Cassandre ... et les autres

isis a écrit:

Cassandre et les autres

Quant Ronsard, subjugué, lui dédiait une ode,
J’aurais voulu être Cassandre,
Pour qu’il respire ma peau tendre,
Avant que mon parfum en un jour ne s’érode.

Quand la beauté du lac enchantait Lamartine,
J’aurais aimé être Julie,
Pour profiter jusqu’à la lie,
D’un fragile bonheur avant qu’il ne décline.

Quand Hugo, de son art, était au firmament,
J’aurais voulu être Juliette,
Aussi aimante que Cosette,
Avec elle, il connut bonheur et châtiments.

Lorsque pour Aragon, elle était l’avenir,
J’aurais bien voulu être Elsa,
Dont le regard l’hypnotisa,
Au point que jamais rien ne put les désunir.

Folles divagations, fantasmes obsolètes,
Car à part toi père chéri,
Dont le départ m’a tant meurtrie,
Je n’ai jamais été aimée par un poète !...

Isis
 

isis a écrit:

Cassandre et les autres

Quant Ronsard, subjugué, lui dédiait une ode,
J’aurais voulu être Cassandre,
Pour qu’il respire ma peau tendre,
Avant que mon parfum en un jour ne s’érode.

Quand la beauté du lac enchantait Lamartine,
J’aurais aimé être Julie,
Pour profiter jusqu’à la lie,
D’un fragile bonheur avant qu’il ne décline.

Quand Hugo, de son art, était au firmament,
J’aurais voulu être Juliette,
Aussi aimante que Cosette,
Avec elle, il connut bonheur et châtiments.

Lorsque pour Aragon, elle était l’avenir,
J’aurais bien voulu être Elsa,
Dont le regard l’hypnotisa,
Au point que jamais rien ne put les désunir.

Folles divagations, fantasmes obsolètes,
Car à part toi père chéri,
Dont le départ m’a tant meurtrie,
Je n’ai jamais été aimée par un poète !...

Isis
 

rychar a écrit:Superbe écrit d'amour, sincère et profond....vive la poésie!
Amicalement

eric bourgeois a écrit:bonjour isis, un bon partage que voilà.bienvenue

arkel0 a écrit:

isis a écrit:

Cassandre et les autres

Quant Ronsard, subjugué, lui dédiait une ode,
J’aurais voulu être Cassandre,
Pour qu’il respire ma peau tendre,
Avant que mon parfum en un jour ne s’érode.

Quand la beauté du lac enchantait Lamartine,
J’aurais aimé être Julie,
Pour profiter jusqu’à la lie,
D’un fragile bonheur avant qu’il ne décline.

Quand Hugo, de son art, était au firmament,
J’aurais voulu être Juliette,
Aussi aimante que Cosette,
Avec elle, il connut bonheur et châtiments.

Lorsque pour Aragon, elle était l’avenir,
J’aurais bien voulu être Elsa,
Dont le regard l’hypnotisa,
Au point que jamais rien ne put les désunir.

Folles divagations, fantasmes obsolètes,
Car à part toi père chéri,
Dont le départ m’a tant meurtrie,
Je n’ai jamais été aimée par un poète !...

Isis
 

hello Isis,
très joli poème :-)
bienvenue parmi nous !

Merci pour le compliment, Bernard.

Isis

,
Bernard

Eschyle a écrit:

Poème à la forme parfaite
Voudras-tu dans mon lit venir ?
Je suis ici pour t'accueillir
Avec des mots qui te soient fête.

Lucie a écrit:bellllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllle poésie
bienvenue à tes mots .

magda a écrit:première lecture de ta plume, c'est promettant de bonnes prochaines lectures; merci & à bientôt