iL n'y a pas d'âge pour aimer.

A l’aube ce matin, j’ai cherché à ta place
La chaleur de ton corps, qu'encor je devinais,
Mais le lit était froid et je humais la trace
De ton tee-shirt bleu-nuit qu'hier tu revêtais.

La séparation, même si elle est brève,
Me parait un désert à parcourir pieds nus
Sans trouver l’oasis où poursuivre ce rêve
Et hanter des chemins sans les avoir connus.

Sur ce bel avenir tu m’as ouvert la porte,
Nous étions tous deux des infirmes du cœur,
Ayant laissé mourir l’illusion trop forte
De croire en un destin nous offrant le bonheur.

Et puis ce vendredi, Octobre était splendide,
Treize jours se comptaient à son calendrier,
Et j’avais décidé de n’être plus stupide,
Puis de te rencontrer sans me faire prier.

Voilà déjà cinq ans que notre amour perdure,
Les familles ravies nous couvent du regard.
Jamais ils n’avaient vu ce sourire qui dure
Faisant briller nos yeux, heureux de tant d’égard.