La Déesse du Nil

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A l’horizon lointain, je voyais le reflet de sa beauté submergeant le ciel de l’Orient tel un aube boréale. Elle était si belle et si fantastique qu’elle envahissait mon existence le jour comme la nuit..un rêve fabuleux mais dictatoriale qui écrase divinement tous les autres rêves..une reine qui rassemble en elle seule toutes les formes de beauté de la dynastie des Cléopâtres..

Pieds nus, visage embrasé par le soleil, vêtements déchiquetés par les trombes du temps, je marchais le long des rivages du Nil. Le Sphinx me regardait d’un œil moqueur pour mon aventure folle.. de vouloir conquérir la déesse du Nil..l’avoir pour moi..l’embrasser et la serrer contre ma poitrine..

Sur les sables, mes pieds se heurtaient aux os et crânes ; restes de martyrs d’amour qui ont péri à sa recherche..Quand la nuit tombait, dans le silence effleuré par la lune, des gémissements d’Oum Kalsoum me parvenaient du fond des mille et une nuits et faisaient couler mes larmes « Ah ! tes chaînes ont ensanglanté mon poignet ! », mais un brin de fraîcheur d’oasis venait souffler en espoir sur mon visage et desséchait mes larmes..

La déesse du Nil n’habitait pas un palais ni un tour d’ivoire comme dans les contes de fées, c’est une bohémienne qui s’alitait de la terre et se couvrait du ciel..mais pour l’atteindre, j’ai confronté des gardiens du temple et des corbeaux du mal.. j’avais été même poignardé au dos par mes compagnons montés contre mon ambition périlleuse..

Corps saignant et jambes fracassées, j’ai rampé sur mon ventre..jusqu’au moment où j’ai ressenti sa main toucher mes cheveux couverts de poussière..enfin, ma bien-aimée est là !
Elle n’était pas au rendez-vous, mais un printemps désobéissant aux cycle naturel du temps et à la rotation de la terre..
Dans ses bras, mes blessures se dissipaient miraculeusement tel un patient entre les mains du Christ..je souriais..puis je dresse un bras de gloire vers le ciel !
Ma déesse du Nil s’appelle « Révolution » !

Khésus, le 12 Février 2011

belle révolution qu'on a assisté ces deniers jours
ça promet des printemps prochains inchallah

Un écrit aux allures de conte contemporain...la révolution fait parler, fait écrire, la révolution doit vivre...

la révolution inspire bien

à l'avenir .... comme dit lazhar ! J'entends aussi Oum Kalsoum chanter ta poésie !
bien à toi, kimannzo

Khesus a écrit:

A l’horizon lointain, je voyais le reflet de sa beauté submergeant le ciel de l’Orient tel un aube boréale. Elle était si belle et si fantastique qu’elle envahissait mon existence le jour comme la nuit..un rêve fabuleux mais dictatoriale qui écrase divinement tous les autres rêves..une reine qui rassemble en elle seule toutes les formes de beauté de la dynastie des Cléopâtres..

Pieds nus, visage embrasé par le soleil, vêtement déchiquetés par les trombes du temps, je marchais le long des rivages du Nil. Le Sphinx me regardait d’un œil moqueur pour mon aventure folle.. vouloir conquérir la déesse du Nil..l’avoir pour moi..l’embrasser et la serrer contre ma poitrine..

Sur les sables, mes pieds se heurtaient aux os et crânes ; restes de martyrs d’amour qui ont péri à sa recherche..Quand la nuit tombait, dans le silence effleuré par la lune, des gémissements d’Oum Kalsoum me parvenaient du fond des mille et une nuits et faisaient couler mes larmes « Ah ! tes chaînes ont ensanglanté mon poignet ! », mais un brin de fraîcheur d’oasis venait souffler en espoir sur mon visage et desséchait mes larmes..

La déesse du Nil n’habitait pas un palais ni un tour d’ivoire comme dans les contes de fées, c’est une bohémienne qui s’alitait de la terre et se couvrait du ciel..mais pour l’atteindre, j’ai confronté des gardiens du temple et des corbeaux du mal.. j’avais été même poignardé au dos par mes compagnons montés contre mon ambition périlleuse..

Corps saignant et jambes fracassées, j’ai rampé sur mon ventre..jusqu’au moment où j’ai ressenti sa main toucher mes cheveux couverts de poussière..enfin, ma bien-aimée est là !
Elle n’était pas au rendez-vous, mais un printemps désobéissant aux cycle naturel du temps et à la rotation de la terre..
Dans ses bras, mes blessures se dissipaient miraculeusement tel un patient entre les mains du Christ..je souriais..puis je dresse un bras de gloire vers le ciel !
Ma déesse du Nil s’appelle « Révolution » !

Khésus, le 12 Février 2011

bonjour poete
la déesse t'inspire et fait miroiter l'espoir et le meilleurs pour l'avenir
beau est ton écrit

Merci pour les commentaires..

levons les bras vers l'horizon, vers l'avenir, l'espoir du meilleurs
mes amitiés

Révolution rêve lotion de liberté
Révolution, changement vers le mieux possible.