Que fais-tu ?

Que fais-tu ?

Rien.

Je regarde
le jardin s'épanouir dans la jonquille
le ciel s'étirer en chants d'oiseaux
Je caresse
la terre prend forme sous mes doigts, irrégulière et fragile
les couleurs se coulent dans la lumière et traversent la matière
Je sens
le soleil réchauffer la sève
la vie incandescente bouillonner d'impatience
J'entends
le son du silence
filtrer les messages surgis de toutes parts
et goutte à goutte
mon insouciance décante mes instants bonheur

Que veux-tu ?
Tout

.

La paix s'échappe...un courant d'air
Suivre ses frasques et laisser faire

D’ailleurs je n’avais rien à faire

Rien d'autre à faire que d'écouter la poésie du temps...paupières baissées sur les colères du monde....

ce que je fais , je vous lis avec plaisir
ce que je ferais, vous relire
toujours avec plaisir
bonne journée Carmen

Rien à faire sauf regarder poindre l'aurore, voir venir le jour
Voir fleurir, le temps, le printemps,
Crier à l'amour, de se semer encore et encore
Dans les yeux des heures, sous les paupières des coeurs
Rien à faire, sauf construire des voyages en vers
Face au soleil levant, échapper aux vilains vents
Rien à faire, sauf chanter, écrire le bonheur en faire une mission

au plaisir Carmen...

Ne rien faire que ces petits riens qui éveillent les mots et la poésie... Une beau texte !

rychar a écrit:Rien d'autre à faire que d'écouter la poésie du temps...paupières baissées sur les colères du monde....

Le monde gronde autour de nous, en nous...il est dur de maintenir ouverte sur la douceur la porte de notre jardin secret.
Je pense que garder une âme sereine ne peut que créer une onde de calme.
Merci d'avoir lu ce poème tout simple.
Carmen
(il a plu, les narcisses se sont couchées...)

souhayla assad a écrit:ce que je fais , je vous lis avec plaisir
ce que je ferais, vous relire
toujours avec plaisir
bonne journée Carmen

Je te remercie Souhayla assad. Si mes mots sont lus, ils ne sont pas perdus.
(le tutoiement ne me dérange pas...)
Carmen

Savoir parfois retourner dans sa bulle et s'y ressourcer
Respirer loin d'un monde oppressant
Amitiés
Ambre

Admin a écrit:Rien à faire sauf regarder poindre l'aurore, voir venir le jour
Voir fleurir, le temps, le printemps,
Crier à l'amour, de se semer encore et encore
Dans les yeux des heures, sous les paupières des coeurs
Rien à faire, sauf construire des voyages en vers
Face au soleil levant, échapper aux vilains vents
Rien à faire, sauf chanter, écrire le bonheur en faire une mission

au plaisir Carmen...

Comme cela est bien dit, Aziza !
Des années et des cris ont été vécus avant la découverte d'un certain calme possible.


Carmen

aleyna a écrit:Ne rien faire que ces petits riens qui éveillent les mots et la poésie... Une beau texte !

Est-ce quelque chose ou pure rêverie à côté des réalités ? Je me le demande parfois.

Merci de m'avoir lue, Aleyna.

Carmen

-Ambre- a écrit:Savoir parfois retourner dans sa bulle et s'y ressourcer
Respirer loin d'un monde oppressant
Amitiés
Ambre

Une absolue nécessité pour moi.
Merci de m'avoir lue, Ambre.

Carmen

j'ai lu le poème et les comm
et du coup je n'ose plus commenter,
je dis donc, bravo pour ce cri-écrit

Merci d'avoir laissé un commentaire, Iness.



Carmen

je passe flâner, découvrir les petits mots qui virevoltent est deviennent perles à chaque lecture

Merci Salma.
Pour le poète solitaire, c'est important de se savoir lu...et de croire que ses mots peuvent toucher.
Carmen