suivi de DRISS

l'asphalte se déroulait devait mes yeux
le soleil se dispersait dans le rétroviseur
l'allure était raisonnable, l'esprit vagabondait
je repensais à mon voyage, il n'y a pas si longtemps
du noir et du vague à l'âme il ne restait que quelques trâces
le besoin de partir hier à 600km était venu comme çà, histoire de....
la chaleur du jour s'estompait, le froid commencait, fenêtre étant ouverte
je fumais cigarette sur cigarette, pour passer le temps
les volutes de fumés donnaient un sentiment étrange de brouillard londonien
parfois je devais, avec ma main faire un passage pour un regard routier
le vent entre les fenêtre ouvertes ne suffisait pas, il aurait fallu un tuba
je ne ruminais pas, le séjour au Maroc m'avait fait du bien c'était indéniable
j'avais été soutenu par femmes de cœur, amies à jamais
nos routes ne se croiseraient peut être plus, elles s'ancraient tout de même en moi
je voguais maintenant vers un besoin d'air, d'horizons différents vers SETE
pas que cette cité lacustre me plaise plus que cela, mais c'est le départ vers l'Afrique,
vers des pays lointains loin de ma vie présente mais peut être future
l'arrière pays laissait les rivières en chutes de retenues d'eau, l'eau clair était vive
le retour se fit plus fatigué dans l'âme et le coeur, visiblement je restais fragile
la route se faisait diffuse, le flot des véhicules me laissaient indifférent
je rentrais dans ma caverne, ma maison, mon refuge, pour une nouvelle semaine !

Un road movie me faisant penser au dernier roman d'Yves SIMON....Parfois l'envie de prendre l'air....

rychar a écrit:Un road movie me faisant penser au dernier roman d'Yves SIMON....Parfois l'envie de prendre l'air....

Merci, c'est très sympa

driss

j'ai bien aimé ce voyage un peu cahotique... on s'y voit....

VikThor a écrit:j'ai bien aimé ce voyage un peu cahotique... on s'y voit....

merci c'est que je voulais, mais je n'étais pas certain d'y arriver

driss

driss dasser a écrit:l'asphalte se déroulait devait mes yeux
le soleil se dispersait dans le rétroviseur
l'allure était raisonnable, l'esprit vagabondait
je repensais à mon voyage, il n'y a pas si longtemps
du noir et du vague à l'âme il ne restait que quelques trâces
le besoin de partir hier à 600km était venu comme çà, histoire de....
la chaleur du jour s'estompait, le froid commencait, fenêtre étant ouverte
je fumais cigarette sur cigarette, pour passer le temps
les volutes de fumés donnaient un sentiment étrange de brouillard londonien
parfois je devais, avec ma main faire un passage pour un regard routier
le vent entre les fenêtre ouvertes ne suffisait pas, il aurait fallu un tuba
je ne ruminais pas, le séjour au Maroc m'avait fait du bien c'était indéniable
j'avais été soutenu par femmes de cœur, amies à jamais
nos routes ne se croiseraient peut être plus, elles s'ancraient tout de même en moi
je voguais maintenant vers un besoin d'air, d'horizons différents vers SETE
pas que cette cité lacustre me plaise plus que cela, mais c'est le départ vers l'Afrique,
vers des pays lointains loin de ma vie présente mais peut être future
l'arrière pays laissait les rivières en chutes de retenues d'eau, l'eau clair était vive
le retour se fit plus fatigué dans l'âme et le coeur, visiblement je restais fragile
la route se faisait diffuse, le flot des véhicules me laissaient indifférent
je rentrais dans ma caverne, ma maison, mon refuge, pour une nouvelle semaine !

La vie a continuée depuis, stressante
Les semaines sont passées rapides et fatiguantes
Le vague à l'âme est beaucoup plus diffut
Les incertitudes moins contraignantes et n'existant presque plus
La page se tourne, comme l'habitude du bipolaire (?)
L'espoir que la dérive ne revienne sans en avoir l'air
Excès de toutes sortes toujours à l'affut
Résister et réussir à avancer sans paraître un rebus

le vrai voyage il faut le faire à l'interieur de soi pour ne plus fuir ce qui nous met en désaroit !

margo-julie a écrit:le vrai voyage il faut le faire à l'interieur de soi pour ne plus fuir ce qui nous met en désaroit !

oui mais cette personne à la chance d'avoir déjà effectuée ces voyages intérieurs, il ne fuit jamais il recherche le moyen de vivre avec et de maîtriser ses pulsions et repartir de plus belle, et heureusement d'ailleurs !!!!

merci pour ce point de vue