Antre deux, mon amour

Antre deux, mon amour

Les paupières abaissées
si peu de lumière

Si peu de lumière
quand la chair par elle-même
s’enlise

Le rose sur mes joues
a la honte trop vive
n’éclaire plus mon visage
livide

Le monde dans sa folie
enfante des pilleurs d’amour

Arpenteurs sans scrupules
ils contemplent – ahuris –
l’éclatement de leurs fibres
épinières

Au cœur de la moelle
Une maille d’or s' effile

.

Il n'y a pas de honte à souffrir ou a avoir une bonne conscience
La honte, la seule qui puisse nous faire honte est d'être inférieur à nous-mêmes, ce qui n'arrive que rarement...

Carmen P. a écrit:Antre deux, mon amour

Les paupières abaissées
si peu de lumière

Si peu de lumière
quand la chair par elle-même
s’enlise

Le rose sur mes joues
a la honte trop vive
n’éclaire plus mon visage
livide

Le monde dans sa folie
élève des pilleurs d’amour

Arpenteurs sans scrupules
ils contemplent – ahuris –
l’éclatement de leurs fibres
épinières

Au cœur de la moelle
Une maille d’or – effilée –

.

J'ai entendu et compris votre cri, cri du coeur n'est ce pas? Mes amitiés à vous Carmen. Tibar

Un cri du coeur, une impression de grand vide....

dans la cavité de l'amer
la poétesse se retrouve
le cœur en calvaire
à affronter les maux qui lui prouve
que tout est éphémère

Quand la solitude devient souffrance... la soleil reviendra...
Bonne journée
Ambre

N'aie pas honte de ton cri, il s'exprime avec fidélité et vérité
J'apprécie cette lecture

Merci pour vos lectures sympathiques. Merci pour la musique, Yazid.

La vie est prises de conscience successives.
L'enchantement parfois se rompt...puissent les réponses apportées, vibrer juste et permettre à ceux que j'aime de voguer sur des ondes honnêtes et harmonieuses.

Carmen

la poésie est toujours plus touchante quand elle brosse une toile ou une mélodie triste .