Le feuillu et le conifère
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Le feuillu et le conifère
Le feuillu et le conifère
Le soleil ne venait plus le biser, il lui disait
« Demain c’est la fin de l’été, changera ta parure »
Le feuillu savait qu’une saison encore il jouirait
Du bonheur de plaire en flamboyants tons d’ocre libéeé
Il se vint piétiner l’automne de la changeante nature
Pour garder sur nos yeux les feux du soleil caché
La prime froideur pris racine au seuil de automne
Dans le parc discret notre feuillu triste pleurait
Parsemait douillet le sol à chaudes feuilles
Elles s’envolaient ça et là, caressant frivoles
Chahutaient au passage un prompt apeuré
Ce bon gros chat paresseux qui là se pouponne
Le dépouillé et nu feuillu tranquille veillait
Il m’attrapa brusque, sur mon pressé passage
De sa branche morte, d’instinct il m’étourdit
Dans mon nuage serein, violenté il s’enhardit
« Toi, dis-moi, pourquoi mon vil habillage ? »
« Jamais pour moi, l’attention des veillées »
Je flottais, mais compris ce pauvre incompris
Il était trop triste d’être dépouillé et si laid
Jaloux du voisin, le verdoyant et clair conifère
Qui de ses mille branches, indiscret s’affère
Se Joue sot de ma pensée outragée, là révoltée
Pour m’entraîner au sol en gestes mal appris
À la nuit des rêves son fantôme m’apparut
Sa torpeur l’assagit, de mots affables se livra
« Je voudrai être beau, couvert de jolis mots »
« Être de la fête, partager les beaux cadeaux »
« Cordial pour vous je serai; chacun comprendra »
« Me désirer toujours, moi le fade feuillu perdu »
Le conifère sage, épia la malice du sonnet
Il interpella attendri le feuillu en ces mots
« Tu es laid peut être! En ce jour frais »
« Mais sais-tu, ce qu’est la mort dorée »
« Celle qui succède au bonheur des héros »
« Quand un noël d’illusion vous laisse croire adulé »
« Laid es-tu en ce jour, mais beau demain »
« Jeunesse renouvelé, relais du grand désir »
« Habit nouveau de lumière, moral retrouvé »
« Toi le feuillu des printemps, tu vivras l’infinité »
« Pour moi pas de joie vraie, seul sombre à languir »
« J’attends là, la lame assassine du sauvage destin »
« Ne sois pas envieux de mon sort mortel
« Réjouis-toi de ta laideur en cet l’hiver fidèle »
« Elle te fera atteindre le faste d’une beauté »
« Qui t’apportera des richesses insoupçonnées
« A l’ombre généreuse de ces désirs pluriels »
« Pour survivre à tous ces jours de galas irréels »
Méfiez vous bonnes gens de croire que laideur
Peut vous faire mal aimé car la beauté éphémère
Ne vous laisse pas temps pour profiter du bonheur
C₣
Le soleil ne venait plus le biser, il lui disait
« Demain c’est la fin de l’été, changera ta parure »
Le feuillu savait qu’une saison encore il jouirait
Du bonheur de plaire en flamboyants tons d’ocre libéeé
Il se vint piétiner l’automne de la changeante nature
Pour garder sur nos yeux les feux du soleil caché
La prime froideur pris racine au seuil de automne
Dans le parc discret notre feuillu triste pleurait
Parsemait douillet le sol à chaudes feuilles
Elles s’envolaient ça et là, caressant frivoles
Chahutaient au passage un prompt apeuré
Ce bon gros chat paresseux qui là se pouponne
Le dépouillé et nu feuillu tranquille veillait
Il m’attrapa brusque, sur mon pressé passage
De sa branche morte, d’instinct il m’étourdit
Dans mon nuage serein, violenté il s’enhardit
« Toi, dis-moi, pourquoi mon vil habillage ? »
« Jamais pour moi, l’attention des veillées »
Je flottais, mais compris ce pauvre incompris
Il était trop triste d’être dépouillé et si laid
Jaloux du voisin, le verdoyant et clair conifère
Qui de ses mille branches, indiscret s’affère
Se Joue sot de ma pensée outragée, là révoltée
Pour m’entraîner au sol en gestes mal appris
À la nuit des rêves son fantôme m’apparut
Sa torpeur l’assagit, de mots affables se livra
« Je voudrai être beau, couvert de jolis mots »
« Être de la fête, partager les beaux cadeaux »
« Cordial pour vous je serai; chacun comprendra »
« Me désirer toujours, moi le fade feuillu perdu »
Le conifère sage, épia la malice du sonnet
Il interpella attendri le feuillu en ces mots
« Tu es laid peut être! En ce jour frais »
« Mais sais-tu, ce qu’est la mort dorée »
« Celle qui succède au bonheur des héros »
« Quand un noël d’illusion vous laisse croire adulé »
« Laid es-tu en ce jour, mais beau demain »
« Jeunesse renouvelé, relais du grand désir »
« Habit nouveau de lumière, moral retrouvé »
« Toi le feuillu des printemps, tu vivras l’infinité »
« Pour moi pas de joie vraie, seul sombre à languir »
« J’attends là, la lame assassine du sauvage destin »
« Ne sois pas envieux de mon sort mortel
« Réjouis-toi de ta laideur en cet l’hiver fidèle »
« Elle te fera atteindre le faste d’une beauté »
« Qui t’apportera des richesses insoupçonnées
« A l’ombre généreuse de ces désirs pluriels »
« Pour survivre à tous ces jours de galas irréels »
Méfiez vous bonnes gens de croire que laideur
Peut vous faire mal aimé car la beauté éphémère
Ne vous laisse pas temps pour profiter du bonheur
C₣
Re: Le feuillu et le conifère
conte-poésie-sagesse
le tout en un si beau texte
merci
bonne journée
le tout en un si beau texte
merci
bonne journée
marwa- Nombre de messages : 445
Date d'inscription : 07/05/2010
Re: Le feuillu et le conifère
Merci ches amis
de vos lecture et de vos commentaires
je vais tenter de vous offrir sinon mieux mais tout autant aussi bien
amiti" po"tique
tilkalo
de vos lecture et de vos commentaires
je vais tenter de vous offrir sinon mieux mais tout autant aussi bien
amiti" po"tique
tilkalo
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