La mare oubliée

J'étais enfin décidé en ce bel été
A retrouver enfin ô secret emporté
Je marchais d'un pas léger comme habité
Craquant sous pieds nature apparaissait hantée

A force d'écarter branches et fougères
J'arrivais bientôt à ses pieds ,l'étrangère
Qui pour tout dire m'apparut bien austère
Ayant perdu toute poésie de naguère

Je ne la reconnus , tout à mon souvenir
Creusée, absorbée par le temps sans coup férir
Bucoliques atours où j'aimais me blottir
Sans redouter un seul instant m'y engloutir

Doux écrin au milieu de l'épaisse frange
Eternelle sans que cela ne dérange
Vous m'aviez attiré secrêtes louanges
Libérant tôt mon esprit qu'il ne s'enrage

Et voilà que je vous retrouve asséchée
Tellement creusée à quoi bon m'amouracher
Peut être vous étais je par trop attaché
Vous mon refuge où j'aimais tant me cacher

Forêt vous a mâchée que dis je digérée
Animaux ne viennent plus se désaltérer
Je n'y badinerai plus, l'âme inspirée
Les années passent, forces vives aspirées

Chère mare, au bord de votre mémoire
J'ai reconnu doux émois éphémères
Jeunesse s'échauffant aux feux d'adultères
Mon écriture n'en fait planer mystère

Un brin de nostalgie, un soupçon de souvenir, une pincée de mélancolie.
Un poème au coeur de la forêt amarré...
C'est beau !
Amitiés
Ambre

je n'oublie jamais le plaisir que j'ai après vous lire
merci

Ambre a écrit:Un brin de nostalgie, un soupçon de souvenir, une pincée de mélancolie.
Un poème au coeur de la forêt amarré...
C'est beau !
Amitiés
Ambre

Tu as le don de la formule juste...
un poème en direct d'une âme un peu tourmentée...sourire
merci Ambre....
Amitiés
Richard

sherazed a écrit:je n'oublie jamais le plaisir que j'ai après vous lire
merci

Merci c'est trés gentil à toi et cela me touche...

Richard

rychar a écrit:J'étais enfin décidé en ce bel été
A retrouver enfin ô secret emporté
Je marchais d'un pas léger comme habité
Craquant sous pieds nature apparaissait hantée

A force d'écarter branches et fougères
J'arrivais bientôt à ses pieds ,l'étrangère
Qui pour tout dire m'apparut bien austère
Ayant perdu toute poésie de naguère

Je ne la reconnus , tout à mon souvenir
Creusée, absorbée par le temps sans coup férir
Bucoliques atours où j'aimais me blottir
Sans redouter un seul instant m'y engloutir

Doux écrin au milieu de l'épaisse frange
Eternelle sans que cela ne dérange
Vous m'aviez attiré secrêtes louanges
Libérant tôt mon esprit qu'il ne s'enrage

Et voilà que je vous retrouve asséchée
Tellement creusée à quoi bon m'amouracher
Peut être vous étais je par trop attaché
Vous mon refuge où j'aimais tant me cacher

Forêt vous a mâchée que dis je digérée
Animaux ne viennent plus se désaltérer
Je n'y badinerai plus, l'âme inspirée
Les années passent, forces vives aspirées

Chère mare, au bord de votre mémoire
J'ai reconnu doux émois éphémères
Jeunesse s'échauffant aux feux d'adultères
Mon écriture n'en fait planer mystère

le coeur s'ouvre à plein vent pour dégager ses soupirs !
j'aime cette encre nostalgique

magda a écrit:

rychar a écrit:J'étais enfin décidé en ce bel été
A retrouver enfin ô secret emporté
Je marchais d'un pas léger comme habité
Craquant sous pieds nature apparaissait hantée

A force d'écarter branches et fougères
J'arrivais bientôt à ses pieds ,l'étrangère
Qui pour tout dire m'apparut bien austère
Ayant perdu toute poésie de naguère

Je ne la reconnus , tout à mon souvenir
Creusée, absorbée par le temps sans coup férir
Bucoliques atours où j'aimais me blottir
Sans redouter un seul instant m'y engloutir

Doux écrin au milieu de l'épaisse frange
Eternelle sans que cela ne dérange
Vous m'aviez attiré secrêtes louanges
Libérant tôt mon esprit qu'il ne s'enrage

Et voilà que je vous retrouve asséchée
Tellement creusée à quoi bon m'amouracher
Peut être vous étais je par trop attaché
Vous mon refuge où j'aimais tant me cacher

Forêt vous a mâchée que dis je digérée
Animaux ne viennent plus se désaltérer
Je n'y badinerai plus, l'âme inspirée
Les années passent, forces vives aspirées

Chère mare, au bord de votre mémoire
J'ai reconnu doux émois éphémères
Jeunesse s'échauffant aux feux d'adultères
Mon écriture n'en fait planer mystère

le coeur s'ouvre à plein vent pour dégager ses soupirs !
j'aime cette encre nostalgique

Je suis d'humeur nostalgique en ce moment, de celle qui contemple un beau rêve s'éloigner....
merci magda
Richard

Au rythme de ces vers qui m'enchaînent,
Sur cette lecture , sur cet écran nocturne
Je conjugue au présent : j'aime ces rimes !

Rita-kazem a écrit:Au rythme de ces vers qui m'enchaînent,
Sur cette lecture , sur cet écran nocturne
Je conjugue au présent : j'aime ces rimes !

Merci Rita....
Au plaisir de te recroiser....

rychar a écrit:J'étais enfin décidé en ce bel été
A retrouver enfin ô secret emporté
Je marchais d'un pas léger comme habité
Craquant sous pieds nature apparaissait hantée

A force d'écarter branches et fougères
J'arrivais bientôt à ses pieds ,l'étrangère
Qui pour tout dire m'apparut bien austère
Ayant perdu toute poésie de naguère

Je ne la reconnus , tout à mon souvenir
Creusée, absorbée par le temps sans coup férir
Bucoliques atours où j'aimais me blottir
Sans redouter un seul instant m'y engloutir

Doux écrin au milieu de l'épaisse frange
Eternelle sans que cela ne dérange
Vous m'aviez attiré secrêtes louanges
Libérant tôt mon esprit qu'il ne s'enrage

Et voilà que je vous retrouve asséchée
Tellement creusée à quoi bon m'amouracher
Peut être vous étais je par trop attaché
Vous mon refuge où j'aimais tant me cacher

Forêt vous a mâchée que dis je digérée
Animaux ne viennent plus se désaltérer
Je n'y badinerai plus, l'âme inspirée
Les années passent, forces vives aspirées

Chère mare, au bord de votre mémoire
J'ai reconnu doux émois éphémères
Jeunesse s'échauffant aux feux d'adultères
Mon écriture n'en fait planer mystère

Nostalgie saisissante, quand tu nous tiens...Très que j'ai raté mais il demeure frais tout de mème, ami Rychar. Amicalement. Tibar

merci d'avoir repéché ma petite mare de l'oubli....

Tristesse infinie, grande beauté...
Merci
Marie

Un souvenir amer...
Un amour consommé d'avance...il y a quelques années....
la mare est maintenant asséchée....comme cet amour!