DEUX CORPS… MILLE PENSEES
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KAMEL
kacem_loubay
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DEUX CORPS… MILLE PENSEES
DEUX CORPS… MILLE PENSEES
…Nuit obscure, sans fond, sans fin
J’ouvre l’envergure des bras
Et n’étreint que l’écho du vide… !
Dans un même lit en défriche
On se tourne constamment le dos
Et chacun de nous va loin
Moi je rêve d’un autre corps
Celui d’un ancien amour
Et elle je ne sais point
Peut-être qu’elle rêve d’un autre
Qui est au lieu d’être dans ses bras
Vit sa vie ailleurs… !
Au dessus d’un nid déserté
Ne passent que les étoiles filantes
Nulle parole entre nous
Et nulle caresse… !
Deux corps liés et séparés
Moi je navigue dans un autre océan
Et elle je ne sais que penser… !
Les saisons quittent les saisons
Les saisons transforment la page des saisons
Tout finit par s’éteindre dans l’absolu
Et notre veilleuse allumée
Soupire lentement au dessus d’un lit
Où tout se déroule dans la nostalgie… !
Je ne regrette de cette liaison
Que le temps passé dans l’indifférence
A la recherche d’une particule d’étincelle
Quand ma destinée aveugle
M’a mise au bras d’une étrangère… !
Vint l’heure de la séparation
Chacun de nous prend sa route
Elle je ne sais plus
Elle est près des siens
Où quelque part ailleurs… !
Moi, je suis dans le même asile
Avec mes anciens décors
Avec les mêmes murs dépeints
Et une vague mémoire ébréchée
Et je ne me souviens plus de rien
Je vis une fois de plus d’amnésie
De ce passage éphémère
Une porte s’est entrouverte
Et s’est refermée brusquement
Nul éclat de ce visage fuyant
Nulle voix collée aux échos
Tout s’est envolé dans le brouillard
A l’approche d’un certain printemps… !
Les jours succèdent aux jours
Les nuits balancent les nuits
Je suis de nouveau le tic tac monotone
D’une pendule désaxée
Par les caprices d’un sarcastique sort
Je m’habitue à ma vie de solitaire
Je sillonne les espaces des autres sphères
Je scrute de la croisée du temps
Les étoiles lointaines du grand cosmos
Je fréquente les allées du siècle passé
Possible que j’ai laissé une empreinte
Quelque part au fond de mes prunelles
Dans le cœur d’une goutte de rosée
Ou dans l’âme d’une rose offerte
Possible que quelqu’un m’attend encore
Sur la falaise de l’écume des jours
Au bord de l’océan de nos chuchotements
A l’orée de nos intimes serments
Je ne sais que penser… !
Loin, très loin me portent les ailes
Loin, très loin les rames font avancer la barque
J’étais dans l’environnement d’un havre
Dans l’éden d’une oasis ombrée de musique
Je ne sais où me mènent mes pas… !
Je ne sais que faire d’un corps
Je reste dans l’estuaire d’une décision
Ou à la croisée des chemins à la lueur de l’aube
Ma plume ricoche une fois de plus
Ma plume s’arrête de fouiller les années
Elle rejoint l’écrin de la nuit de son séjour
Aujourd’hui c’est demain, qu’importe… !
Je suis là, j’attends, j’espère encore
L’hirondelle sera une fois de plus de retour
Comme le signe de la floraison… des mots
kacem loubay
Dimanche 10 Avril 2005
Khénifra / Maroc
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Le poète de l’autre rive
…Nuit obscure, sans fond, sans fin
J’ouvre l’envergure des bras
Et n’étreint que l’écho du vide… !
Dans un même lit en défriche
On se tourne constamment le dos
Et chacun de nous va loin
Moi je rêve d’un autre corps
Celui d’un ancien amour
Et elle je ne sais point
Peut-être qu’elle rêve d’un autre
Qui est au lieu d’être dans ses bras
Vit sa vie ailleurs… !
Au dessus d’un nid déserté
Ne passent que les étoiles filantes
Nulle parole entre nous
Et nulle caresse… !
Deux corps liés et séparés
Moi je navigue dans un autre océan
Et elle je ne sais que penser… !
Les saisons quittent les saisons
Les saisons transforment la page des saisons
Tout finit par s’éteindre dans l’absolu
Et notre veilleuse allumée
Soupire lentement au dessus d’un lit
Où tout se déroule dans la nostalgie… !
Je ne regrette de cette liaison
Que le temps passé dans l’indifférence
A la recherche d’une particule d’étincelle
Quand ma destinée aveugle
M’a mise au bras d’une étrangère… !
Vint l’heure de la séparation
Chacun de nous prend sa route
Elle je ne sais plus
Elle est près des siens
Où quelque part ailleurs… !
Moi, je suis dans le même asile
Avec mes anciens décors
Avec les mêmes murs dépeints
Et une vague mémoire ébréchée
Et je ne me souviens plus de rien
Je vis une fois de plus d’amnésie
De ce passage éphémère
Une porte s’est entrouverte
Et s’est refermée brusquement
Nul éclat de ce visage fuyant
Nulle voix collée aux échos
Tout s’est envolé dans le brouillard
A l’approche d’un certain printemps… !
Les jours succèdent aux jours
Les nuits balancent les nuits
Je suis de nouveau le tic tac monotone
D’une pendule désaxée
Par les caprices d’un sarcastique sort
Je m’habitue à ma vie de solitaire
Je sillonne les espaces des autres sphères
Je scrute de la croisée du temps
Les étoiles lointaines du grand cosmos
Je fréquente les allées du siècle passé
Possible que j’ai laissé une empreinte
Quelque part au fond de mes prunelles
Dans le cœur d’une goutte de rosée
Ou dans l’âme d’une rose offerte
Possible que quelqu’un m’attend encore
Sur la falaise de l’écume des jours
Au bord de l’océan de nos chuchotements
A l’orée de nos intimes serments
Je ne sais que penser… !
Loin, très loin me portent les ailes
Loin, très loin les rames font avancer la barque
J’étais dans l’environnement d’un havre
Dans l’éden d’une oasis ombrée de musique
Je ne sais où me mènent mes pas… !
Je ne sais que faire d’un corps
Je reste dans l’estuaire d’une décision
Ou à la croisée des chemins à la lueur de l’aube
Ma plume ricoche une fois de plus
Ma plume s’arrête de fouiller les années
Elle rejoint l’écrin de la nuit de son séjour
Aujourd’hui c’est demain, qu’importe… !
Je suis là, j’attends, j’espère encore
L’hirondelle sera une fois de plus de retour
Comme le signe de la floraison… des mots
kacem loubay
Dimanche 10 Avril 2005
Khénifra / Maroc
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Le poète de l’autre rive
Re: DEUX CORPS… MILLE PENSEES
Tu en es arrivé à cette politique que certains disent celle des "cus" retournés, (excuses le mot)
Vivre en tes nuits des rêves insensés que tu voudrais léguer à tes journées,
Donner au passé le temps nécessaire à l'oubli et faire du temps présent l'éloge,
Celui des sentiments liés à tes seuls regrets et faire de l'Amour un eucologe.
Toujours un réel plaisir de te lire....Amitié Kacem-Loubay
Vivre en tes nuits des rêves insensés que tu voudrais léguer à tes journées,
Donner au passé le temps nécessaire à l'oubli et faire du temps présent l'éloge,
Celui des sentiments liés à tes seuls regrets et faire de l'Amour un eucologe.
Toujours un réel plaisir de te lire....Amitié Kacem-Loubay
Invité- Invité
Re: DEUX CORPS… MILLE PENSEES
l'espoir est ancré en votre coeur.
Je suis là, j’attends, j’espère encore
L’hirondelle sera une fois de plus de retour
Comme le signe de la floraison… des mots
bon partage
merci
Je suis là, j’attends, j’espère encore
L’hirondelle sera une fois de plus de retour
Comme le signe de la floraison… des mots
bon partage
merci
KAMEL- Nombre de messages : 605
loisirs : lecture-guitare-(mots croisés)
Humeur : d'arc-en-ciel
Date d'inscription : 05/03/2010
Re: DEUX CORPS… MILLE PENSEES
celui qui sait a écrit:Tu en es arrivé à cette politique que certains disent celle des "cus" retournés, (excuses le mot)
Vivre en tes nuits des rêves insensés que tu voudrais léguer à tes journées,
Donner au passé le temps nécessaire à l'oubli et faire du temps présent l'éloge,
Celui des sentiments liés à tes seuls regrets et faire de l'Amour un eucologe.
Toujours un réel plaisir de te lire....Amitié Kacem-Loubay
Bonsoir celui qui sait
...Hélas mon ami je n'ai jamais osé parler
de " culs " dans mes écrits. Je ne suis pas
du genre qui vibrer sous les vers érotiques.
Le texte n'est que le constat d'une alliance
et puis d'un divorce. Quand les relations ne
sont pas basées sur une certaine entente, on
cherche à mettre une plateforme de re-connaissance
et puis qu'on la goutte déborde, mieux vaudrait
trouver une issue... Le tribunal et puis cette descente
en enfer de médiations et de représentations apériodiques
chez le juge. Tout une série de navettes dans les
coulisses... Je pense que c'est clair.
Mes amitiés de l'autre rive
...Hélas mon ami je n'ai jamais osé parler
de " culs " dans mes écrits. Je ne suis pas
du genre qui vibrer sous les vers érotiques.
Le texte n'est que le constat d'une alliance
et puis d'un divorce. Quand les relations ne
sont pas basées sur une certaine entente, on
cherche à mettre une plateforme de re-connaissance
et puis qu'on la goutte déborde, mieux vaudrait
trouver une issue... Le tribunal et puis cette descente
en enfer de médiations et de représentations apériodiques
chez le juge. Tout une série de navettes dans les
coulisses... Je pense que c'est clair.
Mes amitiés de l'autre rive
Re: DEUX CORPS… MILLE PENSEES
KAMEL a écrit:l'espoir est ancré en votre coeur.
Je suis là, j’attends, j’espère encore
L’hirondelle sera une fois de plus de retour
Comme le signe de la floraison… des mots
bon partage
merci
Bonsoir KAMEL
... Et pourtant les mots drainent les mots.
L'espoir n'est qu'une lueur dans la pensée,
pourvu qu'il vienne vraiment dans l'espace
ouvert d'un pré. Je ne sais plus depuis lors
si cette vision toujours dans les archives de
la mémoire " Sourire "
Mes amitiés de l'autre rive
... Et pourtant les mots drainent les mots.
L'espoir n'est qu'une lueur dans la pensée,
pourvu qu'il vienne vraiment dans l'espace
ouvert d'un pré. Je ne sais plus depuis lors
si cette vision toujours dans les archives de
la mémoire " Sourire "
Mes amitiés de l'autre rive
Re: DEUX CORPS… MILLE PENSEES
Compagnon de l'autre rive
Bonjour et merci pour tout
Pour l'image de ces deux corps
La souffrance au "lit en défriche"
Les mots disant ces cœurs en friche
La perte de tous leurs accords
Les soucis à dormir debout
Et ces deux êtres en dérive.
Bonjour et merci pour tout
Pour l'image de ces deux corps
La souffrance au "lit en défriche"
Les mots disant ces cœurs en friche
La perte de tous leurs accords
Les soucis à dormir debout
Et ces deux êtres en dérive.
Re: DEUX CORPS… MILLE PENSEES
Eschyle a écrit:Compagnon de l'autre rive
Bonjour et merci pour tout
Pour l'image de ces deux corps
La souffrance au "lit en défriche"
Les mots disant ces cœurs en friche
La perte de tous leurs accords
Les soucis à dormir debout
Et ces deux êtres en dérive.
Bonsoir Eschyle
...Toutes les rives peuvent vibrer, mais non
pas de la même façon. Et puis que faire d'un
lit déserté, le faire peupler de fantômes...
Moi je ne peux que rétorquer je suis toujours
au même endroit, le même lieu, et pour l'autre
je ne peux , ni ne veux pls savoir. Une terne page
du passé et puis je ne fais qu'écrire, m'épancher
sur une page. C'est une sorte de libération des
maux/mots d'une période où j'ai vécu un certain
enfer.
Mes amitiés de l'autre rive
...Toutes les rives peuvent vibrer, mais non
pas de la même façon. Et puis que faire d'un
lit déserté, le faire peupler de fantômes...
Moi je ne peux que rétorquer je suis toujours
au même endroit, le même lieu, et pour l'autre
je ne peux , ni ne veux pls savoir. Une terne page
du passé et puis je ne fais qu'écrire, m'épancher
sur une page. C'est une sorte de libération des
maux/mots d'une période où j'ai vécu un certain
enfer.
Mes amitiés de l'autre rive
Re: DEUX CORPS… MILLE PENSEES
un écrit cris de mémoire et de coeur.
salutations
salutations
Najat- Nombre de messages : 1088
Date d'inscription : 14/03/2010
Re: DEUX CORPS… MILLE PENSEES
l'amour qui fut
la rupture qui fait mal
le mal versé en vers
tout le plaisir est pour nous, tes lecteurs.
la rupture qui fait mal
le mal versé en vers
tout le plaisir est pour nous, tes lecteurs.
Rita-kazem- Nombre de messages : 4254
Date d'inscription : 18/02/2010
Re: DEUX CORPS… MILLE PENSEES
Najat a écrit:un écrit cris de mémoire et de coeur.
salutations
Bonjour Najat
...Oui, des écrits et des cris. Tout n'est que
gestation et remue méninge. Notre mémoire
ne fait que charrier ses mots et les mettre en
relief. Que de faits et effets qui ressurgissent
à notre insu, et ils viennent de ce fond de soi
pour apparaître de nouveau. On croit mettre
fin à ces visions, et pourtant on succombe une
fois de plus sous l'assaut des séquelles...
Mes amitiés de l'autre rive
...Oui, des écrits et des cris. Tout n'est que
gestation et remue méninge. Notre mémoire
ne fait que charrier ses mots et les mettre en
relief. Que de faits et effets qui ressurgissent
à notre insu, et ils viennent de ce fond de soi
pour apparaître de nouveau. On croit mettre
fin à ces visions, et pourtant on succombe une
fois de plus sous l'assaut des séquelles...
Mes amitiés de l'autre rive
Re: DEUX CORPS… MILLE PENSEES
Rita-kazem a écrit:l'amour qui fut
la rupture qui fait mal
le mal versé en vers
tout le plaisir est pour nous, tes lecteurs.
Bonjour Rita-kazem
...Et je ris de cet amour, de ce mot qui m'a
tourné le dos depuis l'autre siècle et continue
à me laisser dans l'indifférence. La rupture n'est
que le dernier remède pour arrêter l'hémorragie.
Il faut pendre la vie avec philosophie, chacun a
sa destinée. Et comme on dit tout est écrit quelque
part, et personne ne peut prédire l'à... venir.
Mes amitiés de l'autre rive
...Et je ris de cet amour, de ce mot qui m'a
tourné le dos depuis l'autre siècle et continue
à me laisser dans l'indifférence. La rupture n'est
que le dernier remède pour arrêter l'hémorragie.
Il faut pendre la vie avec philosophie, chacun a
sa destinée. Et comme on dit tout est écrit quelque
part, et personne ne peut prédire l'à... venir.
Mes amitiés de l'autre rive
Re: DEUX CORPS… MILLE PENSEES
kacem_loubay a écrit:celui qui sait a écrit:Tu en es arrivé à cette politique que certains disent celle des "cus" retournés, (excuses le mot)
Vivre en tes nuits des rêves insensés que tu voudrais léguer à tes journées,
Donner au passé le temps nécessaire à l'oubli et faire du temps présent l'éloge,
Celui des sentiments liés à tes seuls regrets et faire de l'Amour un eucologe.
Toujours un réel plaisir de te lire....Amitié Kacem-LoubayBonsoir celui qui sait
...Hélas mon ami je n'ai jamais osé parler
de " culs " dans mes écrits. Je ne suis pas
du genre qui vibrer sous les vers érotiques.
Le texte n'est que le constat d'une alliance
et puis d'un divorce. Quand les relations ne
sont pas basées sur une certaine entente, on
cherche à mettre une plateforme de re-connaissance
et puis qu'on la goutte déborde, mieux vaudrait
trouver une issue... Le tribunal et puis cette descente
en enfer de médiations et de représentations apériodiques
chez le juge. Tout une série de navettes dans les
coulisses... Je pense que c'est clair.
Mes amitiés de l'autre rive
Pour sûr que cela l'est......Aussi clair que la limpidité d'une eau de roche.Amitié.
Invité- Invité
Re: DEUX CORPS… MILLE PENSEES
bien dit poète ! Mes amitiés.kacem_loubay a écrit:
... La rupture n'est
que le dernier remède pour arrêter l'hémorragie.
Il faut pendre la vie avec philosophie, chacun a
sa destinée. Et comme on dit tout est écrit quelque
part, et personne ne peut prédire l'à... venir.
lazhar- Nombre de messages : 638
Humeur : pas trop rêveur..! ni trop réaliste
Date d'inscription : 27/05/2010
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