemain d’été

J’aurais voulu te recueillir de mes poèmes
Avant d’écrire à l’ombre de ma plume
Allumer en toi un sourire enivrant
Te feuilleter jusqu’à la page-temps

Écouter aux portes des rivières

Il y a dans la parole
Un départ
La neige raconte souvent

Vous êtes l’éternel silence
De notre amère tristesse
Nous sommes infime présence
De notre errante sagesse

De quelle enfance sommes-nous

Suis je perdu entre deux circonstances
Parfois je m’imagine en enfant
Une larme de soie
Perlante à mes lèvres

Il faut être à l’écoute de sa mémoire

celui qui sait a écrit:La poésie serait-elle ton exutoire Miss Carmen?

Bise Miss.

Parfois, mais pas toujours. J'aime aussi chanter le beau.

Carmen

Admin a écrit:la poésie est-elle refuge? déluge des maux?
au plaisir Carmen...

La poésie est tant de choses à la fois. Un contenant / Un contenu. Avec elle se réconcilient les contraires en moi.

Merci de m'avoir lue, Aziza.

Carmen

atouthasard a écrit:Fascinant, tu écris comme moi, mais très différent et c'est la la deuzième fois que, le monde est si petit

une idée où s’engouffre le dé-vécu

Entre 1970 et 1973

Textes brouillons retrouvés il y a quelques années dans une boite classée
après le feu 1975, je suis né en 1955 donc entre 15 ans et 18 ans j'avais.

À jeunesse comme rivière
Le bateau aux mats pendus
De mouettes et de silence

À vieillesse comme hier
Un berceau plus rieur
Des oiseaux et des instances

La parole est une étoile lorsque l’éclaircie scintille

J’aurais aimé amours
Te fleurir au printemps de juin
J’aurais aimé amours
Te caresser en lendemain d’été

J’aurais voulu te recueillir de mes poèmes
Avant d’écrire à l’ombre de ma plume
Allumer en toi un sourire enivrant
Te feuilleter jusqu’à la page-temps

Écouter aux portes des rivières

Il y a dans la parole
Un départ
La neige raconte souvent

Vous êtes l’éternel silence
De notre amère tristesse
Nous sommes infime présence
De notre errante sagesse

De quelle enfance sommes-nous

Suis je perdu entre deux circonstances
Parfois je m’imagine en enfant
Une larme de soie
Perlante à mes lèvres

Il faut être à l’écoute de sa mémoire

Mon écriture est jeune, même si j'ai quelques mois de plus que toi - j'écris depuis trois ans.

Je vis intensément la poésie (une façon de rattraper le temps occupé à autre chose)

Merci pour ces fragments.

Le temps et l'espace ne comptent pas pour le monde de la poésie.

Merci de m'avoir lue, atouthasard.

Carmen

la poésie représente nos souffles
même si, parfois, le silence nous emmitoufle.
la poésie est une sorte de prière
un havre, un rivage, un repère...

au plaisir Carmen...

OUI, je pense aussi que la poésie est bien ce havre où le corps assume sa peine...Elle est thérapie, ce refuge quand gronde l'orage intérieur, où l'on se cogne aux murs de la solitude....

Admin a écrit:la poésie représente nos souffles
même si, parfois, le silence nous emmitoufle.
la poésie est une sorte de prière
un havre, un rivage, un repère...

au plaisir Carmen...

Elle est tout cela, oui Aziza...elle est mon refuge.

Carmen