les cerisiers de mon enfance
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les cerisiers de mon enfance
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LES CERISIERS DE MON ENFANCE
Je me souviens encore des senteurs de la campagne
Où se dressaient, immenses et touffus, deux cerisiers.
Perchée, du haut de la cime, j’apercevais la montagne
Et plus loin encore, à droite, le bleu de la méditerranée.
J’aimais au printemps voir apparaître aux branches
Les fourreaux serrés des exquises fleurs blanches,
Butinées par des abeilles, à l’abdomen d’or poudré
Et je regardais, à distance respectable, leur ballet.
Puis, bien des jours plus tard, on guettait du chemin
Les merles, pilleurs des fruits au rose si translucide,
Et nous courions, tapant rageusement dans nos mains,
Pour faire fuir ces voleurs, loin des fruits encore acides
Nous les attendions tant ces beaux pendants d’oreilles !
Et voulions déguster les brillantes cerises vermeilles,
Crachant loin, en riant, les noyaux encore visqueux,
Pendant que coulait dans notre gorge le jus délicieux.
Il s’est perdu au loin, hélas, le temps béni de l’enfance.
Quand je suis retournée au champ, il me parut si petit !
Je me souviens, comme jadis nous le trouvions immense,
Et même si les cerisiers ont disparus, leur souvenir survit.
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LES CERISIERS DE MON ENFANCE
Je me souviens encore des senteurs de la campagne
Où se dressaient, immenses et touffus, deux cerisiers.
Perchée, du haut de la cime, j’apercevais la montagne
Et plus loin encore, à droite, le bleu de la méditerranée.
J’aimais au printemps voir apparaître aux branches
Les fourreaux serrés des exquises fleurs blanches,
Butinées par des abeilles, à l’abdomen d’or poudré
Et je regardais, à distance respectable, leur ballet.
Puis, bien des jours plus tard, on guettait du chemin
Les merles, pilleurs des fruits au rose si translucide,
Et nous courions, tapant rageusement dans nos mains,
Pour faire fuir ces voleurs, loin des fruits encore acides
Nous les attendions tant ces beaux pendants d’oreilles !
Et voulions déguster les brillantes cerises vermeilles,
Crachant loin, en riant, les noyaux encore visqueux,
Pendant que coulait dans notre gorge le jus délicieux.
Il s’est perdu au loin, hélas, le temps béni de l’enfance.
Quand je suis retournée au champ, il me parut si petit !
Je me souviens, comme jadis nous le trouvions immense,
Et même si les cerisiers ont disparus, leur souvenir survit.
TITEFEE- Nombre de messages : 1437
loisirs : poésies, ballades
Humeur : rêveuse
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: les cerisiers de mon enfance
Le printemps
Les souvenirs
L’enfance
Trois saveurs pour écrire la passion de la vie
merci clairdelune pour ce partage
Les souvenirs
L’enfance
Trois saveurs pour écrire la passion de la vie
merci clairdelune pour ce partage
Re: les cerisiers de mon enfance
Aux cerisiers plantés pour ce qui est mon éternité,
Des images d'une jeunesse,au passé,empruntées,
Contradiction envers réalité qui se veut tout autre,
Je suis dans mon enfance et en elle je me vautre.
Cela fleure bon le midi....N'est-ce pas Monsieur Pagnol?
Des images d'une jeunesse,au passé,empruntées,
Contradiction envers réalité qui se veut tout autre,
Je suis dans mon enfance et en elle je me vautre.
Cela fleure bon le midi....N'est-ce pas Monsieur Pagnol?
Invité- Invité
Re: les cerisiers de mon enfance
Préférons jouir du temps des cerises que de celui des crises, à une lettre près...
Il est des sphères rouges
au noyau bien caché
pour lesquelles
on se bouge
sans demander la lune.
Il suffit d'en cueillir
à l'arbre quelques unes,
ces doux fruits de l'envie
pour se sentir meilleur,
être dans un ailleurs
avec la joie de vie.
Il est des sphères rouges
au noyau bien caché
pour lesquelles
on se bouge
sans demander la lune.
Il suffit d'en cueillir
à l'arbre quelques unes,
ces doux fruits de l'envie
pour se sentir meilleur,
être dans un ailleurs
avec la joie de vie.
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