Une traitrise déguisée en amitié

Une traitrise déguisée en amitié

L’art de trahir, d’insulter et d’humilier la science
Le plaisir de promouvoir l’infidélité et d’anéantir
La compétence ou la mettre en retraite anticipée
Il s’appelle la bactérie nuisible ou le bacille noir

Le talent d’accuser le « mensonge » par le mensonge
Le génie de déshonorer les mathématiques par la lâcheté
La poésie qui chante l’inertie, maudit et méprise l’intelligence
Il s’appelle le blocage neuronal ou la barrière néfaste

La maitrise de l’innocence pour légitimer l’émergence de la trahison
Il se cache derrière la méditation pour se faire disculper spirituellement
Symphonie de la nullité venant remplir sa vacuité scientifique par la
Médiocrité et l’incapacité, il s’appelle le berceau de la neantité

L’engagement de détruire, la volonté d’instaurer le déséquilibre
Une rancune programmée pour diviser et installer le désordre et le flou
Un égoïsme aigu qui aveugle la pensée, paralyse la réflexion et écarte la raison
Il s’appelle le baccalauréat de la soumission à la tentation du Dinard

L’ennemi de la civilisation, la contrainte contre l’investissement
Dans l’équation grise, l’extraction du sens des valeurs, la vulnérabilité
Devant l’attraction matérielle, l’irrésistibilité au test de la fierté et de la
Souveraineté, il s’appelle l’équation de la peur, il s’appelle le bilan négatif

Dissimulé derrière l’éducation et l’enseignement, esclave de son pragmatisme
Commandé par son propre intérêt, n’accorde aucune importance à autrui
Il vit son soi sans se soucier de l’existence des autres, il est sans repère
Il est sans advertance, il est irresponsable, il s’appelle la branlée numérique

Exclu de l’école de l’honnêteté et de la fidélité, réduit en ridicule, Le traitre
Cherche à justifier son maudit acte par tous les moyens, mais L’histoire
Le condamne, la morale le disqualifie, la justice l’inculpe, sa tombe le repousse
Il n’est pas le bienvenu dans la demeure de la transcendance, il est la défaite

L’indifférence, le silence, l’insensibilité, le retrait, l’indécision, rentrent
Dans la composition de cette démarcation injustifiable pour soutenir
L’injustice et s’opposer à la justice uniquement pour satisfaire son moi
Egocentrique et ses besoins matériels, il s’appelle l’individualisme aigu

Un amour plein de soi, une fortune peine d’humiliation, un savoir
Sans valeur, une éducation virtuelle, une science sans conscience
Une fraternité artificielle, une foi sans bénédiction, une intelligence
Immobilisée par l’inertie neuronale, c’est la fraude, il s’appelle l’hypocrisie

La divergence vaincue par la convergence, le désordre réprimé par l’équation
La mesure exprimée par le nombre, le continu quantifié par le discontinu
La stabilité conditionnée par l’équilibre, une existence pleine de Résistance
Invulnérable à la trahison, impénétrable à l’infidélité, invaincu à la tromperie


Je suis la liberté, je suis l’indépendance, je suis la foi, je suis La fierté, je suis
La souveraineté, je suis la fidélité, je suis la sagesse, je suis l’intelligence, je suis
La science, je suis la civilisation, je suis le progrès, je suis la modestie, je suis
La vertu, je suis la détermination, je suis l’irréductibilité, je m’appelle la justice.

l'inspiration est forte
du bout à bout, l'écrit parait d'humeur grise

très bon écrit

waw
quel profile !
ravi de vous lire Rachid Sadek Bouziane

Merci Rita-kazem et julien pour ces commentaires qui réchauffent mon cœur et guérit ma plaie saignante.

j'aime le ton d'attaque que prend l'encre pour dénoncer ce qu'elle désapprouve..

un bon poème en forme de cri
le fond éclat de l'esprit
dit la pensée en toute clartée

beau et bon partage

Merci pour vos commentaires venant propulser la plume la liberté de l'expression.

Les cris de lutte interne et externe dans ce mouvement de désarrois de notre société. Merci pour ces mots de liberté d’expression. Amicalement….

Toutes les vérités sont bonnes à dire....il ne faut jamais céder au renoncement...
Une prose engagée, l'écrit servant à faire rêver mais aussi à dénoncer....

Vive la liberté de l'expression, la plume ne pardonne pas. Merci à vous tous pour avoir commenter mes écrits avec toute objectivité.