Quand les hommes boivent (hommage à Jacques Brel)
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Quand les hommes boivent (hommage à Jacques Brel)
Quand les hommes boivent
Quand les hommes boivent
ça sent la bière et le vin
La sueur et la cigarette
Les frites et les cacahuètes
La musique et la fête
Quand les hommes boivent
Ils mangent et rotent
Ils crachent et pètent
Ils chantent et rient
Ils bavardent et crient
Ils louchent et se taisent
Et se mettent à l'aise
Ils bégaient et balbutient
Ils restent bouche-bée
Puis ils oublient
Comme des enfants perdus
Quand les hommes boivent
Tout devient facile
Plus rien n'est impossible
Ils décrochent les étoiles et la lune
Ils franchissent la muraille de Chine
Ils allument le phare d'Alexandrie
Ils inventent la magie et la féerie
Ils construisent les oasis et les palmeraies
Ils créent les vergers et le paradis
Et s'en vont
Chantant sous la pluie
Les prénoms des femmes qu'ils ont aimées
Ces femmes qui les ont abandonnés
Comme des chiens sous la pluie
Ils maudissent leur beuverie
Maudissent leur nuit
Maudissent leur vie
Et ne comprennent pas pourquoi
Pourquoi ils n'oublient pas
Alors ils chantent tout bas
Ne me quitte pas!
On n'oublie rien,de rien
On n'oublie rien du tout
On n'oublie rien de rien
On s'habitue,c'est tout
Quand les hommes boivent
Ils deviennent des enfants
Innocents et confiants
Ils ouvrent leur poitrine
Comme une vitrine
Prennent leur cœur d'enfant
Et vous l'offrent généreusement
Ils vous parlent de leurs femmes
De leurs maux,de leurs flammes
De leurs rêves,de leurs espoirs
De leurs cauchemars,de leurs déboires
De leurs peines,de de leur endurance
De leurs chagrins,de leur souffrance
Et pleurent comme des enfants
Quand les hommes boivent
Ils sont gais comme un pinson
Fiers comme un paon
Bavards comme une pie
Raides comme une saillie
Chauds comme un phoque
Blancs comme un cierge de Pâques
Durs comme le roc
Beaux comme un soleil
Bons comme le pain
Et subitement
Sans aucune raison
Ils deviennent méchants
Amers et menaçants
Âpres et violents
Alors ils jurent,écument et pestent
Ils blasphèment,insultent et menacent
Ils serrent les poings et frappent
Ils deviennent des bêtes impitoyables
Des monstres effroyables
Des êtres redoutables
Ils épousent la laideur et la rancœur
Chassent le bonheur de leur cœur
Sombrent dans le désespoir
Et se perdent dans la nuit
Quand les hommes boivent
C'est pour noyer leur chagrin
Dans un verre de vin
Ils disent à leur copain:
Ami, remplis mon verre
Encore un et je vas
Encore un et je vais
Non je ne pleure pas
Je chante et je suis gai
Mais j'ai mal d'être moi
Ami,remplis mon verre
Ami,remplis mon verre
Alors,inéluctablement
Il fait chaud soudainement
Ils déboutonnent leurs chemises
Vident leurs verres et les brisent
Puis ils s'affaissent et bavent
Ils écument et salivent
Ils se lèvent et vacillent
Ils titubent et tombent
Puis se relèvent
Soupirent et gémissent
Pissent et vomissent
Ronflent et transpirent
Se frottent et se grattent
Dorment et se réveillent
Se mouchent et partent
Puis reviennent en branlant
Brandissent leurs verres fièrement
Et trinquent avec des potes invisibles
A la santé des femmes infidèles
Et puis ils boivent,ils boivent
Ils boivent encore
Jusqu'à l'aurore
Ils boivent jusqu'à la lie
Jusqu'à la fin de la nuit
Jusqu'à la fin de leur vie!
...........................................
Agadir,le 19 mars 2009
Quand les hommes boivent
ça sent la bière et le vin
La sueur et la cigarette
Les frites et les cacahuètes
La musique et la fête
Quand les hommes boivent
Ils mangent et rotent
Ils crachent et pètent
Ils chantent et rient
Ils bavardent et crient
Ils louchent et se taisent
Et se mettent à l'aise
Ils bégaient et balbutient
Ils restent bouche-bée
Puis ils oublient
Comme des enfants perdus
Quand les hommes boivent
Tout devient facile
Plus rien n'est impossible
Ils décrochent les étoiles et la lune
Ils franchissent la muraille de Chine
Ils allument le phare d'Alexandrie
Ils inventent la magie et la féerie
Ils construisent les oasis et les palmeraies
Ils créent les vergers et le paradis
Et s'en vont
Chantant sous la pluie
Les prénoms des femmes qu'ils ont aimées
Ces femmes qui les ont abandonnés
Comme des chiens sous la pluie
Ils maudissent leur beuverie
Maudissent leur nuit
Maudissent leur vie
Et ne comprennent pas pourquoi
Pourquoi ils n'oublient pas
Alors ils chantent tout bas
Ne me quitte pas!
On n'oublie rien,de rien
On n'oublie rien du tout
On n'oublie rien de rien
On s'habitue,c'est tout
Quand les hommes boivent
Ils deviennent des enfants
Innocents et confiants
Ils ouvrent leur poitrine
Comme une vitrine
Prennent leur cœur d'enfant
Et vous l'offrent généreusement
Ils vous parlent de leurs femmes
De leurs maux,de leurs flammes
De leurs rêves,de leurs espoirs
De leurs cauchemars,de leurs déboires
De leurs peines,de de leur endurance
De leurs chagrins,de leur souffrance
Et pleurent comme des enfants
Quand les hommes boivent
Ils sont gais comme un pinson
Fiers comme un paon
Bavards comme une pie
Raides comme une saillie
Chauds comme un phoque
Blancs comme un cierge de Pâques
Durs comme le roc
Beaux comme un soleil
Bons comme le pain
Et subitement
Sans aucune raison
Ils deviennent méchants
Amers et menaçants
Âpres et violents
Alors ils jurent,écument et pestent
Ils blasphèment,insultent et menacent
Ils serrent les poings et frappent
Ils deviennent des bêtes impitoyables
Des monstres effroyables
Des êtres redoutables
Ils épousent la laideur et la rancœur
Chassent le bonheur de leur cœur
Sombrent dans le désespoir
Et se perdent dans la nuit
Quand les hommes boivent
C'est pour noyer leur chagrin
Dans un verre de vin
Ils disent à leur copain:
Ami, remplis mon verre
Encore un et je vas
Encore un et je vais
Non je ne pleure pas
Je chante et je suis gai
Mais j'ai mal d'être moi
Ami,remplis mon verre
Ami,remplis mon verre
Alors,inéluctablement
Il fait chaud soudainement
Ils déboutonnent leurs chemises
Vident leurs verres et les brisent
Puis ils s'affaissent et bavent
Ils écument et salivent
Ils se lèvent et vacillent
Ils titubent et tombent
Puis se relèvent
Soupirent et gémissent
Pissent et vomissent
Ronflent et transpirent
Se frottent et se grattent
Dorment et se réveillent
Se mouchent et partent
Puis reviennent en branlant
Brandissent leurs verres fièrement
Et trinquent avec des potes invisibles
A la santé des femmes infidèles
Et puis ils boivent,ils boivent
Ils boivent encore
Jusqu'à l'aurore
Ils boivent jusqu'à la lie
Jusqu'à la fin de la nuit
Jusqu'à la fin de leur vie!
...........................................
Agadir,le 19 mars 2009
Mostafa- Nombre de messages : 983
loisirs : Théâtre,Lecture,poésie,voyages
Humeur : cela dépend du temps!
Date d'inscription : 06/08/2010
Re: Quand les hommes boivent (hommage à Jacques Brel)
vrai du vrai
qui peut dire mieux qu'un poète?
qui peut dire mieux qu'un poète?
Rita-kazem- Nombre de messages : 4254
Date d'inscription : 18/02/2010
Re: Quand les hommes boivent (hommage à Jacques Brel)
Merci très chère amie!Rita-kazem a écrit:vrai du vrai
qui peut dire mieux qu'un poète?
:orage:
Mostafa- Nombre de messages : 983
loisirs : Théâtre,Lecture,poésie,voyages
Humeur : cela dépend du temps!
Date d'inscription : 06/08/2010
Re: Quand les hommes boivent (hommage à Jacques Brel)
bien dit poète
marie la rebelle- Nombre de messages : 1328
Date d'inscription : 11/07/2008
Re: Quand les hommes boivent (hommage à Jacques Brel)
Merci,amie rebelle!marie la rebelle a écrit:bien dit poète
Mostafa- Nombre de messages : 983
loisirs : Théâtre,Lecture,poésie,voyages
Humeur : cela dépend du temps!
Date d'inscription : 06/08/2010
Re: Quand les hommes boivent (hommage à Jacques Brel)
Le vin, c'est mettre des mots sur des sensations... Sensibilité errante, c'est le sentiment qui existe. Le vin, c'est le diable ! A chaque bouteille vient une âme dedans.
[Plume Latraverse]
[Plume Latraverse]
j-p-olivier- Nombre de messages : 263
Date d'inscription : 04/02/2011
Re: Quand les hommes boivent (hommage à Jacques Brel)
pour suivre Olivier, j'apporte une citation de Jean-Jacques Rousseau qui me plait de partager avec vous tous:
L'excès du vin dégrade l'homme, aliène au moins sa raison pour un temps, et l'abrutit à la longue.
Mais enfin le goût du vin n'est pas un crime ; il en fait rarement commettre ; il rend l'homme stupide et non pas méchant.
L'excès du vin dégrade l'homme, aliène au moins sa raison pour un temps, et l'abrutit à la longue.
Mais enfin le goût du vin n'est pas un crime ; il en fait rarement commettre ; il rend l'homme stupide et non pas méchant.
cristopher-cris- Nombre de messages : 2748
loisirs : lecture, voyage
Date d'inscription : 18/07/2008
Re: Quand les hommes boivent (hommage à Jacques Brel)
Tout à fait de votre avis,mon cher ami!j-p-olivier a écrit:Le vin, c'est mettre des mots sur des sensations... Sensibilité errante, c'est le sentiment qui existe. Le vin, c'est le diable ! A chaque bouteille vient une âme dedans.
[Plume Latraverse]
Merci pour votre commentaire!
Amitiés sincères!
Mostafa- Nombre de messages : 983
loisirs : Théâtre,Lecture,poésie,voyages
Humeur : cela dépend du temps!
Date d'inscription : 06/08/2010
Re: Quand les hommes boivent (hommage à Jacques Brel)
Citation avec laquelle je ne peux qu'être d'accord.cristopher-cris a écrit:pour suivre Olivier, j'apporte une citation de Jean-Jacques Rousseau qui me plait de partager avec vous tous:
L'excès du vin dégrade l'homme, aliène au moins sa raison pour un temps, et l'abrutit à la longue.
Mais enfin le goût du vin n'est pas un crime ; il en fait rarement commettre ; il rend l'homme stupide et non pas méchant.
Merci,très cher!
Mostafa- Nombre de messages : 983
loisirs : Théâtre,Lecture,poésie,voyages
Humeur : cela dépend du temps!
Date d'inscription : 06/08/2010
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