L'envers est pavé de bonnes intentions (entre 2 eaux tome 2)

Je suis coincé sous l'épave des pavés
Là où il n'y a pas de plage pour tourner la page
Pas d'hommage à mes dommages
Pas de sable pour être et avoir l'été
Là où ces cons d'années m'ont condamné
A errer sans m'aérer mais en empaillant mes arriérés
Je regarde les racines des fleurs sans en connaitre la couleur
En rêvant constamment à celle de ton buisson ardent
Je respire la douceur sans en reconnaître la saveur
Je réinvente la douleur en regardant filer les heures

Je suis coincé entre le goudron et les plumes
Entre le manteau et le clair de lune
En reniflant à cause de mon rhume
Lorsque dans les jours d'eau je faisais la hune
Mais que faire de mes dix manches
Quand je n'ai ai pas les bras assez longs
Pour creuser un tunnel sous ta hanche
J'ai pourtant le cœur assez large pour y faire un pont
Alors je creuse encore à grand coup d'appel d'air
Pour faire le grand sot sans tomber dans une chimère

Je suis coincé entre mon ombre et ta lumière
Et les chiens me prennent pour un réverbère
Si seulement, j'avais un ou deux vers luisants
Pour te composer un poème brillant
Mais je n'ai que le message subliminal
De mes pauvres acrobaties verbales
Pour serpenter jusqu'à toi ma belle au boa dormant
Du faux lit des hommes à la vraie lie des âmes
Jusqu'à ton fruit défendu par un drôle de serment
Mais je paierai l'amande sans faire de psychodrame

Je suis coincé entre l'eau et la terre
Au milieu de moi coule une rivière
Sur mes coté j'héberge tes berges
Quand tu m'accostes je gamberge
Même si j'ai plusieurs cordes à monarque
Je n'ai pas celle de ton roi de cœur
Et j'entendrais toujours le rire démoniaque
De celui qui fait sourire mon malheur
tu soulèveras un matin, la plaque des gouts et des odeurs
Je verrais enfin le ciel, le nuage, et de ton rire la lueur

difficiles moments ou' seule l'absinthe se sent
sans mon parfum
tout est vain
aujourd’hui ou demain

Je verrais enfin le ciel, le nuage, et de ton rire la lueur
c'est ce qui compte ..........voir la lumière

papillon11 a écrit:Je suis coincé sous l'épave des pavés
Là où il n'y a pas de plage pour tourner la page
Pas d'hommage à mes dommages
Pas de sable pour être et avoir l'été
Là où ces cons d'années m'ont condamné
A errer sans m'aérer mais en empaillant mes arriérés
Je regarde les racines des fleurs sans en connaitre la couleur
En rêvant constamment à celle de ton buisson ardent
Je respire la douceur sans en reconnaître la saveur
Je réinvente la douleur en regardant filer les heures

Je suis coincé entre le goudron et les plumes
Entre le manteau et le clair de lune
En reniflant à cause de mon rhume
Lorsque dans les jours d'eau je faisais la hune
Mais que faire de mes dix manches
Quand je n'ai ai pas les bras assez longs
Pour creuser un tunnel sous ta hanche
J'ai pourtant le cœur assez large pour y faire un pont
Alors je creuse encore à grand coup d'appel d'air
Pour faire le grand sot sans tomber dans une chimère

Je suis coincé entre mon ombre et ta lumière
Et les chiens me prennent pour un réverbère
Si seulement, j'avais un ou deux vers luisants
Pour te composer un poème brillant
Mais je n'ai que le message subliminal
De mes pauvres acrobaties verbales
Pour serpenter jusqu'à toi ma belle au boa dormant
Du faux lit des hommes à la vraie lie des âmes
Jusqu'à ton fruit défendu par un drôle de serment
Mais je paierai l'amande sans faire de psychodrame

Je suis coincé entre l'eau et la terre
Au milieu de moi coule une rivière
Sur mes coté j'héberge tes berges
Quand tu m'accostes je gamberge
Même si j'ai plusieurs cordes à monarque
Je n'ai pas celle de ton roi de cœur
Et j'entendrais toujours le rire démoniaque
De celui qui fait sourire mon malheur
tu soulèveras un matin, la plaque des gouts et des odeurs
Je verrais enfin le ciel, le nuage, et de ton rire la lueur

des confidences de plume mûre .Beau partage

comme un rai d'espoir souligne la fin de l'écrit...espérons donc que le poète retrouvera le diapason

entre l'eau et la terre
entre l'encre et les mots
se situe le coeur
et l'espoir d'un matin lumineux et joyeux.

pour quoi le silence du papillon ?

voir le ciel est un plaisir sans égal !
merci pour la bonne lecture