Contemplation

Eschyle a écrit:

Pas des rires, pas des cris
Cris des pas, cris des rires
Une haleine impalpable écarte l'horizon
Tête vide, tête creuse
Les dromadaires ivres
Marchent dans le désert.
Chants des portes ébahies
Regards pesants perdus
Loupes rondes comme deux lacs
Bonnet gris sur la vie
Chant des yeux qui volètent
Papillon sur sa branche
Regard clair bouche rouge
Cheveux blés au soleil
Nez qui siffle ahuri
Sac en bande velouté
Avenir incertain
Bague blanche comme argent
Sourire de tête qui s'étonne
Mains croisées doigts au ciel

Comme disait Paul Eluard
"La terre est bleue comme
Une orange".

Eschyle a écrit:Vivre simplement pour la vie
Pour les sourires chuchotés et les soupirs murmurés
Respirer le souffle du soleil
Exposer ses joues aux caresses du vent ou d'ailleurs
Ouvrir ses bras aux élans partagés
Vivre, rêver peut-être...

Eschyle a écrit:Merci de ces mercis
Je serai sans merci
Et reviendrai ici...

Eschyle a écrit:Si contempler est un art
Se sentir vivre est la vie
Si j'écris des mots douceur
La violence est en mon cœur
Mes tourments créent un lavis
Que je regarde sans fard.

La bête immonde est en moi
Comme elle est en toi et toi
Il suffit de le savoir
Sans dégoiser au lavoir
Je suis comme toi et toi
Je cache le monstre en moi.

Je dis des mots âpres sombres
Car tout versant lumineux
Pépiant de chants d'oiseaux
Cache toujours dans son dos
Un abîme empli de gueux
Mettant la lumière à l'ombre...

Il suffit de le savoir
Pour apprivoiser son être
Et admirer la lumière
Que la nature révère
Essayer d'être mon maître
Goûter, toucher, aimer, voir
Et sentir ce parfum d'âme.

moussa m'bekki a écrit:

Eschyle a écrit:Si contempler est un art
Se sentir vivre est la vie
Si j'écris des mots douceur
La violence est en mon cœur
Mes tourments créent un lavis
Que je regarde sans fard.

La bête immonde est en moi
Comme elle est en toi et toi
Il suffit de le savoir
Sans dégoiser au lavoir
Je suis comme toi et toi
Je cache le monstre en moi.

Je dis des mots âpres sombres
Car tout versant lumineux
Pépiant de chants d'oiseaux
Cache toujours dans son dos
Un abîme empli de gueux
Mettant la lumière à l'ombre...

Il suffit de le savoir
Pour apprivoiser son être
Et admirer la lumière
Que la nature révère
Essayer d'être mon maître
Goûter, toucher, aimer, voir
Et sentir ce parfum d'âme.

il suffit de relire pour replonger dans le parfait parfum poétique eschylien !
mes amitiés poète que je salue.

Eschyle a écrit:

moussa m'bekki a écrit:

Eschyle a écrit:Si contempler est un art
Se sentir vivre est la vie
Si j'écris des mots douceur
La violence est en mon cœur
Mes tourments créent un lavis
Que je regarde sans fard.

La bête immonde est en moi
Comme elle est en toi et toi
Il suffit de le savoir
Sans dégoiser au lavoir
Je suis comme toi et toi
Je cache le monstre en moi.

Je dis des mots âpres sombres
Car tout versant lumineux
Pépiant de chants d'oiseaux
Cache toujours dans son dos
Un abîme empli de gueux
Mettant la lumière à l'ombre...

Il suffit de le savoir
Pour apprivoiser son être
Et admirer la lumière
Que la nature révère
Essayer d'être mon maître
Goûter, toucher, aimer, voir
Et sentir ce parfum d'âme.

il suffit de relire pour replonger dans le parfait parfum poétique eschylien !
mes amitiés poète que je salue.

Merci, moussa m'bekki, de ces mots sympathiques. Mes amitiés et mon salut tout autant, et encore merci d'avoir retrouvé ce texte dans les profondeurs de Joiedevie !