Haj Belaid, poésie berbère
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Haj Belaid, poésie berbère
poésie berbère : Haj Belaid
Si mes pas me mènent encor de çà de là...
Si mes pas me mènent encor de çà de là...
C'en est assez !
Si mes pas me mènent encor de çà de là...
C'en est assez !
Mon cœur ne requiert plus l'errance,
Mon cœur ne requiert plus l'errance,
Allons ! Reprenons la charrue ! Au nom de Dieu !
Attelons la paire de bœufs. La terre familière
Du patrimoine, c'est elle que je cultiverai.
L'ami qui fut mon associé, peut-être
Me laissera-t-il une part de sa prospérité.
Fasse qui veut les jeux du diable,
Agissant sans tête ni cœur !
Amour, Dieu a fixé les liens par le destin.
O soleil de ma vie, ô fleur de juin,
O mon aimée, selon mon cœur et ta semblance.
Si mes pas me mènent encor de çà de là...
C'en est assez !
Mon cœur ne requiert plus l'errance,
Si mes pas me mènent encor de çà de là...
C'en est assez !
Ce poème fut composé par le raïs l'haj Belaïd, dont la renommée est grande. Originaire des Ida Ou Baâquil, tribu à l'E-S-E. de Tiznit, dans le Sous, il avait une soixantaine d'années en 1933. Sa mort semble être survenue après 1945. A son prestige de poète chleuh, maître d'un grand nombre de trouveurs qui firent leur apprentissage dans sa troupe et qui formèrent par la suite leur propre troupe, il ajoutait le prestige du lettré qui avait étudié à la zaouïa de Sidi Ahmed Ou Moussa (grand marabout de Tazerwalt).
Bibliographie : Paulette Galand-Pernet "Recueil de poèmes chleuhs, Chants de trouveurs" Publié par le concours du CNRS aux éditions Klincksieck, Paris, 1972.
http://abdkmana.vefblog.net/5.html
Si mes pas me mènent encor de çà de là...
Si mes pas me mènent encor de çà de là...
C'en est assez !
Si mes pas me mènent encor de çà de là...
C'en est assez !
Mon cœur ne requiert plus l'errance,
Mon cœur ne requiert plus l'errance,
Allons ! Reprenons la charrue ! Au nom de Dieu !
Attelons la paire de bœufs. La terre familière
Du patrimoine, c'est elle que je cultiverai.
L'ami qui fut mon associé, peut-être
Me laissera-t-il une part de sa prospérité.
Fasse qui veut les jeux du diable,
Agissant sans tête ni cœur !
Amour, Dieu a fixé les liens par le destin.
O soleil de ma vie, ô fleur de juin,
O mon aimée, selon mon cœur et ta semblance.
Si mes pas me mènent encor de çà de là...
C'en est assez !
Mon cœur ne requiert plus l'errance,
Si mes pas me mènent encor de çà de là...
C'en est assez !
Ce poème fut composé par le raïs l'haj Belaïd, dont la renommée est grande. Originaire des Ida Ou Baâquil, tribu à l'E-S-E. de Tiznit, dans le Sous, il avait une soixantaine d'années en 1933. Sa mort semble être survenue après 1945. A son prestige de poète chleuh, maître d'un grand nombre de trouveurs qui firent leur apprentissage dans sa troupe et qui formèrent par la suite leur propre troupe, il ajoutait le prestige du lettré qui avait étudié à la zaouïa de Sidi Ahmed Ou Moussa (grand marabout de Tazerwalt).
Bibliographie : Paulette Galand-Pernet "Recueil de poèmes chleuhs, Chants de trouveurs" Publié par le concours du CNRS aux éditions Klincksieck, Paris, 1972.
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lazhar- Nombre de messages : 638
Humeur : pas trop rêveur..! ni trop réaliste
Date d'inscription : 27/05/2010
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