Gris et couleur

Merci de lire la version définitive qui se trouve plus bas, avec une illustration.
Carmen

Gris et couleurs

En ciel anthracite
obscurci de désirs
des flocons
bleu solaire
voguent sur toile de lie

Danse la pluie turquoise

Il y a toujours quelque chose qui change dans la nuit ;
des molécules tout en légèreté accrochent la lumière malgré son absence,
à moins que des fragments négligés se révèlent fleurs de lumière spontanées.

Est-ce l’heure de rêver perles de couleurs ?
Est-ce bien l’heure ?
Il n’y a pas d’heure disent-elles en éclatant de rire au sol…
…et elles traquent les ombres figées, répandent leur onde bleue
qui frissonne sur les fibres végétales, s’accrochent au pelage animal.

Des blessures d’eau pure

coulent en la terre roide
blanc et tendre calcaire
dont les bâtons crissent
en traçant sur l’ardoise
le nom de mes tourments

Je mets sur le même fil, un deuxième poème qui a la même tonalité que le précédent.

Atmosphère


Il pleut ; des cordes nouées.

Les arbres crient le vent.
Sur leurs corps trempés
se lit la souffrance.

Livre fermé ;............................... Lecture d’après nature ;
homme à la vie cadrée. ............... débordement et ballet tectonique.

Prendre l’air sur les ailes du Ponant.
Traverser le voile.

Poser l’oiseau du regard sur la branche tordue
qui se mire dans la flaque et voir.

Voir dans la boue
un cerceau,
en son cercle circonscrit le bleu du ciel.

L’enfant chantourne le vide
et le sature de vapeurs d’azur.

.

deux plaisirs en une lecture;mille merci poétesse pour ce partage

la plume prend son plaisir à poétiser les mots pour un bon partage.
bisou..

Merci Lamina. Merci Margo-julie pour vos attentions sur ces mots où je tente de jongler avec les vents contraires de la vie.

(J'ai ressorti ce poème pour vous l'envoyer...et je me suis aperçue que des modifications étaient nécessaires !)

Voici la nouvelle version :


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.......................................Atmosphères


Il pleut ; des cordes nouées.

Les arbres crient le vent.
Sur leurs corps trempés
se lie la souffrance.

Livre fermé ;................................... Lecture d’après nature ;
homme à la vie cadrée..................... débordement et ballet tectonique.

Prendre l’air sur les ailes du Ponant.
Traverser le voile.

Poser l’oiseau du regard sur la branche tordue
qui se mire, claire, dans ce dormoir où l’eau repose,
et voir

.

Voir
sur l’eau par le temps décantée,
un cerceau

(son cercle circonscrit au bleu du ciel)

— Oeuvre de l'enfant ;
il chantourne le vide
et le sature de vapeurs d’azur —


Un jeu ; remonter le courant d'une corde d'eau.

.

Carmen P. a écrit:(J'ai ressorti ce poème pour vous l'envoyer...et je me suis aperçue que des modifications étaient nécessaires !)

Voici la nouvelle version :

Atmosphère

Il pleut ; des cordes nouées.

Les arbres crient le vent.
Sur leurs corps trempés
se lit la souffrance.

Livre fermé ;................................... Lecture d’après nature ;
homme à la vie cadrée..................... débordement et ballet tectonique.

Prendre l’air sur les ailes du Ponant.
Traverser le voile.

Poser l’oiseau du regard sur la branche tordue
qui se mire, claire, dans ce dormoir où l’eau repose,
et voir

.

voir
sur l’eau par le temps décantée,
un cerceau
(son cercle circonscrit au bleu du ciel)
Oeuvre de l'enfant ;
il chantourne le vide
et le sature de vapeurs d’azur.

deux belles versions

Merci Amina.
J'ai encore modifié ; j'ai aéré la dernière strophe qui était trop tassée.

Autre modif, j'ai rajouté un vers à la fin : " Un jeu ; remonter le courant d'une corde d'eau." et une illustration où j'ai écrit deux vers de ce poème
- entre le noir et le bleu, danse une brindille-enfant -.

Carmen P. a écrit:
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Il pleut ; des cordes nouées.

Les arbres crient le vent.
Sur leurs corps trempés
se lie la souffrance.

Livre fermé ;

Lecture d’après nature ;

homme à la vie cadrée.

débordement et ballet tectonique.

Prendre l’air sur les ailes du Ponant.
Traverser le voile.

Poser l’oiseau du regard sur la branche tordue
qui se mire, claire, dans ce dormoir où l’eau repose,
et voir


Voir
sur l’eau par le temps décantée,
un cerceau

(son cercle circonscrit au bleu du ciel)

— Œuvre de l'enfant ;
il chantourne le vide
et le sature de vapeurs d’azur —

Un jeu ; remonter le courant d'une corde d'eau.

De chimères et d'espoir
Qui, hurlant à la porte du bleu
Se jettent, les mots, à ton horizon
Le combat est perdu d’avance !
Le positif règne répit sans souffrance !
Les anges sur ta muse veillent

Merci Joakim.
Je sollicite beaucoup mes anges lorsque je mets cent fois sur le métier mes poèmes ; écrire est une joie.

Merci pour cette joie qui transperce les mots en volutes précises.

deux voyages plutot deux tableaux d'une telle splendeur.
j'aime marci pour ces vers tout irisés d'une palette aquatique.

Un joli tableau que dépeint tes mots, j'aime ces vapeurs d'azur!

Eschyle a écrit:Merci pour cette joie qui transperce les mots en volutes précises.

Je recherche toujours la précision dans un univers de rêveries avancées.

Merci de m'avoir lue, Eschyle.

Carmen

Ton monde aux écrits fantasmagoriques est bien étrange,
J'avoue m'y perdre en les méandres de ton étrange songe,
Univers où tout se déforme en une zone de libre-échange,
Qu'importe Miss,en cet écrit mes recherches je prolonge.

Bise Miss Carmen.

tahakheddache a écrit:deux voyages plutot deux tableaux d'une telle splendeur.
j'aime marci pour ces vers tout irisés d'une palette aquatique.

Du sombre au plus clair la couleur joue ses nuances et la joie grandit.
Merci de vous être plongé dans ces ambiances colorées.
Carmen