Plus proche de la liberté

L'oiseau s'envole comme l'âme qui s'endort
L'enfant s'abandonne à la nuit, l'aigle s'échappe
l'un, sommeil souffrant, l'autre vole vers le cap
Oh! Loin de la raison, de la loi du plus fort

Perdus dans l'inconscient, presque impunément
Plus proche de la liberté, tout doucement
Un semblant de rêves et isolés du savoir
Ils s'éloignent de la force puis du pouvoir

Emporter par le songe, emporter par cette air
Victimes de la vie et de cette atmosphère
Tous deux disparaissent derrière l'horizon

Bonjour margo-julie,

Ton écrit est très déconcertant, l'enfant et l'oiseau, l'âme...
Parles-tu de la mort ?
Je suis toute décontenancée et fort mal à l'aise...
Je ne comprends pas bien ce que je lis, désolée, mais je préfère te répondre ainsi, c'est si désolant de ne pas pouvoir émettre un comm plus approprié, mais je nage en plein brouillard...
Peut-être était-ce l'effet souhaité, ou tes métaphores ne m'ont pas éclairée...

Bisou.

Béa

Je vois au loin la silhouette
Chétive d'un enfant qui pleure
Je voudrais lui tendre les mains
Mais il regarde vers demain
Craignant que je ne sois un leurre
Et soudain je me trouve bête...

comment tu fais pour concilier le noir et l'inspiration, la vie qui se défait et s'en va dans le chemin de la douleur vers un vaste vide.
ravi de te relire margo-julie.

le mal ouvre la porte vers l'autre passage
celui qui sort de la vie et va vers le néant..vers la mort cette forme abstraite de la liberté.
dure la muse qui t'a inspirée

Peut importe la couleur les larmes et des plaies
Dans le coeur..le mal
Porte les mêmes douleurs pour tous

margo-julie a écrit:
L'oiseau s'envole comme l'âme qui s'endort
L'enfant s'abandonne à la nuit, l'aigle s'échappe
l'un, sommeil souffrant, l'autre vole vers le cap
Oh! Loin de la raison, de la loi du plus fort

Perdus dans l'inconscient, presque impunément
Plus proche de la liberté, tout doucement
Un semblant de rêves et isolés du savoir
Ils s'éloignent de la force puis du pouvoir

Emporter par le songe, emporter par cette air
Victimes de la vie et de cette atmosphère
Tous deux disparaissent derrière l'horizon

La douleur, la tristesse ouvrent à la sincérité, à l'authenticité...cette sensibilité éveillée permet d'avancer dans la vie en osant prendre son envol en pleine conscience des dangers et dans la vulnérabilité reconnue, assumée.
J'ai l'impression, Margot que tu t'appuies sur le dos du rêve, que tu suis l'oiseau pour prendre de la hauteur par rapport à certaines valeurs dont tu ne veux pas.
On peut vivre et accorder son attitude, ses choix à ce qui compte pour nous. Il faut accepter de n'avoir personne à convaincre, rien à démontrer...même quand les pressions sont là...ne pas leur laisser de prise et retourner se ressourcer vers les pensées qui nous construisent.
Pas facile, mais possible, et petit à petit les pressions s'allègent.
Amitiés.
Carmen

comment ne pas être touché par cette poésie où tous les mots sont essentiels >>>>?

Fuir la réalité, suivre les battements du rêve, enfin en acccord avec soi même, fuir ces conventions qui nous oppressent et empêchent l'enfant de s'envoler!

STILL

evading in my thoughts
I have tried hard as rock
to smoothly fly away
behond the shining clowds
to pursue for ever happiness

the cool wind stills blowing
the birds in the sweet air fly still
still time holds my wings

bibi 2011

Margo !!!

ENCORE

m'évadant dans mes pensées
dur comme roc j'ai essayé de voler
tout doucement pour toujours
au-delà des brillants nuages
à la poursuite du bonheur

le vent frais souffle encore
les oiseaux dans l'air doux volent encore
encore le temps tient mes ailes

bibi 2011