Réhabilitation - 1
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Réhabilitation - 1
Tentative de réhabilitation de mots écartés du champ poétique.
Première tentative : Pissotière.
Première tentative : Pissotière.
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Pi, Sot tiers !
Trois quatorze n’a jamais fait un pli
Il pourrait être pis
Comme il ne brille jamais, une pie
Ne l’emportera pas comme lapis
Il se contente de son pi
Qui n’est pas impie
Car c’est un trois
Suivi de dizaines
Suivi de centaines
De milliers, de millions...
D’une infinité
De décimales.
Pi, sot tiers, dit-on !…
Trois quatorze n’est pas un tiers
Il peut être dix tiers
Mais là il manque
Tout plein de décimales
Dix tiers est assez joli
Un trois est avant la virgule
Et puis après ça continue
Rien que des trois
À l’infini.
Et l’infini, c’est très beaucoup…
J’en perds mes mots pour le décrire.
Pi est terrible
Même s’il n’y a que neuf chiffres
Il leur fait tous tourner la tête.
Zéro est bien particulier
Ce petit rond ne vaut rien
Il vient en sus
Comme un abus
Toléré par les millionnaires
Ou par ceux qui n’ont rien
Tout est question de position…
Mais c’est Pi
Ce sot tiers
Qui est ici le sujet
Pi est terrible car ses chiffres
Changent sans cesse
Jouent à cache-cache
Se télescopent et se perdent
Un, ce leader, surgit soudain
Au deuxième rang,
Deux, associé, trahit sans cesse,
Trois, cet enfant,e st au début
Mais vient parfois montrer ses fesses
Quatre, cette bâtisse plantée en terre
Fait son troisième et puis sautille
Cinq, six, sept, huit
Se font la guigne
Apparaissent quand ils le souhaitent
Neuf, l’étranger, deci-delà,
Saute sur son crochet…
Quant à zéro
Il réussit à s’entourer
De chiffres bien trop différents
Pour être fidèle à un seul
Sans cesse il change
Pour se donner de l’importance.
Pi, sot tiers,
Est euphémique
Pi est irrationnel !
Et quant à Pie,
Très rationnel,
Quand il parlait à ce sot Thiers,
Était lugubre, comme sorti
Des pissotières…
Et, disait Pie :
« Sot Thiers ! »
Pi, Sot tiers !
Trois quatorze n’a jamais fait un pli
Il pourrait être pis
Comme il ne brille jamais, une pie
Ne l’emportera pas comme lapis
Il se contente de son pi
Qui n’est pas impie
Car c’est un trois
Suivi de dizaines
Suivi de centaines
De milliers, de millions...
D’une infinité
De décimales.
Pi, sot tiers, dit-on !…
Trois quatorze n’est pas un tiers
Il peut être dix tiers
Mais là il manque
Tout plein de décimales
Dix tiers est assez joli
Un trois est avant la virgule
Et puis après ça continue
Rien que des trois
À l’infini.
Et l’infini, c’est très beaucoup…
J’en perds mes mots pour le décrire.
Pi est terrible
Même s’il n’y a que neuf chiffres
Il leur fait tous tourner la tête.
Zéro est bien particulier
Ce petit rond ne vaut rien
Il vient en sus
Comme un abus
Toléré par les millionnaires
Ou par ceux qui n’ont rien
Tout est question de position…
Mais c’est Pi
Ce sot tiers
Qui est ici le sujet
Pi est terrible car ses chiffres
Changent sans cesse
Jouent à cache-cache
Se télescopent et se perdent
Un, ce leader, surgit soudain
Au deuxième rang,
Deux, associé, trahit sans cesse,
Trois, cet enfant,e st au début
Mais vient parfois montrer ses fesses
Quatre, cette bâtisse plantée en terre
Fait son troisième et puis sautille
Cinq, six, sept, huit
Se font la guigne
Apparaissent quand ils le souhaitent
Neuf, l’étranger, deci-delà,
Saute sur son crochet…
Quant à zéro
Il réussit à s’entourer
De chiffres bien trop différents
Pour être fidèle à un seul
Sans cesse il change
Pour se donner de l’importance.
Pi, sot tiers,
Est euphémique
Pi est irrationnel !
Et quant à Pie,
Très rationnel,
Quand il parlait à ce sot Thiers,
Était lugubre, comme sorti
Des pissotières…
Et, disait Pie :
« Sot Thiers ! »
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