J'appelle la confiance
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J'appelle la confiance
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J’appelle la confiance.
Je l’appelle car elle est l’âme sœur de la douleur.
Je ne parviens pas à déposer mes vieilles blessures sur les alluvions de mes souvenirs.
Tout est si ardent…
…et la confiance tarde tant à venir, elle se laisse souvent devancer par l’angoisse.
Angoisse, que je partage avec des millions d’êtres !
Du monde s’élève un grand cri, qu’un souffle pourtant, un seul souffle d’amour suffirait à calmer.
Eclats de mon film noir.
Projections sur mes fibres sensibles.
Larmes endiguées, que la vase de mon sommeil paranormal ne parvient pas à étouffer.
Je ne rêve que de beauté, de lumière et si je ne rêve pas je reste sans sommeil, en éveil pour mieux accoucher du désir de vivre.
Une nouvelle période de sursis.
Une naissance si fragile !
Crier.
Propulser le son loin du corps.
Ne se peut-il pas que ce cri, surgi au bord du désespoir, puisse atteindre le bord de la félicité ?
Toujours le bord de quelque chose !
Crier.
Crier à voix basse le silence et faire naître les possibles.
Le temps de sa propagation dans l’espace, le cri abolit les limites corporelles.
Lancer le cri – libération et sortir enfin de l’immobilisme.
Je désire crier ou écrire pour participer à la vie, imprimer un mouvement à mon corps bloqué.
Ainsi je délivre l’arbre-corps ralenti en son hiver, je lui souffle la dynamique qui réveille la sève, je lui permets la renaissance et ses branches au printemps résonneront de chants de feuilles.
Penchée sur le cœur de la petite fille triste, j’ignore vers quelle autre naissance elle se dirige. Peut-être.
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J’appelle la confiance.
Je l’appelle car elle est l’âme sœur de la douleur.
Je ne parviens pas à déposer mes vieilles blessures sur les alluvions de mes souvenirs.
Tout est si ardent…
…et la confiance tarde tant à venir, elle se laisse souvent devancer par l’angoisse.
Angoisse, que je partage avec des millions d’êtres !
Du monde s’élève un grand cri, qu’un souffle pourtant, un seul souffle d’amour suffirait à calmer.
Eclats de mon film noir.
Projections sur mes fibres sensibles.
Larmes endiguées, que la vase de mon sommeil paranormal ne parvient pas à étouffer.
Je ne rêve que de beauté, de lumière et si je ne rêve pas je reste sans sommeil, en éveil pour mieux accoucher du désir de vivre.
Une nouvelle période de sursis.
Une naissance si fragile !
Crier.
Propulser le son loin du corps.
Ne se peut-il pas que ce cri, surgi au bord du désespoir, puisse atteindre le bord de la félicité ?
Toujours le bord de quelque chose !
Crier.
Crier à voix basse le silence et faire naître les possibles.
Le temps de sa propagation dans l’espace, le cri abolit les limites corporelles.
Lancer le cri – libération et sortir enfin de l’immobilisme.
Je désire crier ou écrire pour participer à la vie, imprimer un mouvement à mon corps bloqué.
Ainsi je délivre l’arbre-corps ralenti en son hiver, je lui souffle la dynamique qui réveille la sève, je lui permets la renaissance et ses branches au printemps résonneront de chants de feuilles.
Penchée sur le cœur de la petite fille triste, j’ignore vers quelle autre naissance elle se dirige. Peut-être.
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Carmen P.- Nombre de messages : 1161
loisirs : loisirs artistiques, lecture, écriture...
Date d'inscription : 16/12/2010
Re: J'appelle la confiance
Un cri de rébellion, d'espoir et d'amour...pour vivre ces rêves en partage, grandir est une prise de conscience, continuer de s'émouvoir est la source du bonheur...
rychar- Nombre de messages : 5906
loisirs : écriture, vélo,musique,
Humeur : rêveur
Date d'inscription : 17/03/2010
Re: J'appelle la confiance
Ai cri
Écris
Comme tu le cries, comme tu l'écris, c'est la même chose.
J'écris pour marcher ou je marche en criant...
Écris
Comme tu le cries, comme tu l'écris, c'est la même chose.
J'écris pour marcher ou je marche en criant...
Re: J'appelle la confiance
L'écrit, les cris, confidences murmurées en illimité
Bonne journée
Ambre
Bonne journée
Ambre
Invité- Invité
Re: J'appelle la confiance
vers soulagement poétiquementCarmen P. a écrit:.
J’appelle la confiance.
Je l’appelle car elle est l’âme sœur de la douleur.
Je ne parviens pas à déposer mes vieilles blessures sur les alluvions de mes souvenirs.
Tout est si ardent…
…et la confiance tarde tant à venir, elle se laisse souvent devancer par l’angoisse.
Angoisse, que je partage avec des millions d’êtres !
Du monde s’élève un grand cri, qu’un souffle pourtant, un seul souffle d’amour suffirait à calmer.
Eclats de mon film noir.
Projections sur mes fibres sensibles.
Larmes endiguées, que la vase de mon sommeil paranormal ne parvient pas à étouffer.
Je ne rêve que de beauté, de lumière et si je ne rêve pas je reste sans sommeil, en éveil pour mieux accoucher du désir de vivre.
Une nouvelle période de sursis.
Une naissance si fragile !
Crier.
Propulser le son loin du corps.
Ne se peut-il pas que ce cri, surgi au bord du désespoir, puisse atteindre le bord de la félicité ?
Toujours le bord de quelque chose !
Crier.
Crier à voix basse le silence et faire naître les possibles.
Le temps de sa propagation dans l’espace, le cri abolit les limites corporelles.
Lancer le cri – libération et sortir enfin de l’immobilisme.
Je désire crier ou écrire pour participer à la vie, imprimer un mouvement à mon corps bloqué.
Ainsi je délivre l’arbre-corps ralenti en son hiver, je lui souffle la dynamique qui réveille la sève, je lui permets la renaissance et ses branches au printemps résonneront de chants de feuilles.
Penchée sur le cœur de la petite fille triste, j’ignore vers quelle autre naissance elle se dirige. Peut-être.
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bonne lecture que je viens de faire
davidof- Nombre de messages : 2697
loisirs : pêche, voyage, music...
Date d'inscription : 21/05/2008
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