Le silence

Le silence

Dans ce couloir, un pas étrange
Où le mi-noir que rien n’arrange
Il se fait tard dans l’insistance
Puis ce regard qu’on se balance

Viens au café passer le tendre
Et puis jaser pour tout attendre

La vie un soir fut au milieu
Sans le pouvoir d’ouvrir les yeux
La nuit au noir d’être à la queue
Pour le savoir et faire un vœux

Viens ensacher tes larmes à vendre
Et puis causer à tout apprendre

Elle est couché par temps prélat
Elle est brûlé forte au combat
Ne peut parler aux mots tenus
Était cité d’un parvenu

Viens à pleurer pour ne rien prendre
Et puis songer à se détendre

Elle était fée de ce fusain
Car dessiner comptait sans faim
Plume doigtée était si bien
Lune d’été, décembre éteint

Était ma sœur sans le pendule
Un bien plus cœur, un sablier
Une histoire d’heure au tablier…

Sans fin, un silence

atouthasard