Erudit
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Erudit
é r u d i t
Et la conversation continue comme si elle n’avait même pas été interrompue.
Mes rêves ailés s’enchevêtrent là-haut dans un nid au-dessus de l’abîme.
De plus en plus rarement j’écris et publie des poèmes.
Je n’orne plus le vide par moi-même.
Le récit de voyage ne m’importe plus que le voyage.
La mer sur une carte et la carte elle-même – ne sont pas pareilles.
Je ne suis plus aveugle comme un héros coiffé de couronne triomphale.
Des garces saines comme les anguilles qui rôdent au crépuscule autour de la ville,
au zénith de leurs pouvoirs, ô les cieux, ne me consolent aucunement.
Au dedans, je ressens la nuit où je ne vois pas d’étoiles ;
le monde commence à ressembler à un trou
à travers lequel le geôlier jette un coup d'œil vers le cachot.
Je suis devenu fou d’avoir regretté les inconnus.
C’est en toi, le désert, que je mesure le temps,
et que j’apprends de me protéger de ta perfection.
J’ai tout vu et raté l’essentiel.
Le meilleur n’est qu’à venir comme un grondement lointain des intempéries.
De quoi pouvons-nous, les cendres, être privés ?
Et la conversation continue comme si elle n’avait même pas été interrompue.
Mes rêves ailés s’enchevêtrent là-haut dans un nid au-dessus de l’abîme.
De plus en plus rarement j’écris et publie des poèmes.
Je n’orne plus le vide par moi-même.
Le récit de voyage ne m’importe plus que le voyage.
La mer sur une carte et la carte elle-même – ne sont pas pareilles.
Je ne suis plus aveugle comme un héros coiffé de couronne triomphale.
Des garces saines comme les anguilles qui rôdent au crépuscule autour de la ville,
au zénith de leurs pouvoirs, ô les cieux, ne me consolent aucunement.
Au dedans, je ressens la nuit où je ne vois pas d’étoiles ;
le monde commence à ressembler à un trou
à travers lequel le geôlier jette un coup d'œil vers le cachot.
Je suis devenu fou d’avoir regretté les inconnus.
C’est en toi, le désert, que je mesure le temps,
et que j’apprends de me protéger de ta perfection.
J’ai tout vu et raté l’essentiel.
Le meilleur n’est qu’à venir comme un grondement lointain des intempéries.
De quoi pouvons-nous, les cendres, être privés ?
yefimia- Nombre de messages : 2495
Humeur : Cyclothimique
Date d'inscription : 01/05/2008
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