La patineuse
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La patineuse
La patineuse
Dans la sono, la voix de la présentatrice
A poussé les spectateurs et les spectatrices
A rejoindre au plus vite leur emplacement
Les lumières se sont éteintes doucement
Les haut-parleurs répartis dans toute la salle
Ont cessé la chanson passée dans l’intervalle
Ils ont entamé les premiers accords exquis
D’un concerto en ré majeur de Tchaïkovski
Et sur la piste, nous l’avons vue apparaître
Pareille à une fleur blanche qui vient de naître
Dans les premiers jours d’un printemps encore froid,
S’étant frayée dans le sol un passage étroit
Sa robe mi-longue et resserrée sur ses hanches
Flotte dans l’air froid comme une corolle blanche
Les yeux se tournent vers elle pour l’admirer
Dans la salle un peu sombre, elle semble attirer
Tous les regards comme une étoile qui scintille
Dans le ciel obscur ou un diamant qui brille
A chacun de ses mouvements, un projecteur
La suit comme un rayon de soleil protecteur
Une fois qu’elle a pris son élan, elle glisse
Sans s’arrêter sur la glace brillante et lisse,
En paraissant presque ne plus toucher le sol
On croit suivre des yeux un oiseau en plein vol
Muets, nous observons sa fine silhouette
Aux bras longs comme les ailes d’une mouette,
Décrire devant nous ses mouvements gracieux
Comme un oiseau traçant des courbes dans les cieux,
Sans trembler, sans chuter, sans perdre l’équilibre
Deux patins à ses pieds, elle semble plus libre
Tournoyant sur ce lac gelé artificiel
Que ne l’est un moineau voltigeant dans le ciel
Va-t-elle réussir la figure prochaine ?
Mais sans difficulté apparente, elle enchaîne
Toutes les étapes de sa présentation
Et alors que, relâchant enfin la tension,
Toute la salle se lève comme un seul homme,
Elle ramène ses bras contre son corps, comme
Un oiseau qui replie ses ailes lentement
Et se pose sur le sol délicatement
Dans la sono, la voix de la présentatrice
A poussé les spectateurs et les spectatrices
A rejoindre au plus vite leur emplacement
Les lumières se sont éteintes doucement
Les haut-parleurs répartis dans toute la salle
Ont cessé la chanson passée dans l’intervalle
Ils ont entamé les premiers accords exquis
D’un concerto en ré majeur de Tchaïkovski
Et sur la piste, nous l’avons vue apparaître
Pareille à une fleur blanche qui vient de naître
Dans les premiers jours d’un printemps encore froid,
S’étant frayée dans le sol un passage étroit
Sa robe mi-longue et resserrée sur ses hanches
Flotte dans l’air froid comme une corolle blanche
Les yeux se tournent vers elle pour l’admirer
Dans la salle un peu sombre, elle semble attirer
Tous les regards comme une étoile qui scintille
Dans le ciel obscur ou un diamant qui brille
A chacun de ses mouvements, un projecteur
La suit comme un rayon de soleil protecteur
Une fois qu’elle a pris son élan, elle glisse
Sans s’arrêter sur la glace brillante et lisse,
En paraissant presque ne plus toucher le sol
On croit suivre des yeux un oiseau en plein vol
Muets, nous observons sa fine silhouette
Aux bras longs comme les ailes d’une mouette,
Décrire devant nous ses mouvements gracieux
Comme un oiseau traçant des courbes dans les cieux,
Sans trembler, sans chuter, sans perdre l’équilibre
Deux patins à ses pieds, elle semble plus libre
Tournoyant sur ce lac gelé artificiel
Que ne l’est un moineau voltigeant dans le ciel
Va-t-elle réussir la figure prochaine ?
Mais sans difficulté apparente, elle enchaîne
Toutes les étapes de sa présentation
Et alors que, relâchant enfin la tension,
Toute la salle se lève comme un seul homme,
Elle ramène ses bras contre son corps, comme
Un oiseau qui replie ses ailes lentement
Et se pose sur le sol délicatement
yefimia- Nombre de messages : 2495
Humeur : Cyclothimique
Date d'inscription : 01/05/2008
Re: La patineuse
j'ai écrit ce poème pour la simple et bonne raison que je ne tiens pas debout sur des patins ;-)
Re: La patineuse
tu patines les mots comme sur le miroir de la glace
quand la belle patines ses pirouettes d'oiseau lyre
et mon esprit applaudit tendrement mon délire
qui enjoué là parcourt ce que tu viens d'écrire
amiti" po"tique
tikalo
quand la belle patines ses pirouettes d'oiseau lyre
et mon esprit applaudit tendrement mon délire
qui enjoué là parcourt ce que tu viens d'écrire
amiti" po"tique
tikalo
Re: La patineuse
un art que je ne pratique pas !
et que j'aime
mes amitiés
et que j'aime
mes amitiés
davidof- Nombre de messages : 2697
loisirs : pêche, voyage, music...
Date d'inscription : 21/05/2008
Re: La patineuse
tikalo a écrit:tu patines les mots comme sur le miroir de la glace
quand la belle patines ses pirouettes d'oiseau lyre
et mon esprit applaudit tendrement mon délire
qui enjoué là parcourt ce que tu viens d'écrire
amiti" po"tique
tikalo
bonjour tikalo,
merci pour ta réponse :-)
un bon weekend à toi
,
bernard
Re: La patineuse
davidof a écrit:un art que je ne pratique pas !
et que j'aime
mes amitiés
bonjour davidof,
merci pour le commentaire
bon dimanche !
,
bernard
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