alcôve

Ce soir un papillon s'est posé sur mes lèvres
Et j'ai senti courir sur ma bouche confuse
Ce mélange brulant de douceur et de rêve
D’une alcôve sensuelle où les âmes s'amusent

Mais sous ce premier pas qui fonde l'avenir
Comme un lac d'hiver à la glace trompeuse
J’ai senti sous l’émoi un superbe désir
Au delà de la joie, une envie d'être heureuse.

Les corps savent convaincre et faire l’incendie
Ils s’imposent à nous par des flammes ardentes
Nos âmes sensibles sous la braise rougie
Retrouvent l’étincelle de la femme indécente

Dans les excès sans fin des corps qui se consument
Il se trouve un cœur qui se cherche et tend la main
La graine de l’enfance à l’âge où l’on s’assume
Recherche la lumière du fond de l’écrin

"La graine de l’enfance à l’âge où l’on s’assume
Recherche la lumière du fond de l’écrin"

L'ensemble du poème est touchant, mais je trouve ces deux derniers vers particulièrement bien choisis.

Carmen P.

Superbe....
c'est vrai que les deux derniers vers sont particulièrement bien choisis...
beaucoup de vérité et de délicatesse en cet écrit...
bonne journée!

j'ai flashé sur les mêmes vers!
et j'ai aimé l'ensemble mais les premiers quatrains en particulier
ravie de lire vos vers cher poète

bdom94 a écrit:Ce soir un papillon s'est posé sur mes lèvres
Et j'ai senti courir sur ma bouche confuse
Ce mélange brulant de douceur et de rêve
D’une alcôve sensuelle où les âmes s'amusent

Mais sous ce premier pas qui fonde l'avenir
Comme un lac d'hiver à la glace trompeuse
J’ai senti sous l’émoi un superbe désir
Au delà de la joie, une envie d'être heureuse.

Les corps savent convaincre et faire l’incendie
Ils s’imposent à nous par des flammes ardentes
Nos âmes sensibles sous la braise rougie
Retrouvent l’étincelle de la femme indécente

Dans les excès sans fin des corps qui se consument
Il se trouve un cœur qui se cherche et tend la main
La graine de l’enfance à l’âge où l’on s’assume
Recherche la lumière du fond de l’écrin

magnifique écrit, j'applaudis

Je ne retournerai jamais en enfance, j'y suis toujours restée... les papillons sont éphémères dit-on, mais lorsqu'ils sortent de leur chrysalide, c'est un tourbillon de tendresse. Tu as déployé les ailes de ta plume, et ton poème a coloré le ciel de douceur.
Merci pour ce trésor.

Bonne journée Dom
Bisous
Ambre

le papillon est printemps, il est joie de vie même s'il est éphémère !
amitié

Carmen P. a écrit:"La graine de l’enfance à l’âge où l’on s’assume
Recherche la lumière du fond de l’écrin"

L'ensemble du poème est touchant, mais je trouve ces deux derniers vers particulièrement bien choisis.

Carmen P.

peut être un aveu d'une graine en vous encore plus réceptive à la lumière...poètesse !

merci de cette lecture et commentaire

(pas de smiley, de mon travail il ne passe pas!!! désolé le bouquet de fleurs tardera).

Dominique

rychar a écrit:Superbe....
c'est vrai que les deux derniers vers sont particulièrement bien choisis...
beaucoup de vérité et de délicatesse en cet écrit...
bonne journée!

merci beaucoup pour cette lecture sensible

si la vérité est aperçue c'est qu'elle correspond à un vécu semblable. Trait commun à tous les poètes? qui sait, un gène quelque part!

merci

Dominique

sarah a écrit:j'ai flashé sur les mêmes vers!
et j'ai aimé l'ensemble mais les premiers quatrains en particulier
ravie de lire vos vers cher poète

à chacun de prendre un petit vers pour sa route comme bon lui semble
je vous les aie donnés et mon plaisir est accompli.

ravie d'être lu par vous.

javascript:emoticonp('rosedor%C3%A9e')

Dominique

eric bourgeois a écrit:

bdom94 a écrit:Ce soir un papillon s'est posé sur mes lèvres
Et j'ai senti courir sur ma bouche confuse
Ce mélange brulant de douceur et de rêve
D’une alcôve sensuelle où les âmes s'amusent

Mais sous ce premier pas qui fonde l'avenir
Comme un lac d'hiver à la glace trompeuse
J’ai senti sous l’émoi un superbe désir
Au delà de la joie, une envie d'être heureuse.

Les corps savent convaincre et faire l’incendie
Ils s’imposent à nous par des flammes ardentes
Nos âmes sensibles sous la braise rougie
Retrouvent l’étincelle de la femme indécente

Dans les excès sans fin des corps qui se consument
Il se trouve un cœur qui se cherche et tend la main
La graine de l’enfance à l’âge où l’on s’assume
Recherche la lumière du fond de l’écrin

magnifique écrit, j'applaudis

merci de tes applaudissements


et de tes fidèles lectures toujours sympathiques.


Dominique

un plaisir à redécouvrir
merci du partage poétique

Les papillons sont faits pour voler, que ce poème vole, vole , vole encore et encore
Bisous
Ambre

((Dans les excès sans fin des corps qui se consument
Il se trouve un cœur qui se cherche et tend la main
La graine de l’enfance à l’âge où l’on s’assume
Recherche la lumière du fond de l’écrin))
je marque ce passage
bien que j'apprécie tout le poème
mes amitiés

Une relecture en attendant que l'informatique ait fini ses caprices (sourire)
Reviens vite parmi nous
Bisous Dom
Ambre

Invité a écrit:Je ne retournerai jamais en enfance, j'y suis toujours restée... les papillons sont éphémères dit-on, mais lorsqu'ils sortent de leur chrysalide, c'est un tourbillon de tendresse. Tu as déployé les ailes de ta plume, et ton poème a coloré le ciel de douceur.
Merci pour ce trésor.

Bonne journée Dom
Bisous
Ambre

bonjour Ambre,
toujours cette douceur dans tes commentaires
les papillons sont un peu ton domaine tu reconnais ces instants où il nous parle.

merci
tendresse

Dominique

yazid anouar a écrit:le papillon est printemps, il est joie de vie même s'il est éphémère !
amitié

éphémère en effet mais c'est la vie

merci pour cette lecture amicale

Dominique